Han d'Islande

très tôt défaillant, lui vaudra de longues années en maison de santé. Ce mariage précipite son frère Eugène dans la folie, une schizophrénie qui conduira à son enfermement jusqu’à sa mort en 183719. Il commence la rédaction la même année de Han d'Islande (publié en 1823), qui reçoit un accueil mitigé. Une critique de Charles Nodier, bien argumentée, est l’occasion d’une rencontre entre les deux hommes et de la naissance d’une amitié20. À la bibliothèque de l'Arsenal, berceau du romantisme, il participe

un concours de circonstances miraculeuses, rappelle à bien des égards le Dernier Jour. Mais Hugo ne se contente pas de constater ces hécatombes ; il met très vite sa plume au service de son engagement en la matière : en 1822 déjà il compose Han d’Islande, roman noir dans lequel il raconte la dernière nuit d’un condamné à mort. Il développera également une réflexion édifiante sur le phénomène de l’échafaud dans sa célèbre pièce Cromwell, œuvre fondatrice de l’art romantique en 1827. Et bien

Delorme 1832 : Le roi s'amuse 1833 : Lucrèce Borgia 1833 : Marie Tudor 1835 : Angelo, tyran de Padoue 1838 : Ruy Blas 1843 : Les Burgraves 1882 : Torquemada 1886 : Théâtre en liberté (à titre posthume) Romans : 1818 : Bug-Jargal 1823 : Han d'Islande 1829 : Le Dernier Jour d'un condamné 1831 : Notre-Dame de Paris 1834 : Claude Gueux 1862 : Les Misérables 1866 : Les Travailleurs de la mer 1869 : L'Homme qui rit 1874 : Quatrevingt-treize Poésies : 1822 : Odes et poésies diverses

père à Blois où il meurt trois mois plus tard. Naîtront ensuite Léopoldine (1824), Charles (1826) et François-Victor (1828). Victor Hugo écrit régulièrement des poèmes, des romans et des œuvres théâtrales parmi lesquelles il convient de citer Han d'Islande (1823), Nouvelles Odes (1824), Cromwell (1827), Les Orientales (1829), Le Dernier Jour d'un condamné (1829), Marion Delorme (1829), pièce reçue au Théâtre français mais interdite par le gouvernement.En 1841, après quatre échecs, Victor Hugo est

d'Abydos (ou de Corinthe). Première coquetterie d'étudiant. Les Walkyries. une imitation d'une tragédie de Racine. La Reine de Saba, dont Nerval reprit l'histoire dans Le Voyage en Orient. Nerval a également écrit les adaptations suivantes : Han d'Islande (années 1830), d'après le roman de Victor Hugo. Publié en 1939 et republié par les éditions Kimé en 2007. Jodelet ou L'Héritier ridicule, d'après Scarron, publié par les éditions Kimé en 2002. Le Nouveau genre ou Le Café d'un théâtre, d'après

tous les courants littéraires de son temps, sans jamais se confondre totalement avec aucun ; en effet, allant au-delà de la parodie, Hugo utilise les techniques du roman populaire en les amplifiant et subvertit les genres en les dépassant73 : si Han d'Islande, en 1823, Bug-Jargal, publié en 1826, ou Notre-Dame de Paris, en 1831, ressemblent aux romans historiques en vogue au début du XIXe siècle ils en dépassent le cadre ; Hugo n'est pas Walter Scott et, chez lui, le roman se développe vers l'épopée

très tôt défaillant, lui vaudra de longues années en maison de santé. Ce mariage précipite son frère Eugène dans la folie, une schizophrénie qui conduira à son enfermement jusqu’à sa mort en 183717. Il commence la rédaction la même année de Han d'Islande (publié en 1823), qui reçoit un accueil mitigé. Une critique de Charles Nodier, bien argumentée, est l’occasion d’une rencontre entre les deux hommes et de la naissance d’une amitié18. À la bibliothèque de l'Arsenal, berceau du romantisme, il participe

L'œuvre romanesque a traversé tous les âges de l'écrivain, toutes les modes et tous les courants littéraires de son temps sans jamais se confondre totalement avec aucun. En effet, on trouve toujours chez Hugo une volonté de parodie et de décalage : Han d'Islande en 1823, Bug-Jargal publié en 1826, Notre-Dame de Paris en 1831 ressemblent aux romans historiques en vogue au début du XIXe siècle mais n'en sont pas vraiment ; c'est que Hugo n'est certainement pas Walter Scott ; chez lui en effet, les temps

bastonnade. J’ai soutenu que c’était horriblement scandaleux, mais on m’a dit que je n’y entendais rien, ou que j’étais un ennemi de la religion. Du reste, le climat de Brest est bien plus en harmonie, mais prenez garde : n’allez pas si loin que dans Han d’Islande ! Je vous donnerai des détails plus sérieux, que vous pourrez me demander quand vous m’aurez promis d’être sage . »                               De plus, la vie de Victor Hugo à

l'état mental, très tôt défaillant, lui vaudra de longues années en maison de santé. Ce mariage précipite son frère Eugène dans la folie, une schizophrénie qui conduira à son enfermement jusqu'à sa mort en 1837[15]. Il publie la même année Han d'Islande qui reçoit un accueil mitigé. Une critique de Charles Nodier, bien argumentée, est l'occasion d'une rencontre entre les deux hommes et de la naissance d'une amitié[16]. Il participera aux réunions du Cénacle à la bibliothèque de l'Arsenal, berceau