Analyse du cid
Analyse littéraire
Travail présenté à :
Andrée-Madeleine Clément
Siloé Yassa Roy
Écriture et littérature 1
Gr :
Cégep de Saint-Laurent
7 octobre 2010
Créée durant la période classique plus précisément en 1637, la tragi-comédie Le Cid a été écrite par Pierre Corneille un des contemporains de Racine et de Molière. L’extrait
« Le fatal soufflet», que l’on retrouve à la troisième scène de l’acte un, met en scène la confrontation entre le Comte et Don Diègue à la suite de la décision du roi de nommer celui-ci gouverneur du Prince de Castille. Au début de l’extrait, le Comte montre son mécontentement face à la faveur que le roi accorde à Don Diègue. Le nouveau gouverneur du Prince de Castille cherche alors à rétablir la paix mais le Comte s’emporte cherchant mille et une façons d’insulter Don Diègue allant même jusqu’à le frapper ce qui déclenchera un véritable conflit. Dans cet extrait le tempérament baroque du Comte s’oppose à celui classique de Don Diègue et ce seront les aspects analysés dans ce texte.
Tout d’abord, attardons nous au tempérament baroque du comte qui se caractérise par un non respect du pouvoir royal ce qui à cette époque étais très mal vu et s’interprétais comme un manque total de politesse comme on peut le remarquer au vers où Don Gomès affirme : « Ils peuvent se tromper comme les autre hommes» (v.) en parlant des rois. On remarque donc une généralisation du pouvoir royal ainsi qu’une comparaison montrant le peu de crédibilité qu’il accorde à celui-ci considérant que les Rois ne possèdent rien qui leur permettent de prendre des décisions plus éclairées que les citoyens du peuple qu’ils dirigent. Le Comte a une très haute opinion de lui-même ce qui le rend très arrogant surtout lorsqu’il déclare : « Mon nom sert de rempart à toute la castille» (v.198), une métonymie qui laisse sous-entendre que seul son nom est suffisant pour effrayer l’ennemi qui le tient en très grande estime. Il fait preuve d’autant plus