Il ne faut jurer de rien

Acte III Scène 2 Dom Juan “Dom Juan” est une pièce de théâtre baroque écrite par Molière en 1665, c’est une pièce qui met en place un séducteur cruel. Dans l’acte III scène 2, Dom Juan tente un pauvre à jurer pour gagner une pièce d’or. On se demandera quels sont les enjeux de cette scène de provocation. Dans un premier temps, on va étudier les personnages de cette scène, la provocation, la victime ainsi que le dialogue philosophique qui naît de cette provocation. Deuxièmement, on verra

et 1837. On le retrouve, de manière pratiquement identique, dans 5 grands textes : le Chandelier, la Confession, il ne faut jurer de rien, la lettre à M. de Lamartine et la Nuit d’octobre, écrits entre 1835 et 1837, et dans lesquels le héros découvre que la femme aimée le trompe, ou assiste à une scène où l’épouse s’apprête à tromper son mari (Il ne faut jurer de rien). Cette trahison de la parole, péché originel qui paralyse toute relation humaine, est un mythe fondateur de l’écriture

pauvre demandait l'aumône au nom de la charité (= règle religieuse). _____1)__Première étape : l'aumône = transgression des codes sociaux et religieux. D.J. aurait du donner de l'argent au pauvre de lui-même pour le remercier. Or il ne donne rien (= transgression des codes sociaux et religieux). Il entraîne le pauvre à le lui demander. l. 961 : « Ah ! ah ! » : c'est un rire moqueur. Il “écrase“ encore plus l'infériorité du pauvre sous son mépris (= 2° transgression). l.961 : « ton

bonhomme" or Sg ne devrait pas se moquer du pauvre car au XVII° la charité faisait partie du devoir de tout chrétien. 2) Le blasphème DJ en incitant le pauvre à blasphémer, le pousse à renier Dieu. Il est déterminé d'où l'utilisation du verbe jurer à plusieurs reprises. DJ tente de démontrer l'inutilité de la prière et dévalorise le choix de l'ermite en le ramenant à l'intérêt: "Ton avis est intéressé" et à des préoccupations matérielles: "qu'il te donne un habit". Le louis d'or offert par DJ

il inspire la pitié. De plus, il utilise des hyperboles et le superlatif dans ses répliques à propos de sa situation : « retiré tout seul dans ce bois » (l.962-963), « je suis dans la plus grande nécessité du monde » (l.974-975). Il dit qu'il n'a rien, qu'il est seul, afin de susciter la pitié. Il utilise des interjections (« hélas » l.974, « Ah ! » l.983) qui sont des plaintes, des lamentations. Il est très pieux : il préfère « mourir de faim » plutôt que de pêcher : pour lui, Dieu est au-dessus

de faire ce qui détruit sa vie, ou lui enlève les moyens de la préserver, et d'omettre ce par quoi il pense qu'elle 1 peut être le mieux préservée. Car, quoique ceux qui parlent de ce sujet aient l'habitude de confondre jus et lex, droit et loi, il faut cependant les distinguer, parce que le DROIT consiste en la liberté de faire ou de s'abstenir 2, alors que la LOI détermine et contraint à l'un des deux 3. Si bien que la loi et le droit diffèrent autant que l'obligation et la liberté qui, pour une

on apprenait que D.J. avait laissé tomber Elvire et qu’il était parti sans rien dire. L’acte II mettait en scène la séduction de D.J. avec les 2 paysannes. Enfin, le début de l’acte III parle de D.J. et de la religion. On a la confirmation que D.J. est rationnel (scène 1 : l.910911). Il dit qu’il ne croit pas en Dieu (=théorie). Et dans la scène 2, il va mettre en pratique ce qu’il a dit : il demande au pauvre de jurer contre Dieu  il y a donc un lien pratique entre ces 2 scènes. De plus, à la

de Dom Juan, en particulier: "Eh, prie-le qu'il te donne un habit." b) Hypocrisie de Dom Juan et infériorité du pauvre Puis, elle est soulignée par les propos ironiques et hypocrites de Dom Juan vis-à-vis du pauvre homme, qui lui, ne se doute de rien. En effet, le noble se livre à un véritable jeu de comédie. Il semble persuadé que les prières du pauvre le satisferont: "Un homme qui prie le Ciel tout le jour ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires."; "Il ne se peut donc pas que tu ne

temps, et ne cédant en rien sur son originalité, il compose une pièce qui s’apparente plus à une rêverie qu’à un théâtre d’action. Ce sera un échec. Sifflée, la pièce est retirée après deux représentations. Il refuse désormais que ses pièces soient jouées et dit « adieu à la ménagerie et pour longtemps ». Il publiera ses comédies dans la Revue des deux mondes. Les caprices de Marianne, Fantasio, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, Le chandelier, Il ne faut jurer de rien, Un caprice seront

avoir de quoi subvenir a ses besoins car prier n’apporte rien. C’est donc sur le plan de l’argent que Don Juan décide de jouer avec le pauvre en usant de sa persuasion. De ce fait, Don Juan se révèle comme un être cruel utilisant le chantage pour humilier le pauvre. Ainsi, Don Juan ayant remarqué que le pauvre était dans le plus grand besoin à décidé de jouer avec lui pour voir si pour un louis d’or il voudrait bien jurer : il répète ‘’jurer’’ quatre fois, ‘’louis d’or’’ cinq fois : il le persuade