Heureux Vieillesse

une oeuvre d'anticipation centrée sur l'eugénisme et ses horribles possibilités. Dans le futur, Huxley imagine un monde divisé en castes, génétiquement sélectionnées, où tout le monde est heureux, et sert la société en affichant un sourire béat. Plus aucun de nos problèmes n'existe : maladie, pulsions, vieillesse... N'est-ce-pas cela le bonheur ? Violente critique de notre sociéte , "le meilleur des mondes" est surprenant, et clame haut et fort que l'anticipation est un genre à part entière.

sérail, où tout m’inspirait le regret de ce que j’avais perdu : je me sentais animé à chaque instant ; mille grâces naturelles semblaient ne se découvrir à ma vue que pour me désoler. Pour comble de malheurs, j’avais toujours devant les yeux un homme heureux. Dans ce temps de trouble, je n’ai jamais conduit une femme dans le lit de mon maître, je ne l’ai jamais déshabillée, que je ne sois rentré chez moi la rage dans le cœur et un affreux désespoir dans l’âme. Voilà comme j’ai passé ma misérable jeunesse

beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses. Cette superbe puissance ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer combien elle peut en toutes choses, a établi dans l'homme une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres. Elle fait croire, douter, nier la raison. Elle suspend les sens, elle les fait sentir. Elle a ses fous et ses sages. Et rien ne nous dépite davantage que de voir qu'elle remplit

Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. - Proverbe français Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. A l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. - John Lennon Les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. - Madame de Sévigné Les seuls gens qui existent sont ceux

réellement été transformé. Et si on regarde bien, chaque technique occasionne des changements, plus ou moins importants. Par contre, certains traits de la nature humaine ont toujours été présents, et semble être inaltérables: on aime, on veut être heureux, et on cherche à éviter le mal. Certaines transformations ne sont donc qu’apparentes. Il est dans sa nature d’avoir différentes cultures, et les développements techniques en font parties. Pourtant, certaines techniques ont permis à l’homme de se découvrir

événement survienne, qu’il soit heureux ou malheureux : ainsi j’ai tant de chances de mourir du cancer du poumon si je fume, ce qui ne semble pas une issue bien heureuse ! Le bon-heur, la bonne rencontre, pourraient-ils être, de façon contradictoire et absurde, la rencontre du malheur ? Ne retrouvons-nous pas ici le sort d’un grand nombre de joueurs du loto qui rencontrant, par l’effet du hasard, ce qu’ils croient être leur chance comprise comme événement heureux, se trouvent en fait en présence

» (p 52, L 28) D’ailleurs, Mme Rosa parle le juif, l’arabe et le français. « On parlait surtout le juif ou l’arabe…ou alors le français » (p 89, L 4) « Tu dois être le seul Arabe au monde à parler yiddish » (p 254, L 5) L’amour, la peur, la vieillesse, et l’euthanasie sont également des thèmes touts aussi prédominants ; Au début Mohamed demande à Mr Hamil si on peut vivre sans amour, il lui répond que oui et il se met à pleurer parce qu’il le croit, mais au fil de l’histoire il va apprendre

; mais la vieillesse ne protège ni ne console, et mon âme a d’autres exigences. » La première partie de la phrase laisse entrevoir un espoir à son rêve. Mais le « mais » juxtaposé par un point virgule plutôt que par une simple virgule marque une vraie rupture dans cette espoir, c’est une désillusion pour Marguerite. De plus l’utilisation du passé dans la première partie de la phrase laisse penser, avant même de lire la suite, à la disparition de cet espoir. Quand elle dit « La vieillesse ne protège

elle prend correctement ses médicaments grâce à Joss qui s’occupe d’elle comme si elle était sa patiente. En fermant le livre, ces quatre personnes qui étaient très solitaires, se retrouvent pour former une petite « famille » et semblent enfin heureux. Morceau choisi : Chapitre 40 : « Beaux bocaux », page 161-162. Dans ce passage, Tom remplace dans le jardin de ses voisins, les plants de tomates qu’il a chapardés précédemment par des bocaux de sa propre sauce tomate. Il se sent coupable d’avoir

hommes à accepter la condition dans laquelle ils se trouvent. Prendre conscience que la douleur est « naturelle » et « inévitable » permettrait à l’homme d’amoindrir les souffrances qu’il éprouve lorsqu’il multiplie les efforts pour essayer d’être heureux. L’« indifférence stoïcienne » dont parle Schopenhauer serait le moyen de comprendre qu’il n’existe pas de bonheur durable. En réalité, la volonté de l’homme est un frein au bonheur parce que celle-ci est insatiable et donc impossible à satisfaire