Harfleur

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur Ce poème est écrit par Victor Hugo, poète français né à Besançon le 26 février 1802 et mort à Paris le 22 mai 1885. Victor Hugo est considéré comme

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. HUGO

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Analyse du poème : Ce poème évoque la mort de Léopoldine la fille de Victor Hugo qui est décédée et de l'amour inconditionnel que porte l'auteur

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Chatterton(SAND) Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme, Que Chatterton

différents « j'irai par », « par la forêt », « par la montagne » au vers 3. On peut également noter le caractère vague, sauvage et difficile de l'itinéraire choisi. Dans la strophe 3 il y a un changement de paysage (maritime et fluvial) « les voiles », « Harfleur ». Cela souligne une progression temporelle, le mot « tombe » marque le point d'aboutissement. Et enfin l'itinéraire suivi avec détermination, qui est exprimé par l'emploi des verbes de mouvements « je partirai » au vers 2, « j'irai » au vers 3

parler de ses propres souffrances donnant ainsi l’impression de parler d’un autre[16]. Il refuse tout lyrisme personnel exagéré. Il écrit par exemple dans [17] : « Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe/ Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur » et semble par là rejeter tout sentimentalisme facile. Quel est le destinataire de Pauca meae ? Sa fille Léopoldine d’abord à laquelle Hugo s’adresse. Il écrit par exemple « vois-tu, je sais que tu m’attends »[18]. Le poète ne semble plus à même

mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. 3 septembre 1847 Ô Charles, je te sens près de moi... Victor Hugo (1802-1885) Recueil : L'année terrible *** Ô Charles, je te sens près de moi

mort, en fin de poème, efface toute ambiguïté sur les intentions de l'auteur. En effet, il joue sur l'homophonie « du soir qui tombe » et de la « tombe » de sa fille. Cette homophonie donne des rimes riches à la dernière strophe : « qui tombe / vers Harfleur / sur ta tombe / en fleur ». Cela accentue le caractère funèbre de ce poème, qui semblait être dissimulé dans la première et la deuxième strophe. Cette ultime strophe traduit la réalité de la situation, le recueillement funèbre. Par ailleurs, l'emploi

de cité qui servent de relais à l’administration romaine. Leur organisation politique se calque sur Rome. Se développe aussi tout un réseau d’agglomérations secondaires devenues aujourd’hui de petites villes : Breviodurum (Brionne), Caracotinum (Harfleur), Augusta (Eu) … Les empereurs puis les notables gallo-romains dotent ces premiers foyers urbains d’une parure monumentale : théâtres, thermes, amphithéâtres, temples… De longues routes rectilignes (les fameuses voies romaines) relient les grands

une métonymie particulière qui consiste à désigner un objet par une partie de celui-ci ou à évoquer un ensemble par un seul de ses éléments. Elle établit un rapport d'inclusion entre deux termes. Exemple : "Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur." La synecdoque désigne une partie (les voiles) pour un tout (le bateau). (Victor Hugo, Les Contemplations, 1856) c. La périphrase La périphrase est une formulation qui nomme un être ou un objet en utilisant plus de mots que nécessaire. Exemple