Illusion Ou Savoir Qui Rend Heureux

peut être tout à fait variable, allant du simple souhait à l’obsession. Le désir est donc quelque chose de totalement relatif de ces deux points de vue. L’honneur est-il plus désirable que la richesse, la richesse que la beauté, le plaisir que le savoir ? Impossible de répondre à une telle question tant elle dépend des individus qui peuvent désirer l’un et l’autre, l’un sans l’autre et avec de grandes variations d’intensité. Et même le lieu commun selon lequel la santé serait « notre bien le plus

qu'elle a pour mission de satisfaire. La religion est au service des besoins, des affects des hommes. Elle a une dimension utilitaire. L'immensité de son rôle sur le théâtre des affaires humaines est proportionnelle à l'immensité des services qu'elle rend. Freud montre qu'ils sont de trois ordres : Une religion propose une conception du monde. En ce sens elle remplit une fonction théorique par où elle entre en conflit avec la science. Elle apaise les craintes et nourrit les espoirs d'un

traduction de la paideia grecque, cad une activité de soin de soi, de soin de l’âme qui se prolonge pendant toute la vie, ce n’est pas seulement une activité préparatoire. La cultura animi c’est tout d’abord une activité, ce n’est pas une somme de savoir. La culture est une dynamique, elle n’est pas statique. Les romains vont distinguer la puerilis institutio (instruction des enfants) avec la culture libérale (cad politia humanita). Cette culture libérale c’est ce qu’on appelle la connaissance des

renoncement total du plaisir ; une suppression des désirs ; maitrise complète de soi par l’esprit. => Oubli et déni de notre nature sensible => Désir = manifestation de la faiblesse de l’Homme, signe de l’imperfection humaine (cf. Pascal) Bilan : Illusion ? Soit il est incomplet et ephémère chez les hédonistes ou alors sans plaisir chez les rationnalistes. => Impossible ou inaccessible ? Est ce que le Bonheur est un état stable ou est-ce toujours une sorte de dévenir ? Csq : Faut il renoncer

sagesse Socrate = rapporté par Platon 2. Le problème de l’ignorance a Socrate conscient de sa propre ignorance Pythie : « Socrate est le plus sage des hommes » Socrate n’y croit pas, parle avec des ‘savants’ et se rend compte qu’ils sont ignorants de leur propre ignorance (illusion). Illusion est la pire chose pour un philosophe car elle bloque toute tentative de recherche de la vérité. Socrate n’est pas sophos, il sait qu’il est ignorant « la seule chose que je sais est que je ne sais rien » Ignorance

est-ce nécessairement souffrir ? La société contemporaine montre que le désir matériel est synonyme de plaisir, il convient donc d’acheter toujours plus pour satisfaire ses envies. Dans cette perspective le fait de désirer nous rendrait heureux. La conception principale du bonheur confirme cette idée, si l’on entend par le désir, la réalisation d’un plaisir. En effet, le bonheur peut se définir comme l’accumulation de plaisirs, par conséquent désirer permettrait d’accéder à ce but ultime

plutôt que l'ordre du monde. Cette maxime est tirée du Discours de la méthode de Descartes. Dans cette œuvre il propose une méthode (composée de quatre règles) pour éviter l'erreur, et y développe une philosophie du doute, visant à reconstruire le savoir sur des fondements certains, en s'inspirant de la certitude exemplaire des mathématiques – la célèbre phrase « je pense donc je suis » (cogito, ergo sum), qui permet à Descartes de sortir du doute, lui servira à ce titre de premier principe. Par ailleurs

Juan est im-moral (contrairement à Meursault et Grenouille), il sème le malheur dans le cœur des femmes et la haine et la honte dans celui des autres. Quant à lui, il est heureux avec la vie qu’il mène. Cela montre que Dom Juan ne désire pas réellement les femmes, il a le « désir de désirer ». Le simple fait de désirer le rend heureux, d’où la flux permanent et intarissable de désirs qui le traverse. Par ailleurs, prenons le cas d’une personne n’ayant ni un désir linéaire ni une aspiration au désir

aucun de ceux qui voient le soleil ». Théogonis de Mégare, Elégies I. 4. « On se fait une fausse idée du bonheur qu’on n’a point éprouvé. Rien de pire que le préjugé, rien de préférable à l’expérience. » Théogonis, Fragments. 5. « On veut être heureux, mais on prend l’instrument du bonheur pour le bonheur lui-même ». Sénèque, Lettres à Lucilius. 6. « Le dernier degré du bonheur est l’absence de tout mal » Epicure. 7. « Il faut avoir le souci de ce qui produit le bonheur, puisque s’il est

s’intégrer dans la société. C’est pourquoi, Rousseau protège la nature de l’homme et de ses critiques. Comme phrases cultes de cet auteur évoquant son respect de la nature, nous pouvons rappeler « La nature a fait l'homme heureux et bon, mais ... la société le déprave et le rend misérable », ou bien « Jamais la nature ne nous trompe c'est toujours nous qui nous trompons ». C’est sur cette dernière que je vais travailler. La question est «En quoi la nature n’est en aucun cas la source de nos erreurs »