Honte

Phèdre a tellement honte à l’amour pour son beau-fils. En premier lieu, elle a honte d’avoir transgressé le moral. Elle aime Hippolyte plus, elle a plus d’honte. Elle dit : « Il suffit de tes yeux pour t’en persuader, si tes yeux un moment pouvaient me regarder […] Cet aveu si honteux […] Tremblante pour un fils que je n’osais trahir […] » (24-25) Ensuite, elle a honte de sa faiblesse. Elle dit que « sa lâche complaisance a nourri le poison»(7). Elle a essayé de résister cette passion, mais tous

1. A travers ces différents vers du Cid, dans lesquels le mot « honneur » est employé, trouve les différent sens que ce mot peut revêtir Don Diègue Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur (I, 4…) Il m’a rendu l’honneur, il a lavé ma honte (II, 8)… Nous n’avons qu’un honneur, il est tant de maîtresses ! / L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. (III, 6)… Le Comte Et par là cet honneur n’était dû qu’à mon bras (I, 3)… Et croyant voir en toi l’honneur de la Castille

qui aime et veut être aimée noblement et un être souffrant d’hystérie, dépendant du plaisir de la chair. C’est l’influence de son milieu qui l’amènera à se livrer aux emportements de sa passion. En conséquence, elle sera dévorée toute sa vie par la honte, la peur et le mensonge. L’histoire de Germinie devient l’histoire des gens de la basse condition sociale. Ainsi, sa vie nous brosse un portrait crédible des gens d’une époque, d’un lieu et d’une culture. Une analyse approfondie d’un extrait du roman

le caractère déshonorant, vil, honteux d'une chose ou d'un acte. Genet reconnaît au travers de ses personnages que leurs actes sont infamants, en cela il n'est pas subversif: les bonnes ne sont pas des personnages sans moral, elles éprouvent de la honte et se méprisent, elles s'aiment dans le dégout. Claire-madame répondant à Solange-claire : «Mon infamie? Mon infamie! D’exhumer! Quel mot!». En fait, le mal s'impose comme le seul moyen de les préserver de l'autodestruction et de la destruction.

THEORIQUE : LE SECRET DE FAMILLE 8 2.1. Le secret 8 2.1.1. Etymologie 8 2.1.2. Le sens 9 2.2. Le secret de famille dans le temps. 9 2.2.1. Secret d’autrefois 9 2.2.2. Secret aujourd’hui 10 2.2.3. Les mythes familiaux 11 2.3. Aux origines du secret : Honte et culpabilité. 12 2.4. La violence du secret. 13 2.5. La psychogénéalogie 13 2.5.1. Le Génosociogramme 14 2.5.2. L’aspect transgénérationnel 14 CONCLUSION 16 BIBLIOGRAPHIE 17 INTRODUCTION Ce travail s’inscrit dans l’unité de formation 8,

êtes né : ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu’ils ont fait d’illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l’éclat n’en rejaillit sur vous qu’à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d’un chacun la honte de vos actions. Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait, et que je ferais plus d’état du fils

tentait le plus possible de faire en sorte que ça ne ce voit pas. Il veut montrer une image d’un bon ménage pour ne pas effrayer cet homme et ne pas faire honte à sa fille. Dans son livre Annie Ernaux , expose un réel problème sociétal dans lequel elle décrit une famille bien modeste, mais en particulier un père illettré, enclin à la honte de ses origines et ses difficultés sociales. En effet elle décrit un paysan, pas du tout porté sur l’hygiène, ayant quitté l’école à l’âge de douze ans lacune

peine qu’est le pays de Québec. Tout d’abord, la honte et l’humiliation sont à l’origine de ce mal d’être par lequel est représenté cette nation : « jusqu’à la honte et au mépris de soi dans nos frères / à la douleur universelle dans chaque homme ravalé » (lignes 14 et 16). Cette antithèse met en valeur un contraste fort. Le pays est en douleur ce qui rend chaque personne souffrante. Les hommes ravalent cette peine. Ils sont honteux et humiliés. La honte de se reconnaître parmi leurs semblables anglais

douar d’un commun accord. Les paysans les voient venir. Ils les invitent chez leur vétéran dès qu’ils constatent que les nouveaux venus sont des citadins ; on les laisse seuls devant la galette, les dattes, le lait caillé, afin qu’ils n’aient pas honte de leur appétit. Le vétéran vient ensuite prendre le café avec eux; il les questionne sur les salaires, en ville et au village, sur la récolte de blé, de vigne et d’olives. Mais le vétéran n’a pas l’air satisfait de voir les trois jeunes gens songer

dramatique entre la honte et l’exhibition, la pudeur et l’obscénité. Beauté trouble du mythe de P : pièce irradiée par la passion coupable qui rayonne dans les gestes et la parole de l’héroïne. L’agôn de l’héroïne, prise entre le désir d’exprimer sa passion et l’impératif du refoulement donne lieu, sur le plan de l’écriture, à une esthétique mêlée, entre exhibition et détournement. I) Les deux pôles de la réalisation et de la rétention A) Tension entre pudeur et honte au cœur d’une tragédie