Hugo Et Ponge

romantiques après la Révolution. La forme poétique renforçant la puissance de l'argumentation, et permettant de susciter la colère et la pitié chez le lecteur, certains auteur s’en servent pour dénoncer, comme le fait Victor Hugo contre Napoléon III dans « Napoléon le Petit ». Victor Hugo illustre ainsi la capacité de la poésie à augmenter les chances de convaincre le lecteur sur un sujet précis. Contrairement au lyrisme, la poésie engagée n’a pas pour but d’exprimer ses sentiments et son « moi intérieur »

l’ignorance, la familiarité et l’altérité. La mystique du nom Le nom triomphe et surtout le nom propre. Le nom propre adhère de façon magique à ce qui le porte et est dépourvu de signification. L’homme se résume et fonde son propre dépassement : « Ego Hugo », « Je suis Ronsard, te dis-je et cela te suffise. ». Autres logiques Quels que soient le ton, le dépit, l’espérance, tous les poètes ont cherché le Grand Secret à travers des mots dont chacun savait l’essence nomade et dont nul n’ignorait le

tel Marie-Hortense Lacroix avec son poème « Dialogue entre mon Papa et sa voiture » nous dépeint le monde par des descriptions réalistes « Hein bon euh hein bon Alléchuipresséchuipessé…. bidule truc bougie machin Alorskesketakivapa… » ou Francis Ponge dans « Le mollusque » avec des explications presque scientifiques : « Ce n’est à vrai dire qu’un muscle » ou encore « Mais parfois un autre être vient violer ce tombeau, lorsqu’il est bien fait, et s’y fixer à la place du constructeur défunt. C’est

inspirés par une déception amoureuse. Les poètes, ont pour but de mettre des mots pour décrire les sentiments éprouvés, comme par exemple la mort. Permettant ainsi aux lecteurs de s'identifier dans les poèmes. Dans « Demain dès l’aube… » de Victor Hugo, on ressent l’impuissance face à la mort, notamment dans ce vers : « Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées ». Cependant, la poésie peut également être engagée, le poète décide de mettre son art au service d'une cause. Dans « Oradour »

l’expression du « moi » personnel pour mieux nous retranscrire son sentiment d’abandon. De plus, le travail du poète, dans ses textes, vient à la fois de l’observation qu’il fait de ses propres sentiments, mais aussi de l’étude de ceux qui l’entourent. Ainsi Hugo, dans ses Contemplations avec le poème « Hier au Soir » dépasse-t-il son expérience personnelle en parlant au nom de tous ; sa voix devient celle de toute expérience humaine et reflète un sentiment universel : l’amour. Par ailleurs, le poète lyrique

d'après Rimbaud, de se faire « voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Il se base sur ses ressentis, ses expériences, sa vision du monde particulière. De là, le lyrisme ne peut que tenir une place centrale. Lorsque Victor Hugo écrit les Contemplations, il expérimente le genre de l'autobiographie versifiée. La mort de sa fille Léopoldine marquera un tournant dans son écriture. Les poèmes qui lui sont dédiés, tel « Demain dès l'aube » sont plus légers et plus simples que ceux

cinq poèmes. Le premier, Le Papillon provient Nouvelles médiations poétiques d’Alphonse de Lamartine daté de 1823, le second, La Coccinelle est extrait du recueil Les contemplations de Victor Hugo écrit en 1846, le troisième, La Guêpe est tiré de La rage de l’expression, parut en 1952 et écrit par Francis Ponge, le quatrième poème provient de Le Bestiaire de Guillaume Apollinaire parut en 1918 et se nomme La Sauterelle et le cinquième et dernier poème, La Mouche est extrait de Battre la campagne recueil

lyrisme politique et individuel. XIX eme siècle * Le romantisme Les grands poètes romantiques : Hugo, Lamartine (Méditations poétiques), Vigny, Nerval (Les Chimères), Musset : pour eux le poète doit être porte-parole de sa génération. Ils affirment la subjectivité d’un lyrisme personnel et développent un goût pour une nature sublime. Ils expriment le fameux mal du siècle et certains dont Hugo s’engagent politiquement. Ils restructurent l’alexandrin et varient les rythmes. C’est un vent de modernité

Exaltation du « je » qui célèbre « tu ». Célébration de l’être cher (prenez des exemples de votre corpus). Dialogue sentimental, tutoiement et désignation directe de la femme aimée : Lou chez Apollinaire, Elsa chez Aragon Expression du sentiment amoureux (Hugo, Ronsard,…) : ex « Marie, qui voudrait votre beau nom tourner, / Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie ». Chez Ronsard, référence à l’antiquité : le culte de Vénus vient remplacer celui de Marie (Rime avec prie au vers suivant : prière de l’aimer)

des réalités pour en créer une autre : Apollinaire : « Bergère ô Tour Eiffel, le troupeau des ponts bêle »… • Le poète, créateur, ne crée pas ex nihilo, mais combine, transfigure, transforme… : « une violence faite au langage ». Ex. : Francis Ponge dans Le Parti pris des choses tisse des liens étranges entre les petites choses du quotidien (« L’Huître », « Le Pain »…) et les vastes univers de l’espace et de la nature par l’intermédiaire de surprenantes comparaisons et métaphores. 3. Le poète