Idéal De Gervaise

La première partie de son existence est décrite dans deux autres oeuvres de Zola, La fortune des Rougon (1871) et L'Assommoir(1877). Né en 1846, Etienne Lantier est le fils de Gervaise Macquart et de son amant, Auguste Lantier (ouvrier tanneur à Plassans, dans le midi). Après avoir été abandonnée par Lantier, Gervaise se console en épousant Coupeau, un ouvrier zingueur, qui maltraite souvent l'enfant. A 12 ans, Etienne est employé comme apprenti dans une fabrique de boulons, puis, est, par la

combien ». Le recours au conditionnel souligne le caractère tout-puissant du narrateur qui a le pouvoir de décider du rythme du récit : « il faudrait en faire » ; par là, il brosse le portrait de deux types de lecteur : ce « vous », qui est le lecteur idéal, dont l’imagination est portée par la fiction (« Vous y verriez »), et un lecteur qu’il faut contenter par d’autres moyens (« que les gens pressés ne pardonneraient pas »). Le recours au conditionnel présent, à la fin du passage, signale par ailleurs

- Chapitre IV – L’accident de Coupeau : pages 144-145 - Chapitre VI – Goujet à la forge : pages 203-204 - Chapitre VII – La fête de Gervaise – pages 251-252 - Chapitre XIII – La mort de Coupeau : pages 503-505 SEQUENCE 4 : LE THEATRE Fantasio d’Alfred de MUSSET - 1810 – 1857 - Acte

LE COURANT LITTERAIRE I. DESCRIPTION DU COURANT LITTERAIRE Un courant littéraire est formé par des œuvres littéraires qui ont en commun les mêmes critères esthétiques, qui défendent les mêmes valeurs ou idéaux, et dont les auteurs ont le sentiment qu'ils répondent aux mêmes exigences. Les courants littéraires sont apparus au XIXème siècle avec la recherche universitaire: ainsi on a baptisé le XVIème, courant humaniste, le XVIIème, courant baroque et classique, le XVIIIème, siècle des Lumières

affection. C’est chez Cabuche que la jeune fille est venue mourir des suites du viol dont elle a été victime. Jacques Lantier, mécanicien à la Compagnie de l’Ouest, vient rendre visite à sa tante Phasie, qui l’a élevé après le départ de sa mère Gervaise pour Paris. Elle lui confie que son mari Misard cherche à l’empoisonner pour s’approprier un petit magot provenu d’un héritage, et qu’elle a caché. Flore, une belle fille forte et farouche, accueille Jacques avec tendresse, mais ce dernier semble

il utilise des comparatifs de supériorités " plus aimable , plus brillante" , "plus charmante que jamais" , on est jamais dans une description précise du physique et dans un ressenti personnel du narrateur qui fait de la jeune femme un personnage idéal , au final , Manon devient une incarnation vivante de l'amour , il fait une allégorie , elle est assimilée à l'amour : "l'air de l'amour même". Le portrait élogieux de la jeune femme se poursuit tout au long de l'extrait dans le but de renforcer la

savoir pétrifié, fermé, dépendant d’un ordre, met en cause l’aléatoire, l’imprévisible…On en vient alors à l’anti héros sans imagination, animé par la volonté de fuir comme Bardamu dans le Voyage de Céline, comme Meursault dans l’Etranger de Camus. Gervaise dans l’Assommoir de Zola, rêve seulement d’un bonheur modeste … Madame Bovary (1857) de Flaubert, est le roman de la désillusion romantique. Il faut rappeler ces lignes de Flaubert parodiant l’imaginaire idéaliste de ces romans de chevalerie à la

un effet aux effets, une destination au sens. Mais le début d'un texte n'est pas non plus son commencement : un texte ne commence jamais, il a toujours commencé avant. « La marquise sortit à cinq heures » ne peut s'énoncer qu'en aval d'un amont, idéale source des codes par quoi se règlent l'emploi du temps des marquises et l'intertexte des incipits, car il faut bien que le roman commence en se signalant comme tel. L'avant-texte est donc aussi le hors-texte, la prose du monde venant trouer le

l'évidence, tout cela est vrai. D'abord, Zola était un arriviste. Ça ne lui enlève pas ses idées, ni ses opinions,| | |pour lesquelles il a combattu, mais que ce soit l'Impressionnisme ou Dreyfus, il cherchait la polémique plus que des idéaux. C'est qu'avant | | |d'être écrivain, Zola était un journaliste et sa façon de se faire remarquer, et donc de faire de l'argent, était essentiellement de jeter de | | |l'huile sur le feu, d'où sa défense de ces causes

écrivait comme un cinéaste, organisant avant le tournage les décors tangibles en images cinématographiques. On pourra relier cette théâtralisation du corps que l’on trouve dans les romans de Zola (cf. Nana lorsqu’elle fait son entrée en scène ou Gervaise dans L’Assommoir, lorsqu’elle mime le délirium trémens de Coupeau) à celles du Neveu de Rameau de Diderot. En 1810 dans l’ancien théâtre de la Porte Saint Martin sont organisés des jeux gymniques : exercices du corps, jeux scéniques muets. En