Heinrich Wölfflin

puis, à travers le néoclassicisme, dans tout le monde occidental. C'est précisément le Baroque que les théoriciens ont défini, à partir du XIXe siècle, en l'opposant à ce qu'ils ont nommé art classique, par analogie avec la littérature. Pour Heinrich Wölfflin (Principes fondamentaux de l'histoire de l'art, 1915), le baroque, qui représente l'aspect actif et positif de la création, est tourné vers des formes ouvertes, tandis que l'art classique est un art linéaire, aux formes fermées ; cette opposition

signifier une posture fonctionnaliste « objective » et résolument pragmatique en matière de conception d’objets, qui tendait à une réforme de la société industrielle sur elle-même. « La nouvelle ligne vient servir une nouvelle objectivité », Heinrich Wölfflin. Lissitzky n’éprouvait nul besoin de « restyler » des objets non-manufacturés comme le téléphone, quoiqu’il ait rejeté l’utilitarisme « anti-art ». La pièce est là pour l’être humain, non l’être humain pour la pièce. Lissitzky tomba malade

les exagérations du style baroque. Il faut préciser que jusqu’au XIXe siècle cette dénomination n’existe pas et que les historiens allemands sont les premiers qui utilisent le terme rococo. Jusqu’alors tout le monde parlait du goût moderne. Heinrich Wölfflin écrit Renaissance und Barock (1888) et Cornelius Gurlitt Die Geschiche des Barockstiles, des Rokoko und des Klassizimus (1889). Toutefois ils ne présentent pas le rococo comme un style autonome, mais comme une manifestation du baroque. Pour refléter

cinéastes, comme André Téchiné, Alain Resnais, Nanni Moretti, Takeshi Kitano ou encore Tim Burton furent influencés par le cinéma mental26. Mouvements et écoles Un mouvement au cinéma peut être entendu comme une manière de ressentir l’œuvre. Heinrich Wölfflin les appela initialement « bouleversements du sentiment décoratif27 ». Gilles Deleuze a remarqué, dans son livre L’Image mouvement, que les mouvements cinématographiques marchaient de pair avec les mouvements en peinture28. Le cinéma classique

précises. On parlera alors de «contours linéaires». Soit il les rend floues et imprécises. On parlera alors de «contours picturaux». J’emprunte l’opposition «linéaire»/«pictural» à l’un des pères fondateurs de l’Histoire de l’Art, le Suisse Heinrich Wölfflin, qui a élaboré une série d’oppositions binaires destinées à fournir des instruments d’analyse stylistique (1864/1945, Kunstgeschichtliche Grundbegriffe, 1915). Traduits de l’allemand, les vocables «linéaire» et «pictural» ne sont peut-être pas

tendance dite «classique» de la fin du XVIIe siècle, à savoir proportion, harmonie, équilibre et symétrie. Certains historiens d’art, comme Jakob Burckahrdt, ont considéré le baroque comme l’expression décadente de l’art renaissant, jusqu’à Heinrich Wölfflin, son disciple, qui a constaté le premier, dans ses Principes fondamentaux de l’histoire de l’art (1915), les différences entre l’art du XVIe siècle et celui du XVIIe siècle, sans toutefois pouvoir catégoriser ces changements. L’art baroque comprend

tendance dite «classique» de la fin du XVIIe siècle, à savoir proportion, harmonie, équilibre et symétrie. Certains historiens d’art, comme Jakob Burckahrdt, ont considéré le baroque comme l’expression décadente de l’art renaissant, jusqu’à Heinrich Wölfflin, son disciple, qui a constaté le premier, dans ses Principes fondamentaux de l’histoire de l’art (1915), les différences entre l’art du XVIe siècle et celui du XVIIe siècle, sans toutefois pouvoir catégoriser ces changements. L’art baroque comprend

on trouvera d’utiles aperçus au tome Ier de J. Janssen, Geschichte des deutschen Volkes beim Ausgang des Mittelalters (Fribourg-en-Brigau, 1878, in-8° ; 19e-20e édition revue par L. von Pastor, 1913), traduction d’après la 14e édition, par G.-A. Heinrich et Mme E. Paris, sous le titre : L’Allemagne et la Réforme, t. I (Paris, 1887, in-8°) ; mais c’est seulement avec le règne de Maximilien que débute l’essentiel du livre. Le grand manuel d’histoire d’Allemagne publié en 1891-1892 par Bruno Gebhardt

VISCHER (F. Th.) V013LER (K.) W WEBER (Alfred) WEBER (Max) WEBER (W.) WEIPPERT (G.) WELLHAUSEN (J.) WENCK (M.) WIESE (A. von) W1LAMOWITZ-MOELLENDORF (U. von ) WILDE (0.) WILLBRANDT WINCKELMANN (J.) WINCKELMANN (J--J.) WINDELBAND WÖLFFLIN WOLTMANN (L.) WUNDT (W.) INDEX DES MATIÈRES Retour à la table des matières Abandon Absolutiste Abstraction; - généralisante; - isolante. Accident, accidentel Accord Acte Action; - rationnelle; homme d'-; - réciproque. Activité;

contenu, le signifié) Figure 6.6 – Les niveaux d’analyse ou de définition d’un univers de marque © Dunod – La photocopie non autorisée est un délit Dans ce domaine, la contribution de Jean-Marie Floch, qui a remis à jour les travaux de Heinrich Wölfflin, fut essentielle. On notera qu’en général, les marques nord-européennes – Jil Sander, Ikea, Helmut Lang, BMW – et nord-américaines – Calvin Klein, Donna Karan, Coach – ont une esthétique de type classique, caractérisée picturalement par : – des