Harmonie imitative

l’entretenir. Il y a ici également le thème de la nature. - La forêt et le bûcheron (p.375) : Le bûcheron fait une hache avec le bois de la forêt pour ensuite la détruire. Nous retrouvons ici le même thème, la condition du bonheur est de vivre en harmonie avec l’environnement, et ne pas détruire cette nature par inconscience. - Le philosophe scythe (p.378) : Il vaut mieux être mesuré dans sa manière de penser que d’être radical. Il faut donc mettre en avant de la mesure et de la médiocrité (cf. Épicure)

de richesse. Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances), le jeu du refrain (comme dans la ballade ou le Pont Mirabeau d’Apollinaire) ou la correspondance entre le son et le sens avec les harmonies imitatives (exemple fameux : « Pour qui sont ces serpents… » Racine) ou les rimes sémantiques (automne/monotone). Le poids des mots Le poète exploite toutes les ressources de la langue en valorisant aussi les mots par leur rareté et leur nombre limité

valeur sociale qu’en parcourant un triple mouvement de surgissement inventif, de propagation par répétition imitative, et de sédimentation adaptative. Ces trois étapes ne peuvent toutefois pas être envisagées selon une succession linéaire, dans la mesure où, d’une part, l’invention elle-même apparaît comme une connexion de différents mouvements imitatifs, d’autre part, la diffusion imitative de l’invention est moins une réitération du même qu’une production de différence dans les individus imitateurs

l’esprit est une lumière 4. DONNER PLUS DE DÉTAILS SUR UNE RÉALITÉ, DE L’ÉVOQUER SANS LA NOMMER. 4 - PÉRIPHRASE : exprime en plusieurs mots ce qu’un seul pourrait dire. Ex : La force idiote a le dessus. (Force idiote = les nazis) 5 - HARMONIE IMITATIVE : Consiste à traduire par les sonorités employées le son réel qui est évoqué dans la phrase. 6 – ANAPHORE : reprise d’un mot ou d’une expression en début de phrase, de vers, de strophe… Ex : Tout est d’airain, tout est de fer. 7 – L’ANTITHÈSE :

versification aide les trouvères à mémoriser de longs textes, éventuellement chantés, et favorise, en même temps, un cheminement de pensée quelque peu raide pour les auditeurs . L’assonance, quant à elle, contribue pour le poète à former une harmonie imitative et permet de frapper davantage le lecteur en renforçant la suggestion de certaines impressions visuelles et auditives. À l’aide de l’emploi de l’ assonance, le poète rend le combat plus intense et ardent, et chante les louanges du guerrier,

(interprétation). Commenter un procédé de style Un procédé stylistique doit toujours être mis en relation avec son importance et son sens dans le texte : quel effet, quelle impression crée-t-il ? à quoi sert-il ? que traduit-il ? (exaltation, harmonie, équilibre, rigidité, monotonie, traduction d’un sentiment ou d’un état…) Il convient de lier dans une même phrase la qualification de la construction et l’interprétation, en citant les mots essentiels qui soutiennent le procédé ou la construction

au conte de Perrault qui s’intitule “Les fées”. Le souvenir d’amour prend une grâce un peu mièvre quand est évoquée la «petitesse» de son «pied charmant». Le vers «Les grands chars gémissants qui reviennent le soir» est remarquable par l’harmonie imitative que créent les coupes régulières qui le divisent en quatre groupes égaux. La pensée du cycle éternel de la vie dans lequel sont emportés tous les êtres s’impose alors, Hugo semblant s’inspirer du “Sermon sur la mort “ de Bossuet : «Tout nous rappelle

vernis d'érudition mal assimilée. Qu'il suffise de dire que les sonorités [BR], [TR], [R] grincent, craquent et roulent (d'ailleurs, ne dit-on pas rouler les R) comme les pesants chariots qui s'ébranlent. À la rigueur, on pourra parler d'harmonie imitative... Le deuxième quatrain recadre la scène. En terme cinématographique, on parlerait d'un zoom. Dans le langage scolaire en usage aujourd'hui, on parlera d'une focalisation. Cet effet est encore renforcé par l'utilisation du présent de l'indicatif

rythme binaire parfaitement régulier des autres vers. On passe de la solennité grandiloquente et parodique (v.1 – 3) à la levée des masques et au prosaïsme. Le vers 13 renforce l’effet incantatoire par l’emprunt à d’autres langues , et l’harmonie imitative du vers 12 est renforcée par les consonnes brutales : p . t . d . Noter également dans la dernière strophe la construction contenant des compléments commençant par « où » (4 récurrences), qui se concrétisent par le verbe « te dira » au dernier

conduit comme un insecte maléfique qui suce le nectar des fleurs, la sève ou le sang avec sa «trompe immonde» (mais la qualifierait-il lui-même ainsi?). Dans ce vers, on remarque combien Baudelaire excelle à jouer sur les sonorités, à créer une harmonie imitative : les allitérations des consonnes brutales («p», «t» et «d») et l’assonance en «on» («pompé», «trompe», «immonde») rendent plus sensible la violence de l'acte. Quatrième strophe Au vers 13, le refrain «Souviens toi !» revient plus rapidement