Hegel Affaire Sérieuse

harmonie»3. Cette quête d'un ordre adapté à notre monde instable, bien qu'encore inachevée, apporte un élément de satisfaction aux espoirs qu'invoquait Emmanuel KANT dans son Projet de paix perpétuelle : «si c'est un devoir et s'il existe une espérance sérieuse de réaliser l'ordre du droit public, (...) la paix perpétuelle qui suivra ce que l'on a nommé à tort jusqu'ici des traités de paix n'est pas une idée creuse, mais un problème qui, solutionné peu à peu, se rapproche constamment de son but»4. A

naturel).De plus, on se demande cmt résoudre les conflits entre droit naturel et droit positif, il y a un pb avec l’application. Les positivistes ont une vision scientifique du droit. Il le voit tel qu’il est et non pas tel qu’on voudrait qu’il soit. HEGEL : « fondement de la philosophie du droit » -> suprématie de l’Etat. Le droit est un attribue de l’Etat qu’on ne doit pas contester. Il est droit parce que l’Etat en a décidé ainsi. IHERING : pour lui le droit est une politique de la force, l’expression

"chose publique" et de manipuler les citoyens. Ils sont alors considérés comme des "fossoyeurs" de la démocratie (Rousseau, Guizot, Madison, Schmitt...). Cette mauvaise image est accrue par les liens fréquents entre les partis politiques et les "affaires" de corruption et les achats d'allégeances... Perçus comme des organisations éloignées des préoccupations du plus grand nombre, les partis politiques sont pourtant des éléments essentiels des régimes démocratiques (Tocqueville...) (*- Cet article

essentielle qui concerne tout homme. Texte n°2 : Hegel, Introduction à l'esthétique, Chapitre premier : La conception de l'art ; Deuxième section : Les idées courantes sur la nature de l'art ; 2. Éveil de l'âme, traduction S. Jankélévitch, Flammarion, 1979, p. 41. • l.11 : « L'art renseigne sur l'humain ». Que veut dire Hegel ? Le contenu de l'art n'est rien d'autre que le contenu de l'esprit, tout le contenu de l'esprit

le positivisme étatique a &t& affirmé avec le plus de force au 19e siècle. D'abord, par le philosophe Hegel, puis par le juriste Ihering. Pour ces deux auteurs, la règle de droit est l'expression de la volonté de l'Etat, et l'Etat a la force pour se faire obéir. Cette doctrine met en péril les libertés individuelles de l'Homme. Le culte de l'Etat, inspiré de la philosophie de Hegel,a conduit aux totalitarismes de l'Allemagne national-socialiste et de l'Italie fasciste, et elle inspire les

corvée du travail, il se forme une CLASSE libérée du travail directement productif qui se charge des affaires communes de la société : direction du procès de travail, administration de l'État et des affaires politiques, justice, science, beaux-arts, etc. C'est la loi de la division du travail qui est donc à la base de la division en classes 3 . » 1 2 3 Cf. MARX, Critique du droit politique de Hegel, in MEGA (Marx-Engels Gesamtausgabe), 1/1, p. 497. ENGELS, Anti-Dühring, in Werke, 20, pp. 271-272

pouvait se répéter. Il est né en 1813 et est mort en 1883. Il a fait des études juridiques et il passe ensuite à des études philosophiques. Il est membre d’un mouvement nommé « les jeunes hégéliens ». Hegel avait publié un pamphlet dans les années 1800 qui s’appelait la constitution d’Allemagne. Hegel voulait créer l’Allemagne en se dotant d’une constitution juridique et politique moderne. Il va se lancer dans le journalisme et va publier la gazette rénale. Cela lui vaut des interdictions : il sera

|90 | |Affrontement ou dialogue entre les civilisations |94 | |Chapitre 4. L'avenir de la conduite des affaires mondiales |101 | |Les défis |104 | |Les réponses

la peur). En quoi ces nouveaux conflits ont influencé les RI ? On peut isoler au moins 3 éléments : ces conflits ont tout d'abord remis en cause un principe établit dans les RI. Celui de le non-ingérence de la communauté internationale dans les affaires intérieures d'un Etat. En plus simple, une guerre civile est une guerre intérieure. Elle ne permet donc pas sauf exception la plupart du temps pour les organisations humanitaires, aux autres Etats d'intervenir. De manière simple, jusqu'au début des

Orient, et Schopenhauer n'a fait qu'interpréter à l'usage de l'Occident les enseignements des livres indous. Mais on peut leur répliquer tout aussi justement qu'il n'a fait qu'interpréter les enseignements des Évangiles. Son éthique est une tentative sérieuse d'application de la vertu chrétienne par excellence au principe moral établi sur une base philosophique. Sans intervention de dogme, de religion, de dieu, en vertu d'une métaphysique purement humaine, il affirme la bonté comme âme de la morale. Aucun