Heinrich Wölfflin

tendance dite « classique » de la fin du XVIIe siècle, à savoir proportion, harmonie, équilibre et symétrie. Certains historiens d’art, comme Jakob Burckahrdt, ont considéré le baroque comme l’expression décadente de l’art renaissant, jusqu’à Heinrich Wölfflin, son disciple, qui a constaté le premier, dans ses Principes fondamentaux de l’histoire de l’art (1915), les différences entre l’art du XVIe siècle et celui du XVIIe siècle, sans toutefois pouvoir catégoriser ces changements. L’art baroque

Renaissance à l’insu de l’historien Jacob Burckhardt. C’est en 1878 que le style baroque  fait son entrée dans le Dictionnaire de L’Académie Française et que la définition perde un peu de son caractère dépréciatif[]. Le baroque a été défini par Heinrich Wölfflin comme l’époque où l’ovale remplace le cercle, où les effets de couleur et de peinture commencent à devenir de plus en plus importants. De plus, ce style est encouragé par l’église catholique romaine, en effet, les artistes étaient autorisés

tendance dite « classique » de la fin du XVIIesiècle, à savoir proportion, harmonie, équilibre et symétrie. Certains historiens d'art, comme Jakob Burckahrdt, ont considéré le baroque comme l'expression décadente de l'art renaissant, jusqu'à Heinrich Wölfflin, son disciple, qui a constaté le premier, dans ses Principes fondamentaux de l'histoire de l'art (1915), les différences entre l'art du XVIesiècle et celui du XVIIesiècle, sans toutefois pouvoir catégoriser ces changements. L'art baroque comprend

goût du jour les mignardises et le style Louis XV et qu’est né, ce que nous appelons le style néo-baroqueNote 5 : la réhabilitation peut commencer et Wölfflin écrire son œuvre pour nous éclairer sur ce qu’est ce baroque si complexe, tourmenté, irrégulier et, au fond, plus fascinant que bizarre… L’historien d’art d’origine suisse Heinrich WölfflinR 3 (1864-1945), dans Renaissance et BaroqueA 3, définit le baroque comme un « mouvement importé en masse », un art antithèse de l’art de la RenaissanceNote

ensuite appliqué à la peinture et à la sculpture de cette même période. Le rôle de Heinrich Wölfflin dans la constitution du concept artistique du baroque a été immense; il avait été précédé pour ce qui est de l’emploi du terme par J. Burckhardt qui, en 1855, appelait baroque l’architecture de la période de décadence de la Renaissance. Dès son premier ouvrage sur le baroque, Renaissance und Barock, 1888, Wölfflin parle aussi d’un baroque littéraire (il opposait l’Orlando Furioso de l’Arioste au Gérusaleme

plus sérieux, le néoclassicisme. Les critiques l’ont condamné comme «sans goût, frivole, et symbole d'une société corrompue ». Il a totalement disparu avec la Révolution française en 1789, laissant alors la place au style néoclassique. Pour Heinrich Wölfflin, c’est une nuance du baroque, mais pour Hans Sedlmayr et R. Hitchcock puis Philippe Minguet, le rococo est une catégorie de style autonome. Le rococo serait autant distinct du baroque qui le précède, que du néoclassicisme qui le suit. Des personnalités

les effets dramatiques, la tension, l’exubérance et la grandeur. Il poursuit le mouvement artistique de la Renaissance artistique, le néoclassicisme lui succède à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle. 2. Le baroque a été défini par Heinrich Wölfflin comme l’époque où l’ovale remplace le cercle au centre de la composition, un équilibre substitué à la centralisation, où les effets de couleur et de peinture commencent à devenir de plus en plus primordiaux. Quelques analogies d'ordre général

comme une sorte de substrat d’un artiste, d’une religion, d’une philosophie, ou même d’une civilisation entière. Pour Panofsky cette valeur ne peut être comprise que par une excellente connaissance des sources littéraires. Il s’oppose donc ici à Heinrich Wölfflin (1864-1945) et au formalisme. Lui-même élève de Von Schlosser (1866-1939), Panofsky est toutefois plus clément envers Alois Riegl (1858-1905) à qui il reprend l’épineux concept de Kunstwollen. En effet, là où les théories formalistes gomment

BEYAERT-GESLIN Jean-François BORDRON Stefania CALIANDRO Maria Giulia DONDERO Umberto ECO Jean-Marie FLOCH Jacques FONTANILLE Nelson GOODMAN Algirdas Julien GREIMAS GROUPE Μ Jean-Marie KLINKENBERG Odile LE GUERN Victor STOICHITA Heinrich WÖLFFLIN Presses Universitaires de Limoges 39C, rue Camille Guérin 87031 LIMOGES cedex tél : 05 55 01 95 35 fax : 05 55 43 56 29 mél : pulim@unilim.fr site : www.pulim.unilim.fr Nouveaux Actes Sémiotiques ISSN - 1961-8999 Maria Giulia

mis en œuvre. Le mot « baroque », est d’origine portugaise :  Barroco   , qui signifie la joaillerie, c’est-à-dire « perle de forme irrégulière » . Le Baroque est parfois associé à une certaine dégénérescence. Le style Baroque est défini par Heinrich Wölfflin de manière plutôt positive dans Renaissance und Barok (1888). Le contexte historique sont les guerres de religion, entre 1560 et 1598, qui opposent alors les Catholiques et les Protestants. Le baroque se traduit par une angoisse, une omniprésence