Haoussa

comme ailleurs en Afrique noire[50]. Mais, selon Diop[51], un trait encore plus singulier commun aux souverains traditionnels africains consiste en « la mise à mort rituelle du roi »[52]. Cette pratique serait attestée, notamment chez les Yorouba, Haoussa, Dagomba, Tchambas, Djoukons, Igara, Songhoy, Shillouks. Selon Diop, les Égyptiens auraient également pratiqué le régicide rituel, qui serait devenu progressivement symbolique, à travers la fête du Sed, un rite de revitalisation de la royauté[53]

peuvent pas appréhender. En revanche, tout devient facile quand l’Occidental comprend, maîtrise et parle une langue africaine ; un exemple en est fourni dans C'était à Tigony : le journaliste, Irlandais que j’ai réellement connu, parlait très bien le haoussa et le kiswahili. Pas un Africain de ces aires linguistiques n’aurait pu tricher avec lui. Sa compagne était une Juive éthiopienne qui parlait aussi le kiswahili ; à l’un, à l’autre ainsi qu’à Dorcas, l’héroïne et au jeune Africain vendeur de journaux

compétences qui fait que les différents pouvoirs d’Etat ne soient pas attribués en même temps à un même groupe. 7 C’est l’hypothèse d’une attribution successive du même pouvoir d’Etat à des groupes différents. 8 - Le langage populaire les qualifie de Haoussa alors qu’on y retrouve de nombreuses ethnies parfois très éloignées ( les Peuhl, les Kotoko, les Moundangs, les Guiziga, etc ) 9 - C’est le groupe qui s’étend du Centre pays au Sud avec une large excroissance à l’Est du pays. 10 - C’est l’appellation

Mandingues) en plaçant auprès d'eux des percepteurs et quelques forteresses avec des soldats armés de fusils. Système colonial rudimentaire. - Les sultanats peuls musulmans du nord du Nigeria  (Sokoto, Kano, Nupé....) existent encore, dominant la masse haoussa. Ce sont des Etats très organisés, d'un type musulman classique : sultan, cour nombreuse (vizirs, trésoriers, chefs de police...), une armée, des taxes agricoles, des tribunaux civils remis à des juges spécialisés à caractère religieux. Cette organisation

dernières années", Boko Haram venait d'être placé par Washington, mercredi 13 novembre, sur sa liste des organisations terroristes. Depuis 2009, les attaques de Boko Haram, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa, et leur répression sanglante ont fait au moins 3 600 morts selon l'ONG Human Rights Watch. Ce groupe terroriste, influencé par Al-Qaida, se tourne depuis quelques années vers le rapt d'Occidentaux. Une stratégie qui n'a pas toujours été la sienne

peuple berbère le plus méridional à savoir les Touaregs. Cette diversité ethnique est la suivante, tant au Niger qu'au Mal : les autochtones sédentaires du grand fleuve, sont d'ethnie mandé ou d’ethnie songhaf-djerma pour l'essentiel, mais aussi haoussa et arbes (ces deux groupes son,t des commerçants) les agriculteurs songhaf-djerma disputent aux Touaregs la prééminence et l'usage des terres et de l'eau les Peuls, autres éleveurs entretiennent des relations ambiguës avec les Touaregs entretiennent

par le roi HOUEGBADJA, fondateur de la dynastie des «Alladahonou».Avec les successions royales et pour des raisons guerrières annexionnistes ou commerciales, diverses ethnies se sont ajoutées aux populations fon d'Abomey. Il s'agit des Mahi, des Haoussa, des Gun, des Yoruba faisant de cette ville une région multiculturelle. La ville est fortement marquée par la tradition royale dont les témoignages sont encore visibles tant au niveau du paysage urbain, de l'organisation spatiale que du peuplement

explique automatiquement le conflit. Le problème des dysfonctionnements de la Fédération, l’exacerbation des passions ethniques, les coups d’Etat de 1966 et les pogroms anti-ibo, la volonté de Lagos de briser le monopole des trois grandes ethnies (Haoussa, Yorouba et Ibo) ont convaincu la Province orientale d’opter pour la sécession. La principale richesse de la Province orientale (le pétrole) devrait aider à la réalisation de ce projet. Dans le cas du Cabinda, ce sont les conséquences des rivalités

contraint en contrepartie « le puissant » à effectuer une redistribution de ses ressources estimées comme un bien public, cela afin d’optenir le prestige qui est lié à la détention éphémère du pouvoir et de la richesse. Au Nigeria, la richesse en pays Haoussa (Nigeria-Bénin), se définit comme l’aptitude à souvent avoir de la chance (le mot arzikidésigne qui désigne en même temps la richesse et la chance). Mais cela peut encore signifier faire circuler de l'argent ou encore le redistribuer cet argent. Du

de vue politique. Cette religion a en effet permis au continent de ne pas trop s'éloigner de ses coutumes ancestrales, contrairement à ce que l'on observera avec le christianisme. Tout au long du 19° siècle, les chefs des tribus dominantes (Peuls, Haoussa) vont utiliser l'islam pour bâtir de grands ensembles politiques. Durant cette période les flux commerciaux et économiques sont très importants et même le commerce entre le Maghreb et l'Afrique noire connaît lui aussi un grand essor. Cependant, autour