Hobbes L Homme Est Un Loup De L Homme

l’animal restent très différents et c’est pour cette raison qu’ils ne peuvent pas être vus, ni caractérisés de la même façon. L’avis des auteurs sur la personnification de l’animal reste très varié. Certain pense par exemple que l’animal est un homme comme les autres. « Nous vivons en communauté, nous chassons pour manger et la loi du plus fort domine nos sociétés. Alors, où est la différence avec les autres animaux ?» Pourquoi l’animal ne bénéficierait pas tout comme l’homme de la personnalité

l’Etat détient une puissance absolue, et donc que le détenteur du pouvoir a un pouvoir absolu. Il a tout pouvoir, mais doit néanmoins respecter certaines règles nommées lois fondamentales. On retrouve cette conception chez Bodin, mais également chez Hobbes, et d’autres encore. A la fin du XVIIe, on voit apparaitre une autre conception, de type libérale, qui émerge vers 1660-1680 en Angleterre. Cette idée trouve ses racines assez loin, et dégage comme idée principale que l’Etat n’a pas un pouvoir absolu

qui l’homme est aussi un zôon politikon (animal politique), lui conseille de s’y engager. Car, pense-t-il, c’est le seul moyen d’accéder au bonheur véritable, au bien commun, à la justice et à la morale. Et pour y arriver, il faut, d’après Thomas Hobbes, un souverain, la seule personne avec qui la justice et la morale débutent dans la société[1]. Selon Nicolas Machiavel (1469 -1527), ce souverain doit être un hypocrite démagogue incarnant en lui l’homme et la bête. Le prince, comme le nomme

pas forcément suffisamment d’intérêts à leur besoin. La démocratie directe apparait donc comme une alternative, mais pour certains il s’agirait d’une alternative risquée, car le pouvoir corrompt. Selon Hobbes en effet, les lois de la nature créent des dominants dans les hommes, « l’homme est un loup pour l’homme ». La démocratie directe valorise alors un intérêt philosophique, puisque historiquement ou politiquement, ce type de démocratie ne s’est jamais réellement réalisé, même à Athènes, ce

Bibliographie de base : ✓ PLATON, La République (*) ✓ ARISTOTE, La Politique (*) ✓ AUGUSTIN D’HIPPONE, La Cité de Dieu (*) ✓ Nicolas MACHIAVEL, Le Prince (*) ✓ Jean BODIN, Les 6 livres de la république ✓ Thomas HOBBES, De Cive et Le Léviathan (*) ✓ Charles de MONTESQUIEU, L’Esprit des lois ✓ Jean Jacques ROUSSEAU : Du Contrat social (*) ✓ John LOCKE, Du gouvernement civil (*) ✓ Baruch de SPINOZA, Tractacus politicus (*) ✓ Emmanuel

Séance 2 Jean-Jacques Rousseau Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1754) Travail à réaliser par écrit et par chaque étudiant pour la séance Questions : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Présentation de l’auteur Qui sont Hobbes, Mandeville, Condillac, Pufendorf, Locke ? Quelles sont leurs thèses? Quel est l’objet de ce discours? (Quelle est la question qui est posé à l’auteur?) Quelle est la thèse de l’auteur? Qu’est-ce que l’état de nature selon Rousseau ? Quels sont les

réconciliation de la conscience avec elle-même, et ouvrirait la voie de la liberté véritable, c’est à dire l’action dans le monde . Selon Hobbes, l'homme serait sociable non par nature, mais par accident (Aristote quant à lui pensait le contraire). L’état de nature, c’est l’état de la « guerre de tous contre tous » (Bellum omnium contra omnes), car « l’homme est un loup pour l’homme » (homo homini lupus). Or, une humanité livrée à elle-même finirait par disparaître, de sorte que par passions et par raison

obstacles. D’autre part, elle ne serait pas non plus souhaitable ni pour soi-même ni pour les autres comme le montre Platon, philosophe grec du IV siècle av J.C dans le Gorgias. Le tyran qui gouverne au gré de ses désirs et par la violence, ce « loup à figure humaine », est le mal politique absolu car il détruit le domaine public de la polis, confine les individus dans l’espace privé du foyer et les prive d’une dimension humaine essentielle, celle de l’action politique où l’homme se révèle dans

Les magistrats 3. Le sénat Pierre BONIN, Plan du cours d’Histoire des idées politiques, L3, Nantes, 1 er sem. 2008-09 5 § 2. La réflexion sur la République A. Polybe 1. Un otage grec 2. L’analyse des institutions romaines B. Cicéron 1. Un homme nouveau a. Le contexte politique de la fin de la République b. Une brillante carrière et des choix politiques malheureux 2. Un effort de théorisation a. La nostalgie de la république traditionnelle b. L’intuition du droit naturel Section II. L’Empire

économique. Les sociétés sans Etat ont généralement choisi de ne pas avoir d'État ; dans tous les cas, ils sont de faible effectif démographique, toujours en économie de chasse et sans stocks, refusant le travail, les distinctions sociales (juste homme/femme), les chefs (juste un leader pour la réconciliation sans pouvoir coercitif). Kelsen: il faut tenir compte de 2 critères pour déterminer si une règle est juridique ou non: organique et formel (pas matériel).   Première partie : problématique