Hommage lige

personnel du pouvoir. Ce caractère personnel est assez visible en ce qui concerne les grands personnages du royaume, ceux qui forment déjà l'aristocratie. Ce sont essentiellement des comtes et des ducs, qui considèrent la dignité impériale comme une hommage personnel à Charlemagne. On peut aussi ajouter que Charlemagne lui même se considère encore et avant tout comme étant le souverain des francs, le chef des francs. Le concept d'état n'est accessible qu'à une minorité, ceux qui maitrisent les constructions

l'engagement se traduit par des rites qui vont impressionner la mémoire et qui vont faire preuve de l'engagement. L'hommage constitue le rite de cet engagement et indique par son nom même la nature personnelle et intime de cette phase du contrat : hommage (d'homme à homme). Le vassal, à genoux, met ses mains dans les mains du seigneur et à ce geste s'ajoute des paroles indispensables et très fortes de signification. Le vassal dit : « je deviens votre homme » et le seigneur répond : « je vous reçois

développement des hommages-lige (désigne les décisions politiques) c’est une pratique qui se développe à la féodalité en raison des hommages multiple => développement car les vassaux ont compris que plus ils détenaient de fief plus ils étaient puissants. En cas de conflits entre deux suzerains, le vassal a prêté hommage à ces deux suzerains et a obtenu un fief des deux donc conflit de devoir. Donc développement des hommages-liges => hommage préférentiel. Le suzerain qui reçoit l’hommage-lige bénéficiera

rites, des gestes symbolique… Idée que ces rites entretiennent la mémoire car on n’avait pas encore d’écrit. Ce formalisme se fixe assez rapidement et ne varie pas selon les régions. Ce rite ce déroule en 2 étapes : La cérémonie d’hommage : cet hommage est un rite de soumission du vassal au seigneur qui lui permet d’obtenir la protection. Cette soumission ce réalise par des gestes et des paroles rituelles. Vassal s’agenouille devant son seigneur et lui donne ses mains = dation des mains. Le vassal

son carquois, Amour s’élance vers son ennemi, accablé de ses coups, et s’écrie: « Vassal, tu es pris; rends-toi. » L’Amant se rend volontiers à un tel vainqueur. Il fait plus, il se voue à son service corps et ame; il devient son homme lige et lui promet foi et hommage dans les formes de la féodalité. Amour requiert hostages; mais l’Amant lui repart : Qu’en avez-vous besoin? mon coeur est à vous, nul ne peut vous en dessaisir. Et sur tout ce, si rien doutez, Faites-y clef et l’emportez. L’Amour trouve

variable – le banni n'est plus protégé et peut être tué sans conséquence B. les réminiscences impériales 1. princeps et auctoritas entrée solennelle de Clovis a Tours – associée au triomphe – tradition romaine : supériorité d'un homme, hommage particulier juste avant cette entrée, Clovis avait reçu le fonction consulaire d'Anastase (empereur d'Orient) et détenait donc la potestas et l'imperium Clovis fut donc acclamé au titre de Consul et d'Auguste en 508 – Anastase a presque reconnu

féodale présente des particularités, la première ce sont les hommages multiples, c'est à dire qu'un seigneur peut avoir plusieurs vassaux, il existe quand un vassal a plusieurs fief et donc plusieurs seigneurs. En effet, les vassaux ont tout intérêt pour des raisons financière à avoir plusieurs fiefs, cela pose problème parfois quand les grands seigneurs se battent entre eux. Les homme-lige, ce sont ceux qui réservent à un suzerain un hommage préférentiel, son vassal s'engage pour lui ce qui résout le

de 1258 (ratifié en 1259), fait confirmer la réunion des premières conquêtes, mais les conquêtes du Sud-Ouest sont restituées à Henri III d’Angleterre (Limousin, le Périgord, le Quercy, l’Agenais, une partie de la Saintonge) en échange de l’hommage lige pour l’Aquitaine. Chaque fois que la guerre reprend contre le roi d’Angleterre (sous Philippe le Bel, sous Charles IV, sous Philippe VI, en 1337 et sous Charles V surtout, en 1369 – on est alors dans ce que l’on appelle la Guerre de Cent Ans), les

On lui remet le sceptre royal, et la main de justice (qui matérialise la fonction judiciaire), la couronne signe de majesté royale. Tous ces rites sont incorpores dans une messe, et pour terminer tous les grands, présents à la cérémonie, prêtent hommage au nouveau roi, s’engagent à le servir. Le roi, devient un prince différent des autres princes territoriaux. Il est différent, en cela que, il n’est plus un pure laïc, il devient un roi-prête, celui représente dieu sur terre. A ce titre, il est investi

des rites et créés des obligations non seulement à l'égard du vassal mais aussi l'égard du seigneur. a-naissance du contact féodaux vassalique: hommage et serment de fidélité. L'entrée en vassalité s'articule autour de de rites, l'hommage et le serment de fidélité. L'hommage est un rite ancien qui apparaît aux alentour du 7e siècle. Cet hommage repose sur une gestuelle précise. C'est une gestuelle qui est destiné à matérialiser la réalité de l'engagement à frapper les esprit des témoins.