Harfleur

mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. 3 Septembre 1847. Victor Hugo, Les Contemplations. Victor Hugo, est l'un des plus grands poètes que la France ait produits, est né à Besançon en

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien

double pour parler de ses propres souffrances, donnant ainsi l’impression de parler d’un autre. Il évite d'exagérer son lyrisme personnel, écrivant par exemple dans : « Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe/ Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur » ( „Demain, dès l'aube… „). comme pour rejeter un sentimentalisme facile. En 1853 ont lieu les séances de tables tournantes chez Delphine de Girardin. Cette expérience permet au poète de se former une nouvelle religion, très précisément évoquée

LA SYNECDOQUE Figure proche de la métonymie: les mots y sont liés par une relation d'inclusion (la partie pour le tout, la matière pour l'objet): Exemples : Voici venir la saison des roses pour désigner l'été. Les voiles au loin desendent vers Harfleur. (Victor Hugo) [ voiles = navires ] LA PERIPHRASE   Elle consiste en ce que l'on désigne des objets non par leur dénomination habituelle, mais par un tour plus compliqué, généralement plus noble, présentant l'objet sous une qualité particulière

Les soleils couchants De tes traîtres yeux, Revêtent les champs, Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Brillant à travers leurs larmes. Les canaux, la ville entière, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, D'hyacinthe et d'or ; Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Le monde s'endort Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Luxe, calme et volupté. Dans une chaude

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo. Pourquoi les bœufs ? Pourquoi les bœufs traînent-ils les vieux chars pesants ?  Cela fait pitié de voir leur gros front bombé

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. I am afraid   De William SHAKESPEARE You say that you love rain, but you open your umbrella when it rains... You say that you love

mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur Elle avait pris ce pli ... Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin; Je l'attendais ainsi qu'un rayon

du voyageur. La succession des différents paysages est également un moyen de montrer un mouvement. Ainsi le paysage finit par devenir maritime avec la synecdoque des « voiles » mise pour les « bateaux », ou encore l’emploi de la ville fluviale « Harfleur ». L'insistance à vouloir partir, soulignée par la répétition des compléments de temps du vers 1 et l'emploi constant du futur, s'explique par le chagrin d'une séparation. Dont le jeu d'alternance entre « je » et « tu » (v. 2, v. 4) va confirmer

nature "par la forêt", "par la montagne"). On peut noter le caractère vague, sauvage et difficile de l'itinéraire suivi. Dans la strophe 3 le changement de paysage (il devient maritime et fluvial, ce que suggèrent "les voiles", et le nom propre "Harfleur") souligne indirectement la progression temporelle. Le mot " tombe " marque le point d'aboutissement, jusque-là inattendu. c) L’itinéraire suivi avec détermination L'itinéraire est exprimé par l'emploi de verbes de mouvement ("je partirai", "j'irai"