Idéal De Gervaise

comme elle, s’est vue condamnée à une vie décevante et sans joie. Beaucoup de lectrices désenchantées ont dû se reconnaître dans ce type de personnage. On a d’ailleurs appelé « bovarysme » cette tendance très répandue à l’insatisfaction chronique. Gervaise, l’héroïne de L’Assommoir de Zola, plutôt jolie mais boiteuse, s’est vue affublée du surnom de « Banban ». Mais elle incarne la femme du peuple accablée par la misère : elle travaille dur pour acquérir une blanchisserie mais, victime du sort et

comme elle, s’est vue condamnée à une vie décevante et sans joie. Beaucoup de lectrices désenchantées ont dû se reconnaître dans ce type de personnage. On a d’ailleurs appelé « bovarysme » cette tendance très répandue à l’insatisfaction chronique. Gervaise, l’héroïne de L’Assommoir de Zola, plutôt jolie mais boiteuse, s’est vue affublée du surnom de « Banban ». Mais elle incarne la femme du peuple accablée par la misère : elle travaille dur pour acquérir une blanchisserie mais, victime du sort et de

qu’historiquement marqué) des Travailleurs de la mer (1866) ou de l’Homme qui rit (1869). Les Travailleurs de la mer se présente comme le récit de la conquête de la nature par l’Homme, puisque les deux personnages principaux, Lethierry et Gilliatt, mus par leur idéal, y affrontent héroïquement la violence des tempêtes et de la faune marine. Quant à l’Homme qui rit, il conte les épreuves de Gwymplaine, fils d’un noble proscrit à cause de ses opinions républicaines dans l’Angleterre de la fin du XVe siècle. Les Travailleurs

pessimiste de la société humaine. Balzac est réaliste, mais il utilise aussi le romantisme en effet il va au-delà du réel. Son œil se fait visionnaire, par exemple dans le roman « Louis Lambert » il raconte l’histoire d’un être de génie à la quête d’un idéal inaccessible par l’intelligence. Balzac est contre le positivisme, parce que le positivisme veut expliquer tous par la raison et l’expérimentation. Chez Balzac, on a une description réaliste des mœurs et une explication de la destiné qui relève le

comme elle, s’est vue condamnée à une vie décevante et sans joie. Beaucoup de lectrices désenchantées ont dû se reconnaître dans ce type de personnage. On a d’ailleurs appelé « bovarysme » cette tendance très répandue à l’insatisfaction chronique. Gervaise, l’héroïne de L’Assommoir de Zola, plutôt jolie mais boiteuse, s’est vue affublée du surnom de « Banban ». Mais elle incarne la femme du peuple accablée par la misère : elle travaille dur pour acquérir une blanchisserie mais, victime du sort et de

de Rubempré Auteur Roman • • • • • Le Rouge et le Noir Frédéric Moreau Guy de Maupassant Georges Duroy Émile Zola Personnage Date de publication Julien Sorel 1830 Illusions perdues 1843 Flaubert 1869 Gervaise Macqaurt Bel-Ami 1876 1885 Activité n°4 – Quizz bilan du chapitre Après l’étude de ce premier chapitre, voici un questionnaire à choix multiples qui vous permettra de vérifier vos connaissances. Il comporte 7 questions. À chaque fois

romantisme * 1850-1870 ou tradition post-romantique La première période du romantisme (1770-1820) se développe en parallèle du néoclassicisme (1760-1800) ou plutôt en opposition à ce courant. En effet, là ou le néoclassicisme prône une beauté idéale, le rationalisme, la vertu, la ligne, le culte de l’Antiquité classique et de la Méditerranée ; le romantisme s’oppose et promeut le cœur et la passion, l’irrationnel et l’imaginaire, le désordre et l’exaltation, la couleur et la touche, le culte

d’or. » Dans la suite du passage, Émile Zola personnifie la machine afin d’en révéler le caractère inquiétant, troublant et dangereux ; celle-ci devient un monstre capable d’engloutir l’homme. Apeurée, Gervaise est aussi fascinée par elle. Privilégiant dans sa narration le point de vue interne de Gervaise puis celui de Goujet, et usant de figures de style (personnification et antithèse), Émile Zola cherche à montrer le combat, perdu d’avance, entre l’homme et la machine qui produit en série : « une aisance

toutes parts. C’était une merveilleuse grimace, en effet, que celle qui rayonnait en ce moment au trou de la rosace. Après toutes les – 72 – figures pentagones, hexagones et hétéroclites qui s’étaient succédé à cette lucarne sans réaliser cet idéal du grotesque qui s’était construit dans les imaginations exaltées par l’orgie, il ne fallait rien moins, pour enlever les suffrages, que la grimace sublime qui venait d’éblouir l’assemblée. Maître Coppenole luimême applaudit ; et Clopin Trouillefou

échapper. La sympathie, le « dégout », le « jugement » même du narrateur sur ses personnages ne sont donc plus pertinents, puisque leur dégradation physique et morale est perçue comme la conséquence du milieu auxquels ils appartiennent. Ce serait trahir Gervaise que de lui faire saisir le réel autrement que par les mots et les idées avec lesquels elle ne peut que les envisager. * Dans Germinal, Zola transforme la mine en monstre qui engloutit les ouvriers : « Pendant une demi-heure, le puits en dévora