Hymen

dépens de ma tête ; Le mépris insolent des offres d’un grand roi Aux mains d’un ennemi livrait Médée et moi. 14 Je l’eusse fait pourtant, si je n’eusse été père : L’amour de mes enfants m’a fait l’âme légère ; Ma perte était la leur ; et cet hymen nouveau Avec Médée et moi les tire du tombeau : Eux seuls m’ont fait résoudre, et la paix s’est conclue. Pollux Bien que de tous côtés l’affaire résolue Ne laisse aucune place aux conseils d’un ami, Je ne puis toutefois l’approuver qu’à demi

aux dépens de ma tête ; Le mépris insolent des offres d’un grand roi Aux mains d’un ennemi livrait Médée et moi. Je l’eusse fait pourtant, si je n’eusse été père : L’amour de mes enfants m’a fait l’âme légère ; 14 Ma perte était la leur ; et cet hymen nouveau Avec Médée et moi les tire du tombeau : Eux seuls m’ont fait résoudre, et la paix s’est conclue. Pollux Bien que de tous côtés l’affaire résolue Ne laisse aucune place aux conseils d’un ami, Je ne puis toutefois l’approuver qu’à demi. Sur quoi

suggère que, du point de vue de Don Diègue, remettre en cause la parole d’un roi est inenvisageable. Le deuxième aspect de son caractère classique est sans nul doute son ton conciliant et son évidente recherche d’une entente quand il affirme : « Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis» (v.168). Une hyperbole qui souligne l’envie qu’a Don Diegue de voir leurs deux enfants s’unir et ainsi de régler leur querelle en s’honorant de mettre la fille du Comte dans sa famille. Demande qu’il fait en

retirer avec lui dans un désert mais elle propose un compromis qui dans sa formulation dénonce son manque criant d’enthousiasme • De plus C répond imparfaitement aux questions rhétoriques d’Alceste vers 1772-1773 et les « … » qui suivent le mot « hymen » montre l’irrésolution de celle-ci. ( faille de Célimène, son trouble • Cette proposition de compromis est refusé par Alceste qui en colère lui coupe la parole et la repousse avec brutalité . C’est un homme entier vers 1782

appuient les apparences superficielles par leur grande valeur et la recherche de leur renchérissement. Finalement, Molière parle des passions néfastes en abordant la richesse : « Voilà le châtiment de sa basse avarice, / De voir qu’avec éclat cet hymen s’accomplisse. » (v. 1768-1769). Le fait d’avoir accordé de l’importance à la richesse dans le choix de sa prétendante lui a causé sa perte. Le choix du mot « châtiment » révèle l’effet négatif de cette perte. Le fait d’accorder à la richesse tant

question de l’amour filial qu’Andromaque éprouve pour Hector . La prosopopée du vers 45 à50 nous montre qu’Hector a effectivement eu comme dernière volonté qu’Andromaque lui reste fidèle même dans la tombe : « Chère épouse dit-il [… ] si d’un heureux hymen la mémoire t’es chère , montre au fils a quel point du chérissais le père» . Andromaque est face à un dilemme , épouser Pyrrhus est pour elle quelque chose d’horrible comme le montre les termes qu’elle utilise pour le designer : «  roi barbare » « le

« Madame » quatre fois dans la tirade ce qui signifie qu’il a de la considération pour elle mais également qu’il ne cesse de penser à elle. De plus, nous pouvons relever un champ lexical de l’amour très présent « mon cœur », « embrasse », « soupirs », « hymen ». Le spectateur se rend compte que Pyrrhus éprouve de forts sentiments amoureux envers Andromaque. Enfin, le parallélisme « si je meurs, je vous perds ; mais je meurs si j’attends » impose la nécessité de la présence de sa prisonnière à ses côtés

contre la tyrannie, Titus rappelle la loi romaine qui lui interdit d'épouser une reine étrangère : Rome, par une loi qui ne se peut changer, N'admet avec son sang aucun sang étranger, Et ne reconnaît point les fruits illégitimes Qui naissent d'un hymen contraire à ses maximes. (Paulin, acte II, scène 2) (Programme de Bérénice de la Comédie-Française, représentée à Luçon le 15 avril 2011, p.4-5) » Depuis le xviiie siècle, certains auteurs, au premier rang desquels le propre fils du dramaturge, Louis

grande embuscade tendue par des ennemis, il lui propose Chimène en mariage si ce dernier réussit à vaincre Sanche (amoureux de Chimène). Celle-ci, le voulant de tout son cœur et ayant une bonne raison de le pouvoir, accepte. Mots nouveaux : - hymen, hyménée (Acte I, scène 2) : mariage « L’hymen est très souvent symbole d’amour. » - mes fers (acte I, scène 2) : les liens de l’amour - infamie (Acte I, scène 4) : déshonneur - trépas (Acte I, scène 6) : mort « La vie conduit au trépas un jour

qu’il y a encore de l’espoir. Dans cet extrait, la persuasion est utilisée comme argumentation principale car les personnages s’adressent aux sentiments et aux valeurs partagées des uns et des autres. Les champs lexicaux de l’amour : « amour », « hymen », « cœur », et des sentiments : « haïr », « souffrir », « reproche » sont présents. Les procédés d’argumentation habilement utilisés par les personnages amènent à une solution commune. Finalement, devant une situation complexe avec une intensité