Harfleur

double pour parler de ses propres souffrances donnant ainsi l’impression de parler d’un autre. Il refuse tout lyrisme personnel exagéré. Il écrit par exemple dans : « Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe/ Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur » et semble par là rejeter tout sentimentalisme facile. Quel est le destinataire de Pauca meae ? Sa fille Léopoldine d’abord à laquelle Hugo s’adresse. Hugo écrit par exemple « vois-tu, je sais que tu m’attends ». Une façon d’interpréter ce vers

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Oh ! Quand je dors .. Oh ! quand je dors, viens auprès de ma couche, Comme à Pétrarque apparaissait Laura, Et qu'en passant ton haleine me touche

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. « Derniers vers » d’Alfred De Musset L'heure de ma mort, depuis dix-huit mois, De tous les côtés sonne à mes oreilles, Depuis dix-huit mois

parler de ses propres souffrances donnant ainsi l’impression de parler d’un autre[15]. Il refuse tout lyrisme personnel exagéré. Il écrit par exemple dans [16] : « Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe/ Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur » et semble par là rejeter tout sentimentalisme facile. Quel est le destinataire de Pauca meae ? Sa fille Léopoldine d’abord à laquelle Hugo s’adresse. Il écrit par exemple « vois-tu, je sais que tu m’attends »[17]. Le poète ne semble plus à même

fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, 1847

" par la forêt ", " par la montagne "). On peut noter le caractère vague, sauvage et difficile de l'itinéraire suivi. Dans la strophe 3 le changement de paysage (il devient maritime et fluvial, ce que suggèrent " les voiles ", et le nom propre " Harfleur ") souligne indirectement la progression temporelle. Le mot " tombe " marque le point d'aboutissement, jusque-là inattendu. 3. L'itinéraire suivi avec détermination L'itinéraire est exprimé par l'emploi de verbes de mouvement (" je partirai

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Max Jacob (1876-1944) Le départ Le départ Adieu l'étang et toutes mes colombes Dans leur tour et qui mirent gentiment Leur soyeux plumage

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Sa vie : Victor Hugo est, sans aucun doute, le personnage le plus illustre ayant vécu dans les îles anglo-normandes. Il est connu dans le monde

nature "par la forêt", "par la montagne"). On peut noter le caractère vague, sauvage et difficile de l'itinéraire suivi. Dans la strophe 3 le changement de paysage (il devient maritime et fluvial, ce que suggèrent "les voiles", et le nom propre "Harfleur") souligne indirectement la progression temporelle. Le mot " tombe " marque le point d'aboutissement, jusque-là inattendu. c) L'itinéraire suivi avec détermination L'itinéraire est exprimé par l'emploi de verbes de mouvement ("je partirai", "j'irai"