Hypocrite Lecteur Mon Semblable Mon Frère

secours à un public de futurs traducteurs. Si elles figurent ici c’est d’abord pour satisfaire les lecteurs passionnés de poésie, et ensuite parce qu’il est inconcevable qu’elles fassent défaut à une œuvre qui traite de la stylistique. Nous espérons avoir pu atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en concevant cet ouvrage et souhaitons vivement qu’il puisse réponde aux attentes des lecteurs. Introduction Qu’est-ce que la stylistique ? Le terme de style (du latin stilus=poinçon

au détour d'un virage. C'était une très belle ville, coquette et parfumée, épanouie au coeur des vergers et de champs étincelants. On l'appelait "la ville des roses"; elle était plus qu'une corbeille en fleurs. Elle paraissait se dorer au soleil, semblable à une sultane languissante dont la robe verdoyante recouvrait de féerie les plaines de la Mitidja. Derrière elle, eunuque obséquieux et attentif, le mont Chréa recueillait ses soupirs, la tête dans les nuages. Le tableau qu'ils nous offraient à eux

fosses. Ces fosses sont appelées les « male bolge », qui est un des nombreux gallicismes de la Divine Comédie[2]. Les mauvaises fosses pour la traduction. Parmi ces fosses, celles des flatteurs, des faux-monnayeurs, des fauteurs de schismes, des hypocrites, des devins et des simoniaques (la simonie consiste à acheter des charges ecclésiastiques, le mot a été créé d’après le nom de Simon le magicien). Ils passent au-dessus de ces fosses par un système de ponts et observent les tourments et comme dans

..................135 . CHAPITRE XVII. COMMENT VOYAGEAIT LE ROI HENRI III, ET QUEL TEMPS IL LUI FALLAIT POUR ALLER DE PARIS A FONTAINEBLEAU.........................................................142 CHAPITRE XVIII. OU LE LECTEUR AURA LE PLAISIR DE FAIRE CONNAISSANCE AVEC FRERE GORENFLOT, DONT IL A DEJA ETE PARLE DEUX FOIS DANS LE COURS DE CETTE HISTOIRE........................................................................................................153 CHAPITRE XIX. COMMENT CHICOT S'APERCUT

un bouleversement psychique le faisant sombrer dans une démence psychosomatique. Craint et humilié par les hommes, Magamou perd « l’estime de soi » au point de se considérer pour un moins que rien, surnuméraire, inutile. Alors, « rejeté par ses semblables qui le jugeaient impropres à toute besogne, il s’était réfugié dans la foule que charrie à longueur de journée le marché de NDar ». (Pl. 43) Et si Magamou Seck n’était pas fou ? Si certain comportement que les gens simples et vulgaires nomment folie

progressivement, un genre nouveau fait son apparition : le roman. Bien que novateur et original, il puise pourtant de nombreux motifs dans les genres littéraires qui l’ont précédé. Il est novateur car il raconte une histoire qui semble vraie mais ou le lecteur sait pertinemment qu'elle ne l'est pas, tout est basé sur l'illusion des événements. Le roman médiéval La poésie lyrique La rupture littéraire amorcée par l’apparition du nouveau genre de la poésie lyrique ne doit pas pour autant

avoir une nouvelle cotte de mailles, invoque « Dieu » et « diable », blasphème et jure par le « sang du Christ ». L’apostrophe hallucinée à la lune – « Te voilà, toi, face livide ? » (une métaphore au rythme d’octosyllabe que Musset emprunte à Hamlet, frère en folie vengeresse de Lorenzo) – trouve un écho dans les métaphores baroques des lignes 18 à 20 (« Ô grand tueur de corps morts ! […] Ô, hommes sans bras ! ») dans lesquelles une fois encore s’expriment son désarroi et son obsession de la mort.

des points de suspension entre crochets [...] § bien intégrées au commentaire: introduire l’idée avant de présenter la citation qui la justifie. Reliez le procédé de style, le registre à l’idée qu’il soutient ou à l’effet qu’il produit sur le lecteur. Ne séparez pas le fond de la forme. Soignez les transitions 3. La conclusion Elle est la synthèse de l’interprétation proposée. Ainsi, elle rappelle les impressions dominantes dégagées par le commentaire, elle montre en quoi le passage est représentatif

défaut qui tient à la difficulté de rassembler une succession rapide et variée d'évènements dans un même tableau; mais cette variété et ce désordre apparent tiennent la curiosité toujours éveillée, et un intérêt toujours plus vif émeut les passions du lecteur jusqu'au dernier acte. Il ne faut cependant commencer la lecture d'Antoine et Cléopâtre qu'après s'être pénétré de la Vie d'Antoine par Plutarque: c'est encore à cette source que le poëte a puisé son plan, ses caractères et ses détails. Peut-être

le fataliste et son maître’’). Bonne lecture ! Il naquit le 5 octobre 1713 à Langres dans une famille de riches couteliers. Son père eut sur lui une influence décisive. Il eut quatre sœurs dont la plus jeune finira folle dans un couvent et un frère qui deviendra un prêtre intolérant et buté. Afin de devenir prêtre (il fut même tonsuré), il fit ses études au collège des jésuites de Langres qui décelèrent sa vive intelligence. Il entra ensuite au collège janséniste d'Harcourt à Paris (ou à Louis