Image Henri Cartier Bresson

Hitler accède au pouvoir, gagne Vienne mais le Chancelier chrétien-social Engelbert Dollfuss y établit une dictature cléricalo-fasciste, aussi émigre-t-il finalement à Paris à l’automne 1934. C’est là, dans les cafés de Montparnasse, qu’il rencontre Henri Cartier-Bresson et d'autres juifs émigrés, David Seymour etAndré Kertész. Il décide de franciser son prénom et se fait désormais appeler « André Friedmann ». Épais sourcils, yeux et cheveux noirs, lèvres charnues, son charme est immense3. Au café la Capoulade

européens et américains. En 1944, il est le seul photographe présent lors du débarquement des Alliés en Normandie. Il va suivre l’armée américaine des plages de Normandie jusqu’à la Libération de Paris. En 1948 il fonde avec David Seymour et Henri Cartier-Bresson l’agence de photographie « Magnum ». Il sera le grand photographe des conflits. Il meurt en 1954, en sautant sur une mine pendant la guerre d'Indochine. Cette photographie date du XXème siècle précisément du 16 août 1944 c’est donc une œuvre

de Sciences Politiques. 1932. 
Il réalise son premier reportage pour le compte de l'agence photo Dephot (fondée par Simon Gutman) à Copenhague pour photographier le responsable communiste Léon Trotsky. Sur place, il rencontre David Seymour et Henri-Cartier Bression (avec qui il fondera, quelques années plus tard, l’agence Magnum). 1935. 
Exilé désormais à Paris pour cause d'arrivée d'Hilter au pouvoir en Allemagne (Friedmann Endre est de confession juive), il s'invente une nouvelle identité et se

L'artiste: Henri Cartier- Bresson Henri Cartier-Bresson est né le 22 août 1908 à Chanteloup-en-brie et est décédé le 3 août 2004 à l'âge de 96 ans à Montjustin. Après des études de peinture, Cartier Bresson opte pour la photographie. En 1932, il décide d'en faire son métier, en utilisant le célèbre appareil photo Léika,commercialisé dès 1925. En 1947, il fonde l'agence "Magnum", avec Robert Capa, entre autres. Il est l'inventeur du concept de "l'instant décisif", formule choisie pour le titre

oublié de rentrer d'un congé consacré à la visite du Festival de Lyon qu'il voulait photographier. Il se lance alors dans la photographie en indépendant. En 1952, il s'installe à Paris, où grâce aux relations de son frère Jean, il rencontre Henri Cartier-Bresson et Robert Capa, deux des créateurs de Magnum Photos. En 1953, sur l'invitation de Robert Capa il intègre l'agence et est envoyé à Londres où il reste deux ans. Sa capacité à capter les instants éphémères de la vie, grâce à des compositions

indépendant. Il se consacre en particulier au reportage dans un contexte marqué par la montée du Front populaire.  Il partage alors les mêmes idéaux que d'autres photographes comme Robert Capa et David Seymour (Chim) et fait la connaissance de Henri Cartier-Bresson et Kertész. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il entre à l'agence Rapho et collabore aux magazines Regards, Time ou Life. Dans les années 1950, il participe au groupe des XV aux côtés de Robert doisneau et Pierre Jahan pour

Mais la différence est grande entre une bande de jeunes fortunés partant en villégiature en voiture décapotable et posant pour Robert Doisneau, et deux couples d'ouvriers qui pique-niquent au bord de l'eau pris sur le vif par le photoreporter Henri Cartier-Bresson.

lancent des feux de marquage rouge pour délimiter la cible : il faut fuir la pagode. Les avions larguent leurs bombes.   Contexte artistique : Le concept de photojournalisme s'est développé dans les années 60 avec des pionniers tels que Henri Cartier-Bresson , Robert Capa ou encore Usher Fellig connu sous le nom de Weegee . En 1972 ,c’est l’apogée des reporters-photographes de guerre. La photographie rejette la peinture dans une autre dimension : elle lui enlève une part de l’expression du réalisme

des artistes qui forcent mon admiration comme Yann Arthus-Bertrand, militant écologiste engagé qui triomphe actuellement avec ses reportages de la Terre vue du ciel, hommage à la beauté de notre planète digne des meilleurs films de cinéma. Henri Cartier-Bresson, surnommé « L‘œil du siècle », qui a notamment marqué son temps par ses reportages couvrant les grands évènements du siècle dernier, comme la libération du camp de concentration Dachau, Gandhi juste avant son assassinat, la libération de Paris

Un homme est assis à même le sol dans une ruelle sombre, seul face à un chat. Henri Cartier-Bresson a intitulé cette photographie « Downtown New York » (centre de New York). Il aurait pu la titrer « une ruelle sombre de New York » ou « une âme perdue dans New-York ». Or, il a choisi une autre légende qui nous oblige à voir dans cette scène une évocation de la ville et un symbole. Et c’est ainsi qu’il faut lire ce portrait. Le photographe propose ici sa vision de New York et, de la sorte, délivre