Héritage Phylogénétique

paraît être un renoncement est en réalité une formation substitutive ou un succédané".[4] Ce déplacement est connu depuis longtemps, et fut, par exemple, montré par Feuerbach : selon lui, le mépris de la nature dans la philosophie moderne est un héritage de la théologie chrétienne - de sa vision-du-monde - préconception qui fait de cette philosophie moderne rien d'autre que de la ”théologie dissoute et transformée en philosophie”. Hegel est ainsi un ”travesti” : sa doctrine (la Réalité est posée

(hypnose, narratives) Familiales : * systémiques 1. Le bébé de 0 à 2 ans 1.1. Les réflexes du nouveau-né : Héritage fœtal structure le fonctionnement du bébé * Montages comportementaux « réflexes archaïques », « automatismes primaires » * fonctions adaptatives essentielles (succion, déglutition) * résidus de comportements phylogénétique ment disparus Quatre groupes de réflexes : * Réflexe de Moro : bras écartés du corps, dos arqué et tête rejetée en arrière

conduit à de nombreuses expériences et des observations très fines (notamment sur les pigeons domestiques et les orchidées). Il commence à élaborer sa théorie de l’évolution ; il dessine un des premiers arbres d’évolution (arbre de la vie ou arbre phylogénétique). 8) L’explication que propose Darwin pour les 13 espèces de pinsons différentes découvertes au Galápagos est que « la sélection naturelle a été le moyen de modification le plus important » ; c’est-à-dire qu’il pensait que le tri des individus

adulte. # LES COURANTS THÉORIQUES HISTORIQUES. Historiquement, la psychologie du développement trouve ses origines dans les recherches et les théories évolutionnistes comme celle de Darwin. La psychologie du développement possède un ancrage phylogénétique (= évolution de l’espèce). Ainsi, les théories qui la composent sont issues de l’évolution des espèces. Par exemple, le bébé humain est le produit d’une longue évolution collective (= évolution de l’espèce depuis la préhistoire) : celle des espèces

défend. Par ailleurs, Freud appuie sa théorie sur un héritage phylogénétique, c’est-à-dire sur un vocabulaire lié à la biologie, à la physiologie et à l’anthropologie physique pour se rapprocher le plus possible du concept de l’inconscient ; alors que Jung sépare fermement la psychologie de la biologie. Pour Freud, les scènes d’observation d’un coït parental, de séduction dans l’enfance et de menaces de castration sont indubitablement un héritage phylogénique, c’est à dire une possession héritée.

émanées de l’organisation somatique, et qui trouvent dans le ça, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d’expression. » Ainsi, il « représente le rôle du passé, celui de l’héritage », héritage que Freud qualifie de « passé organique », c'est-à-dire une dimension phylogénétique. « Le ça tend à satisfaire les besoins innés, néglige la conservation de la vie comme la protection contre les dangers. Les pulsions sont conservatrices par nature car elles représentent les exigences d’ordre

la scène du coït entre ses parents est une scène réelle ou imaginée. « Les scènes d’observation du rapport sexuel entre les parents, de la séduction dans l’enfance et de la menace de castration sont indubitablement une propriété innée, un héritage phylogénétique, mais elles peuvent tout aussi bien être acquises dans le vécu personnel. Chez mon patient, la séduction par la sœur aînée était une réalité incontestable ; pourquoi l’observation du coït parental ne l’aurait-elle pas été aussi ? » (p193)

et du complexe d'Œdipe à la suite d'une identification au parent rival, jaloux interdicteur (des caractères essentiels de la personne introjectée, elle a fait siennes la puissance, la sévérité, la tendance à surveiller et à punir). Par ce double héritage, le surmoi peut aussi bien stimuler le moi dans la voie de l'accomplissement et de la réussite que l'écraser sous le poids de ses interdictions et de ses accusations, comme s'il était en complète connivence avec le ça, dont, en jouant les justiciers

XIXème siècle. C’est Darwin qui fut à l’origine de courant évolutionniste en psychologie des émotions, dans son œuvre The expression of the Emotions in Man and Animals, en 1872. Il définit les émotions comme innées, universelles, communicatives et héritage de nos ancêtres. Son premier principe permet d’expliquer comment une réaction tout d’abord volontaire va, au fil des générations, devenir innée et réflexe. Son dernier principe va établir le lien entre émotion et système nerveux. Malheureusement

commun) et Pan paniscus (le bonobo). Dans leur proximité phylogénétique à l’homme viennent ensuite le gorille et l'orang-outan. Le génome des humains ne diffère que de 0,27 % de celui des chimpanzés, et de 0,65 % de celui des gorilles. Ces chiffres conduisent à estimer que notre lignée s'est séparé de celle des chimpanzés il y a environ cinq millions d'années, et des gorilles il y a environ sept millions d'années. La démarche phylogénétique part de l'idée que la vie évolue des formes les plus simples