Harmonie imitative

criantes). Ces harmonies chromatiques, parlons-en. Goethe, Itten, Albers et d'autres ont cherché à définir les relations d'harmonie qui résultent du voisinage de certaines couleurs. Celles-ci peuvent avoir un lien de parenté (une composante commune) ou au contraire s'opposer par contraste. Un Américain à Paris est un véritable récital de l'utilisation formelle et esthétique des harmonies. En témoigne les scènes de danse introduisant Lise (réalisées par ailleurs par Gene Kelly), où harmonies consonantes

accueillant et érotique. Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; → Ce vers construit un monde paradisiaque à l’image d’un jardin d’Eden Le parallélisme de la proposition instaure l’idée que cette Nature est harmonieuse et équilibrée. Mais cette harmonie n’empêche pas une certaine forme d’exubérance, d’étonnement comme en témoignent les adjectifs « singuliers » et « savoureux ». Les arbres « singuliers » rappellent le titre du poème « parfum exotique ». Ici, l’arbre est exotique au sens étymologique

l’inversion d’un mot peut être un moyen de le mettre en valeur. Toute place inhabituelle veut créer un effet ; à vous de dire lequel. Places stratégiques : début, centre, fin, du vers, de la phrase, du texte. • Sonorités : assonance, allitération, harmonie imitative, diérèse, synérèse, effet d’écho, rime interne, paronomase (effet sonore produit par des paronymes, c’est-à-dire des mots qui ne diffèrent que par un ou quelques phonèmes : imminent / éminent, accident / incident, etc.), sonorité longue ou brève

tout lyrisme et qui insiste sur la souffrance physique du personnage. Le réalisme de la mort d’Emma est accentué par les allitérations en f, en s, et en r, qui reproduisent phonétiquement l’agonie d’Emma( harmonie imitative)  ; S a poit r ine au ss itôt s e mit à haleter r apidement, sans l’e ffr

| | |L'allitération est la répétition du même son-consonne. Son rôle essentiel est de rythmer le vers, de constituer une trame sonore du poème. Elle peut| | |créer une harmonie imitative: elle évoque alors le bruit que ferait ce dont le poème parle. Elle peut aussi suggérer une impression: c'est | | |l'harmonie suggestive. Elle peut enfin produire un effet humoristique. L'allitération sert d'abord à mettre en évidence

dans la mesure où Baudelaire donne à l'Espérance quatre syllabes (accent sur « ran », dans « Espérance »), et au comparant huit syllabes. Les nasales restent nombreuses. Les coups d'ailes sur les plafonds du cachot sont reproduits par une harmonie imitative en [t] et en [p], au v. 8. 4ème strophe : Au moment descendant des trois premières strophes (du ciel à la terre, le mouvement de la pluie) succède le mouvement ascendant effectué par le « hurlement » des cloches. Le verbe « sautent » est

une voix sourde [?] embarrassée, hésitante mais plus forte » En effet, le langage poétique n?est pas celui de tous les jours. Ce n?est pas seuls les mots employés qui font sens, mais aussi leurs sonorités, leurs rythmes, leurs organisations. L?harmonie imitative est une figure de style qui consiste à « accorder », en quelque sorte, la musique des mots avec leur sens. Ainsi, dans Andromaque, Racine écrit-il « Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur nos têtes », une allitération en « s » qui évoque

évidente, d’autant plus que le poème emploie peu de mots différents (grande économie de mots, vocabulaire réduit donc répétitif). De plus, les sonorités sont graves, voire plaintives : [in] comme dans un gémissement, [r] comme dans un râle (harmonie imitative) ; ce qui contribue à conférer un ton tragique à ce poème (présence de la mort inéluctable). Enfin, toutes les répétitions sont des procédés d’insistance, qui visent donc à marquer les esprits. NB: Il est intéressant d'étudier la construction

dont on peut lire le sujet, le nom de l'auteur, du dédicataire dans un mot vertical formé par les initiales de chacun des vers. ALLITÉRATION: répétition des mêmes phonèmes, de mêmes syllabes pour produire un effet, par exemple un effet d'harmonie imitative. Ex. : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes? ANACOLUTHE: rupture volontaire de construction syntaxique. Ex.: Le roman n'est pas pressé comme au théâtre. fin de l'albatros de Baudelaire: Exilé sur le sol au milieu des huées, /

consonnes. -      Assonance : répétition significative de voyelles. -      Enjambement : décalage entre la structure syntaxique et la structure du vers qui pousse à lire le vers suivant. -      Euphonie : association agréable de sons. -      Harmonie imitative : correspondance entre des sonorités et le sens du texte. -      Prononciation des « -e » : On ne le prononce pas suivi d’une voyelle. On le prononce suivi d’une consonne. On ne le prononce pas en fin de vers. -      Noms des vers : 1 :