Hamlet Parole

servent à exprimer les idées ; quand l'idée est saisie, oubliez les mots. (Tchouang-Tseu). Si j'avais le pouvoir, je commencerais par redonner leur sens aux mots (Confucius). Que lisez-vous, Monseigneur ? Des mots, des mots, des mots (Shakespeare, Hamlet). J'ai une certaine tendresse pour tous ces beaux mots que je vois ainsi mourir, opprimés par la tyrannie de l'usage qui ne nous en donne point d'autres en leur place (Vaugelas). Le mot doit faire naître l'idée ; l'idée doit peindre le fait :

Enfin, elles révèlent le personnage même de Kean : sont-elles la marque d’un certain recul de sa part, de son intérêt pour ainsi dire professionnel pour les effets que le jeu d’un acteur provoque sur un public ? Car l’acteur qui jouait Roméo, Othello, Hamlet, on s’en doute, c’est bien lui : il peut ainsi observer – avec un certain plaisir et une certaine fierté ? – les qualités de son propre jeu à travers le récit d’Anna. Est-ce de la curiosité et le senti- ment que, si l’acteur a su toucher ainsi cette

fortement les sentiments de l’acteur grâce à un jeu de scène très communicatif Les mimes arrivent à nous raconter des histoires tristes, drôles, pathétique sans aucune parole. On parle alors de communication non verbale Molière lui introduit des danses, des chants pour donner plus de rythme à ses œuvres. Shakespeare dans Hamlet fera de la scène du duel un grand moment d’émotion grâce à une gestuelle très étudiée. Donc si le travail du dramaturge est primordial, pour une bonne œuvre il faudra aussi

 Des paroles et des actes Il est commun d'opposer l'homme d'action à l'homme de parole et de valoriser le premier par rapport au second. On peut par exemple souvent entendre ''Si tu parles tu n'agis pas'' c'est pourquoi on peut penser intuitivement que ces deux notions sont contradictoires. Agir consiste à intervenir sur une réalité pour la changer, la modifier, et peut alors penser que ce n'est pas le cas pour la parole, qui semble inefficace à produire des effets dans certaines situations

Alexandre de Médicis, se plonge dans le monde du vice et de la débauche. La dualité entre le but, noble et vertueux, et les moyens employés, débauche et luxure, sera très développée par Musset. Cet héros romantique, ressemblant au héros Shakespearien Hamlet, apparaît comme un double de Musset. I] Un Lorenzo débauché Lors de la première scène de la pièce, Lorenzo apparaît comme l'entremetteur du Duc de Médicis. Lorenzo au cours d'une longue tirade parle de la débauche et commence en ses termes : «

Plan de dissertation Problématique: Le contenu de la parole est-il indispensable à l'expression du conflit? Plan: I. Paroles (contenu) A. Les marques du conflit B. Les registres du langage Transition: Limites du contenu II. Autres moyens A. La ponctuation Didascalies et mise en scène: B. Le son C. La lumière I. A. Phrases brèves et concaténation des répliques : Tension. Ex: Art + Lulu Répétitions montrent nervosité. Ex: Art Antithèses: conflit d'idées:Ex: Les Caprices de

grandes choses, avec un courage supérieur à la moyenne. Ce dernier sens convient-il à Lorenzo ? Lorenzo s'inscrit dans la tradition de Brutus, explicitement nommé dans la pièce : celui qui prend un masque (débilité mentale pour Brutus, folie pour Hamlet, lâcheté pour Lorenzo) dans le but de perpétrer un acte héroïque. Là est tout le problème, et donc tout la problématique : la lâcheté est-elle héroïque ? y a-t-il un courage de la lâcheté ? Vous avez perçu ce problème, mais à commencer par les axes

conversation s'échange entre plusieurs personnages et aide à retrouver le lecteur. Il est vrai, qu'en plus des noms donnés, en début de chaque scène est indiqué les personnages présents sur scène, des personnages qui ne seront pas forcés d'apporter une parole à la scène, ils font alors acte de présence tel que dans la scène II de Médée où Nerine ne parle pas, mais il est bien indiquée qu'elle est sur scène. Cela laisse alors le choix au lecteur d'une partie de la mise en scène. Toutes ces indications ramenant

comment Hamlet essai de trouer cet espace qui l’étouffe. L’esthétique est marquée par l’accumulation (contrairement au classicisme qui opte pour la pureté et la simplicité de la scène). Le décor est construit, déconstruit et reconstruit. Pour Macaigne le théâtre est un lieu de sensation, il ne joue pas sur les sentiments mais sur les sensations épidermiques qui passent par le regard et par une histoire dont il veut faire sentir la violence et la force. Ce qui fascine Macaigne dans Hamlet sont la

I D’abord, merci à Yves Peyré de son invitation à prendre la parole en ouverture de cet ouvrage. Je vois quelque sens à cela, car la sorte de propos que j’ai à tenir me garde en marge des travaux des chercheurs, qui tendent à l’acquisition de faits précis et à des analyses critiques en accord aussi poussé que possible avec ces derniers. Il ne s’agit pas là, entre eux et moi, d’une différence de préoccupations, toutefois ; ni de ma part d’un quelconque – et qui serait bien frivole – dédain pour