Hezbollah

législatif, tandis que la laïcité recule dans le domaine juridique. Des islamistes conquièrent le pouvoir en 1979 à l’occasion de la révolution chiite iranienne que dirige l’ayatollah Khomeiny (biographie). L’Iran finance alors les groupes terroristes du Hezbollah libanais et palestinien ainsi que le Djihad islamique en Israël, ce qui aggrave le conflit israélo-palestinien. Les islamistes peuvent également accéder légalement au gouvernement comme en Turquie avec le parti du Refah de Necmettin Erbakan, premier

ou développe son influence à travers des réseaux comme Al Qaida : a) en Afghanistan : suite à l’invasion de 1979, essor de groupes islamistes qui mènent le djihad contre les Soviétiques et prennent le pouvoir (Talibans) ; b) au Proche-Orient (Hezbollah libanais, Hamas en Palestine) c) en Afrique (ex ; au Niger ou au Mali au début des années 2010) C. Le tournant du 11 septembre 2001 *Un rapide point sur les événements en eux-mêmes… *…avant de présenter les conséquences pour la région : l’interventionnisme

o L’intervention israëlienne au Liban à partir de 1978 : " l’opération Litani " : L’occupation du Sud Liban par l’armée israëlienne a davantage été dictée par la volonté de contrôler une zone de sécurité pour réduire les nombreuses attaques du Hezbollah que de s’approprier le Litani. o L’eau n’a pas été la raison principale du contentieux entre ces 3 pays mais continue à être une arme et un enjeu notamment à des fins de mobilisation idéologique, comme le montre l’exemple du rôle joué par

Caire et d’autres capitales pétro-monarchi- ques. Nul gouvernement du front du refus ne cherche à intervenir militaire- ment pour soutenir la révolte palestinienne (pas même la Syrie, qui se contente d’instrumentaliser, encore qu’avec modération, le Hezbollah liba- nais pro-iranien) ; seule Riyad propose, dans le contexte des pressions améri- caines de l’après-11 septembre, un plan de paix incluant l’Etat juif (février 2002). Aucun régime arabe ne chute du fait d’émeutes en faveur des Palesti- niens;

ou développe son influence à travers des réseaux comme Al Qaida : a) en Afghanistan : suite à l’invasion de 1979, essor de groupes islamistes qui mènent le djihad contre les Soviétiques et prennent le pouvoir (Talibans) ; b) au Proche-Orient (Hezbollah libanais, Hamas en Palestine) c) en Afrique (ex ; au Niger ou au Mali au début des années 2010) C. Le tournant du 11 septembre 2001 *Un rapide point sur les événements en eux-mêmes… *…avant de présenter les conséquences pour la région : l’interventionnisme

ni orientale, elle est internationale » et «La liberté n’a besoin ni de lois ni de réglementations ». Dans les jours qui suivent, des affrontements ont lieu entre des militantes pour les droits des femmes et des éléments réactionnaires comme le Hezbollah. Les mesures ségrégationnistes contre les droits des femmes commencent. Le 21 mai 1979, le ministère de l’éducation interdit la mixité dans les écoles et ordonne la ségrégation dans toutes les classes. Le 3 juin, il interdit aux femmes mariées de

légitime le contrôle de la Mecque par les Saoud. Cette rivalité entre l’Iran et l’Arabie Saoudite s’exprime dans les alliances que nouent ces deux pays au Moyen-Orient : ils soutiennent généralement des partis contraires. Au Liban, l’Iran soutient le Hezbollah et l’Arabie Saoudite mise sur le courant du futur de Saad Hariri. A Gaza, l’Iran se tourne vers le Hamas et les saoudiens vers l’autorité Palestinienne. Même au Yémen, l’Iran serait plus sympathique envers les Houthis alors que l’Arabie Saoudite

introduction militarisée permet a la majorité chute de prendre le pouvoir, maîs le pays bascule rapidement dani un chaos démocratique, une paralysie des institutions et une corruption généralisée Au Liban, la « revolution du Cedre » est menacée par un Hezbollah qui a repris I initiative et I emprise de la Syrie Le troisieme exemple est constitue par les Territoires palestiniens, ou les elections de 2006 ont conduit a la mise en place d un gouvernement controle par le Hamas, récuse aussitôt tant par la communaute

politique (régime autoritaire, corruption, soumission aux grandes puissances). Face à cette situation des mouvements ou partis fondamentalistes prônent un retour aux sources de l’islam. Ces mouvements fondamentalistes (Frères musulmans en Egypte, Hezbollah au Liban, Hamas en Palestine, FIS en Algérie, Jemaah Islamiya en Indonésie, talibans en Afghanistan) réclament parfois l’instauration de théocraties inspirées de la charia et n’hésitent pas à recourir à la violence, glissant ainsi vers l’islamisme

Edouard Balladur poursuivait cette intention). Les péripéties du Premier ministre Lionel Jospin, le 24 février 2000, à la suite de ses déclarations pro-israéliennes lors de son voyage en Israël (il a en effet qualifié de «terroriste» le mouvement Hezbollah au Liban du sud) illustrent les tensions concurrentielles entre l’Elysée et Matignon. Dans ce dernier cas, le Président Jacques Chirac a demandé à son Premier ministre de «prendre contact» avec lui dès son retour d’Israël afin de s’expliquer, ce