Hippolyte et Aricie

fait qu’ils soient condamnés à faire le mal et ne puissent aspirer au bonheur. En effet, dans Phèdre, Phèdre à cause d’une malédiction qu’a prononcée la déesse Vénus pour cause de vengeance, est condamnée à vivre de sa passion pour son beau-fils Hippolyte. Malgré sa lucidité, elle ne peut rien faire pour s’y soustraire. Elle a beau reconnaître que sa passion n’est que folie et essayer de la surmonter, cette dernière reste là présente, et le seul remède à ce fléau est la mort.

impossible pour son beau-fils Hippolyte. Thésée, l’époux de Phèdre, entre dans une colère noire, car Œnone, la nourrice de Phèdre lui a menti en accusant Hippolyte. Ce dernier meurt des malédictions profanées contre lui. Phèdre, accablée de remords, vient tout expliquer à Thésée mais déjà elle s’est fait justice elle-même, car, à peine a-t-elle achevé de se confesser, qu’elle tombe empoisonnée aux pieds de son époux. Nous étudierons le passage où Phèdre annonce son amour à Hippolyte, II, 5. Nous pouvons nous

progressif de Phèdre. Par quel détour habile cet aveu reste longtemps indirect et voilé ? Nous pouvons voir 3 parties : La 1ère : portrait de Thésée…en Hippolyte. La 2e : le fils substitué au père. La 3e : Phèdre se substitue à Ariane. Il y a un glissement. Phèdre parle de Thésée puis de Thésée jeune. Elle parle d’Ariane pour enfin finir avec Hippolyte a la place de Thésée jeune et Phèdre a la place d’Ariane. 2- Explique l’attitude d’Hippolyte L’attitude d’Hippolyte est neutre au début

Oenone et Hippolyte sont morts mais leurs morts ne résolvent rien, l'intrigue n'est pas dénouée. Le dénouement n'épargne aucun personnage, il est complet et résout tout les problèmes et mets un terme à l’intrique, Phèdre y rappel d’ailleurs les faits: « c’est moi qui sur ce fils chaste et respectueux osai jeter un œil » , « Oenone a conduit tout le reste », rappel du fait que Oenone est menti, « elle a craint qu’Hippolyte instruit de ma fureur » rappel de l’aveux de Phèdre a Hippolyte « elle s’en

tenir, il aura fait preuve de lucidité sur lui-même : « Je me livre en aveugle au destin qui m’entraîne ». C’est bien sur un homme privé de lumière, voué à « la nuit éternelle » que tombe le rideau final. Folio Théâtre, p. 36) Acte I, scène 1 HIPPOLYTE Cher Théramène, arrête, et respecte Thésée. De ses jeunes erreurs désormais revenu, Par un indigne obstacle il n'est point retenu; Et fixant de ses vœux l'inconstance fatale, Phèdre depuis longtemps ne craint plus de rivale. Enfin en le cherchant

une Amazone, cherchant par tous les moyens de cacher son amour pour Hippolyte. Cependant le jour arrive où Thésée est porté disparu et Phèdre profite de cette occasion afin de lui dévoiler ses sentiments, elle est rejetée. Déjà sentimentalement détruite, on annonce le retour de Thésée, ce qui finit de lui faire perdre ses moyens. C’est à ce moment qu’Oenone, sa fidèle et dévouée servante prend les devants et décide d’accuser Hippolyte la première face au Roi, ce qui à pour effet son exil immédiat et

son auteur et du classicisme. Il s’agit en effet d’une tragédie extrêmement codifiés qui exposent en respectant les unités de temps, de lieu, et d’action. Une suite de péripéties ou de personnages mythiques telle le roi Thésée, sa femme Phèdre, et Hippolyte, le jeune prince, sont soumis à un destin cruelle. Mais cette définition tragédie peut-elle pour le moins s’adapter à celle d’Antigone de Anouilh ? C’est ce que nous allons analyser, en démontrant dans un premier temps, que la tragédie d’Antigone

Dans cette scène clé, Phèdre avoue son amour pour Hippolyte à sa confidente  Oeone. Antiope y est mentionnée sous le pronom “Amazone”. Phèdre n’ose pas  prononcer le nom de celui qu’elle aime. Elle joue donc sur les mots.       ●   ● Acte I, Scène I, vers 125  “Quels courages Vénus n'a­t­elle pas domptés !  Vous­même où seriez­vous, vous qui la combattez,  Si toujours Antiope à ses lois opposée,   D'une pudique ardeur n'eût brûlé pour Thésée ?”     Dans cette scène, Hippolyte annonce à Théramène son départ pour retrouver son 

que c'est une bonne chose car elle croit qu'Oenone est coupable de cet amour qu'elle a pour Hippolyte, c'est sa nourrice qui l'a poussé à avouer son amour à son beau-fils. Dans le texte de Phèdre, l'emploi du présentatif « c'est moi qui » insiste fortement sur sa culpabilité personnelle, elle avoue son amour envers Hippolyte et l'innocente donc. Phèdre s'accuse de cet amour qui est impossible car Hippolyte est son beau fils. Dans ce même passage, l'emploi du rythme binaire placé dans le second hémistiche

en avoue l’origine à sa nourrice Œnone : elle aime Hippolyte, fils de Thésée. Œnone la convainc que la mort de Thésée rend cet amour légitime. Aussi Phèdre fait-elle au jeune homme un aveu délirant de sa passion pour lui. Hippolyte, qui a été reconnu roi d’Athènes, reste indifférent à cette déclaration car il aime Aricie, fille d’un prince ennemi de Thésée. Un coup de théâtre se produit : Thésée, vivant, est de retour. Phèdre le fuit, et Hippolyte annonce son départ. Dérouté par cet étrange accueil