Guerre de Jugurtha

Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village: il appartenait à des Bulgares, et les héros abares l'avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants, ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant lamais mademoiselle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu'on y était chrétien

coupés. Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village: il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l’avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n’oubliant jamais Mlle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu’on y était chrétien, il

Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village: il appartenait à des Bulgares, et les héros abares l'avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant jamais mademoiselle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu'on y était

coupés. Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l'avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant jamais Mlle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays−là, et qu'on y était chrétien, il

loin. Les Berbères du Sud marocain parlent le chleuh (ou tachelhit). Dans ce pays, tout le monde les appelle ordinairement les Chleuhs (ou éventuellement, chellaha, pluriel arabe). Mais c’est aussi l’un des noms donnés aux Allemands durant la seconde guerre mondiale (chleuhs, boches), reportant sur ceux-ci (et quels que soient les mécanismes détaillés de l’étymologie) un type voisin de jugement identitaire : ceux qui parlent une langue « barbare ». 24 C’est directement sur ce toponyme globalisant qu’est

Les Berbères du Sud marocain parlent le chleuh (ou tachelhit). Dans ce pays, tout le monde les appelle ordinairement les Chleuhs (ou éventuellement, chellaha, pluriel arabe). Mais c’est aussi l’un des noms donnés aux Allemands durant la seconde guerre mondiale (chleuhs, boches), reportant sur ceux-ci (et quels que soient les mécanismes détaillés de l’étymologie) un type voisin de jugement identitaire : ceux qui parlent une langue « barbare ». 24 C’est directement sur ce toponyme globalisant

Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l'avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant jamais Mlle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu'on y était chrétien, il

Dans ce contexte de représentation du passé glorieux de l’algérien et dans l’image à donner aux ancêtres du jeune algériens, les références abondent. Elles vont de l’histoire de l’Algérie avant sa colonisation avec des personnages Historique comme Jugurtha, El Kahina ; à la période coloniale avec l’Emir Abdelkader, Bouamama, ou ibn Badiss mais aussi les glorieux combattant de la libération de 1954 1962. b- L’évocation des arts Les arts et la littérature ne sont pas en reste pour raconter les

«bénévolence» (page 73) : bienveillance ; - «bénévolent» (page 24) : bienveillant ; - «bénigne» (page 43) : bénin ; - «beuvons» (page 84) : forme du verbe «boire» encore employée au XVIe siècle à côté de «buvons» ; - «bombarde» (page 85) : machine de guerre qui servait à lancer des boulets ; - «bougre» : d’abord «bulgare» puis «sodomite» : pour le «queux» du duc, Gilles de Rais est un «ogre bougre» (page 68) ; pour Mouscaillot (page 72), pour l’abbé Biroton (page 86), pour le «queux» (page 91), un «vilain

bénévolence » (page 73) : bienveillance ; - «bénévolent» (page 24) : bienveillant ; - «bénigne» (page 43) : bénin ; - «beuvons» (page 84) : forme du verbe «boire» encore employée au XVIe siècle à côté de «buvons» ; - «bombarde» (page 85) : machine de guerre qui servait à lancer des boulets ; - «bougre» : d’abord « bulgare » puis «sodomite» : pour le «queux» du duc, Gilles de Rais est un «ogre bougre» (page 68) ; pour Mouscaillot (page 72), pour l’abbé Biroton (page 86), pour le «queux» (page 91), un