Igbo

musulman en voyageant à l’étranger, voir Simon Ottenberg, « A Moslem Igbo Village », Cahiers d’études africaines, vol. 11, n°42, 1971, pp. 231-260. 76. Umar Birai, « Islamic Tajdid and the Political process in Nigeria », in Martin Marty, Scott Appleby (dir.), Fundamentalisms and the State: Remaking Polities, Economies, and Militance, Chicago, University of Chicago Press, 1993, p. 185 ; Egodi Uchendu, « Being Igbo and Muslim: The Igbo of South-Eastern Nigeria and the Conversions to Islam, 1930 to Recent

oublier qu’en fait, trois groupes dominants se partagent le pays, structurent et définissent ses enjeux culturels et politiques depuis des siècles. Au nord, le monde sahélien haoussa – kanuri, au sud - ouest, le monde yoruba, au sud – est le monde Igbo. Chacun de ces groupes voit graviter sur son ère d’influence, dans sa périphérie, des groupes associés par les hasards des migrations, par la langue, les relations socio – économiques. L’Histoire a ajouté à cette organisation spatiale « traditionnelle »

qu’imaginent développeurs, écologistes ou biologistes suivant leurs dynamiques propres. Trente ans de pseudo-développement interdisent pourtant toute erreur de perspective. Si beaucoup de producteurs (avec des nuances souvent fortes entre Bamiléké et Igbo, par exemple) déplorent la baisse de la fertilité quand la terre est rare et prennent des mesures de sauvegarde, beaucoup d’exploitants souhaitent à la fois économiser l’énergie humaine et rémunérer le plus possible la journée de travail, quitte à

économiques et médicales. Autrefois, les familles multipliaient les nombres de leurs hommes qui devraient se combattre avec leurs ennemis pendant les guerres.Actuellement, il y a d’autres raisons et circonstances qui encouragent la polygamie.Chez les Igbo, lorsqu’un jeune couple n’a pas d’enfants ou d’un fils qui serait l’héritier, on attribue souvent la faute à la femme, et on conseille à l’homme de prendre une autre femme.Il est aussi 74 Ogirisi : a new journal of African studies vol 9 2012

d’avoir le matériel nécessaire pour faire des films de science-fiction par exemple. La langue Une grande majorité des films Nollywoodiens sont quasiment en langue nationale du pays (Nigéria). La langue dominante au Nigéria est le ‘yorouba’ et ‘Ang-igbo’ qui est un mélange de l’anglais et de l’Igbo.  Évidemment ces langues permettent une compréhension beaucoup plus facile et une très bonne écoute du public à travers le pays. L’inconvénient c’est bien sur une difficulté de compréhension au niveau

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lâches de cités-États telles que les Yoruba et les Haoussa virent également le jour, mais la plupart de ses royaumes virent leur puissance tomber avec l'installation de ports européens en Guinée[27]. Bronzes du 9e siècle de le civilisation de Igbo-Ukwu, Nigeria, aujourd'hui au British Museum Ruines du Monument national du Grand Zimbabwe (XIe siècle-XVe siècle) L'islamisation[modifier]À partir du VIIe siècle, les armées Arabes envahirent et convertirent l'Afrique du Nord à l'islam.

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Les courtiers d’esclaves retiraient des esclaves grâce au réseau interne de la Cross River. Ce réseau s’étendait du Delta du Niger à Cross River. Généralement ces esclaves étaient retirés dans les tribus qui se défendaient mal comme par exemple les Igbo et les Ibibio. Par ailleurs deux méthodes étaient employées : le matin on utilisait le marchandage et le soir c’était le kidnapping. Une fois achetés, ces esclaves étaient menés dans les maisons où ils étaient nourris et aspergés d’huile afin de les