Humanités

révolutionnaires. Le chant en célébre les vertus et l'orchestre donne toute sa force à l'élan des citoyens. Beethoven, on le verra, reprendra cette idée. En conclusion, on peut dire qu'à la révolution les hommes ont cherché hord de l'église leur humanité et l'ont trouvée dans la Nature et dans l'Antiquité: la Grèce et sa démocratie et Rome et ses lois. 3 Cette recherche de ce qu'est l'Homme s'est poursuivie dans le Romantisme – un mouvement artistique qui s'amorce en 1800 et s'épanouit entre

accessible. Dans ses répliques, le schéma est identique : d'abord il lui propose le Louis d'Or, puis il pose la condition (= jurer). Il essaie de le pousser à se parjurer (= violer son serment). À la ligne 992, il remplace « Dieu » par « humanité » → humanité > Dieu → Dom Juan nie complètement la religion. ___III)__L'interprétation morale de la scène. _____1)__Dom Juan = un athée ? un impie ? D.J. ne croit pas à tout ce qui est surnaturel, il veut montrer l'inutilité de la religion, donc

cassation en date de 3 juin 1988 est, de ce point de vue, particulièrement intéressant sur les éléments constitutifs de crimes contre humanité. La Cour de Cassation est saisi d’un pourvoi contre la décision de la cour d’assises du département du Rhône, en date de 4 juillet 1987, qui a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour crimes contre humanité. En espèce l’auteur avait pris part à l’exécution d’un plan concerté pour réaliser la déportation, l’extermination de population civiles

légitime et justifiée. Décider de rompre avec notre passé est donc une action brutale, certes, mais libératrice, qui nous permettrait d’aller de l’avant et d’évoluer. Néanmoins, un acte tel ne reviendrait-il pas à remettre en question notre humanité, et d’effacer ce qui nous caractérise, ce qui nous rend humains ? La frontière entre l’homme et l’animal à longtemps été disputée, et l’on pourrait inclure l’historicité parmi les pierres constituant le mur qui les sépare. Bien sur, il existe certaines

l'animal,il n'est pas seulement une contrainte mais il devient la condition de la liberté humaine. II – On travaille pour s'humaniser (reconnaissance sociale) Le travail est le propre de l'homme, c'est-à-dire ce par quoi il accomplit son humanité. C'est par le travail que l'homme ne reste pas soumis à la nature c'est grâce à cela qu'il prend le dessus sur elle. L’homme parvient à surpasser la Nature. C'est donc bien le travail qui humanise l'homme, le propre de l'homme consiste à dépasser

maître de lui : il se libère ainsi de la nature en lui (les instincts) en transformant la nature hors de lui. Faire taire la tyrannie des instincts,c’est précisément être libre. Le travail est donc nécessaire sans lui, l'homme ne peut pas réaliser son humanité. Mais à l'origine, le travail était censé libérer l'homme de la nature, l’humaniser. Marx introduit le concept d'aliénation : le travail est aliéné, c'est-à-dire qu'il est devenu autre que ce qu'il était et qu'il a perdu sa fonction originelle.

ressemble à celle de Jean). Proximité des décors mais pas dans le même lieu. Acte III -> on apprend que tous les autres deviennent rhinocéros. A la fin de l’acte 3 Bérenger reste le seul à garder son statut d’humain, puis hésite, puis affirme son humanité (p243-244-…) -> « Je suis le dernier homme ». Bérenger s’affirme dans cette réplique. Je suis le seul être humain. Pourquoi Ionesco choisit-il un rhinocéros ? Le rhinocéros est extrêmement violent, mais sans raisons. Il n’est pas carnivore

originel s’est développé au XVIIIe siècle, ayant ses fondations chez les explorateurs et conquérants de la Renaissance. À la suite de Christophe Colomb et d’Amerigo Vespucci, Jacques Cartier, explorant le Nord de l’Amérique, découvre ainsi une « jeune humanité ». En français, comme en espagnol ou en latin, ces textes sont le certificat de naissance du « bon sauvage ». Le mythe du bon sauvage a permis aux écrivains contemporains de développer une forme de critique sociale sur les aberrations et les justices

sous-entend. Deuxièmement, le « notre » dans cette formule désigne en général l’humanité entière. En effet, on pourrait dire que cultiver son humanité consiste à faire preuve d’entraide mutuelle avec son prochain c’est-à-dire respecter l’autrui, sa façon de vivre et sa vision de la Vie, sans pour autant lui imposer la nôtre. Cultiver son humanité consiste également à préserver le fait d’appartenir à la race humaine et de vivre dans la Vie réelle. La philosophie de Pangloss, le précepteur de

le reniement de sa propre nature. La phrase « l’erreur est humaine » renforce d’autant plus l’idée, on en vient à présent à privilégier des machines considérées comme plus performante qu’un simple humain. Elle obéit à une logique et écarte toute humanité. En bref, nous pouvons aujourd’hui à une mécanisation des humains et une humanisation des machines. Toutefois, même dans les pires scénarios l’Homme reste présent et ne peut être remplacé. X