Hamlet Parole

représenté, l’action ne s’accomplit que par le biais d’un récit de parole. Ainsi, victime de son succès le roman de Queneau sera repris par le réalisateur Louis Malle en 1960 dans un style qui tentera de mettre à l’honneur celui du roman. Ces deux œuvres mettent en relief l’usage des mots et leur impact. Ainsi nous pouvons nous demander en quoi ces deux artistes nous offrent à travers Zazie dans le métro une joyeuse leçon d’écoute de la parole. Nous examinerons dans un premier temps les personnages atypiques

répliques de Hamm achoppent sur cette injonction réitérée : «… et n’en parlons plus », «… ne parlons plus ». Enfin, la pièce s’achève sur une ultime didascalie silencieuse : « Un temps. Il approche le mouchoir de son visage ». C’est bien l’organe de la parole, la bouche, qui est ainsi recouvert et annulé à la fin de la pièce. On peut aussi voir que la scène d’exposition s’ouvre, de manière atypique, sur deux monologues, qui présupposent le silence de l’autre, de celui qui donne la réplique et annoncent

ou des écrivains de la négritude comme Césaire ou Senghor. Dans ce cas précis, écrire revient à donner la parole à ceux qui ne l’avaient pas. Aussi, la littérature, parce qu’elle est parole, agit-elle sur le monde. (Transition) L’écrivain, parce qu’il maîtrise la parole, les mots, a le devoir de s’en servir pour dénoncer, critiquer, proposer un monde meilleur ; bref, pour être le porte-parole de ceux que l’on n’entend pas. Néanmoins, l’écrivain est-il bien le plus apte pour parler au nom des autres

tirades en vers ou en prose. Mais de nos jours, où plus aucune règle ne semble codifier ce genre, la distinction que l'on peut en faire s'est considérablement réduite. Comment reconnaitre, en lisant par exemple le texte de Valère Novarina "Devant la parole", long monologue, que c'est du théâtre ? Chaque année, sont représentées théâtralement des œuvres romanesques, "La chute" de Camus, "Bel Ami" de Maupassant,etc. La liste est longue. A croire qu'il n'existe plus d'auteurs de théâtre... Mais ceci est

 De son côté, Philippe, qui veut passer ici pour le représentant de la sagesse expérimentée, de ia réflexion mûre, se lai^c entraîner par un flux de paroles, par une éloquence pathétique; or, lorsqu'il se laisse finalement persuader par son fils, c'est en reconnaissant sa propre faiblesse : Emmène-moi, mon fils, je vois que vous allez agir. Je ne vous ferai pas de longs discours, je ne dirai que quelques mots; il peut y avoir quelque chose de bon dans cette tête grise - deux mots et ce sera fait

(1943). Les interventions de Créon, in Antigone, J. Anouilh (1944), font résonner la solitude de celui qui doit gouverner avec pragmatisme, au risque de l’inhumanité. Les idées prennent chair avec les personnages. Les divers modes de la parole théâtrale (monologue –délibératif souvent-, aparté, dialogue, etc) permettent une réelle communication avec le public. Ex : La Guerre de Troie n’aura pas lieu, J. Giraudoux (1938) avertit les Français de la montée des périls dans l’entre -deux

l’honneur et le devoir. *Ses personnages sont des rois et ses intrigues associent l’amour, famille, religion et politique : -deux personnages s’aiment passionement mais ne peuvent avouer ni consommer cet asmour parce que leurs familles sont ennemies (Hamlet, Horace), parce qu’un des deux est aime par un personnage puissant, qu’il en eime un autre ou parce que cet amour est incestueux(Phedre et Œdipe)  -Elle reprend souvent des mythes grec, romains, ou bibliques, mais par fois aussi des sujets historiques

injonction adressée spect : au seuil de l'histoire, dramaturge les invite à y entrer. Double destination + prononcée selon mise en scène → charge dramatique alors mis à distance discrètement Personnage : → définis par fonction sociale : comportement + parole pas cohérente : langue relâchée (déformation d’expressions, appauvrissement voca), syntaxe pas tjrs dvp « oui. Bon », utilise langage sans efficacité : les jumeaux n'entrent pas. → par gentillesse dit que mère lui à parlé d'eux, puis dit vite mensonge

lui-même, hagard, va vers le miroir. » Cette situation est d'abord révélatrice de sa solitude puisqu'il a fait le vide autour de lui et que, faute d'avoir quelqu'un vers qui aller, à qui parler, il se tourne vers son miroir. Les didascalies, comme ses paroles, le soulignent bien : « il recule un peu, revient vers le miroir » de même que les jeux de scène qu'il effectue face au miroir comme s'il était face à quelqu'un : « il tend les mains vers le miroir », « je tends mes mains et c'est toi que je rencontre »

lui-même, hagard, va vers le miroir. » Cette situation est d'abord révélatrice de sa solitude puisqu'il a fait le vide autour de lui et que, faute d'avoir quelqu'un vers qui aller, à qui parler, il se tourne vers son miroir. Les didascalies, comme ses paroles, le soulignent bien : « il recule un peu, revient vers le miroir » de même que les jeux de scène qu'il effectue face au miroir comme s'il était face à quelqu'un : « il tend les mains vers le miroir », « je tends mes mains et c'est toi que je rencontre