Imagination Au Pouvoir

directement responsable (texte 2, d’Alain). Il faut donc se demander pourquoi l’imagination fait l’objet d’interprétations à ce point antithétiques. Il apparaît que cette contradiction procède de la nature ambiguë de cette faculté. Le terme « imagination » vient du latin « imago », de « imitari », imiter. Suivant cette étymologie, comme pour le sens commun, l’imagination serait donc la faculté « d’imiter par des images ». Cependant cette approche suscite deux objections majeures. Tout d’abord, le

pas a notre imagination de s’exprimer, alors que derrière une vitre les choses ne nous apparaisse pas clairement, nous ne pouvons pas voir la vérité et donc nous devons faire appelle a notre imagination pour la créer nous même. Le paragraphe se termine par trois phrases syntaxiques juxtaposées qui répètent le groupe nominal sujet « la vie », un nom abstrait, qui est un nom général, utilisé à la place de « humains » et qui permet donc, encore une fois, de laisser place a son imagination. Pour résumer

l’imagination : son caractère insaisissable (mystérieuse) et son pouvoir (reine des D facultés) sont mis en avant. •  ais elle est aussi omniprésente (toutes les autres) et joue un rôle moteur (les excite). M •  eux qui n’en ont pas sont présentés comme maudits (comparaison avec le figuier de l’Évangile). C Paragraphe 2 •  ifficulté à la définir exactement (elle est cela et elle n’est pas tout à fait cela). D •  ’imagination est partout : dans une chose et son contraire (analyse et synthèse)

l´amplifier au même temps qu´il la transcende, en réhabilitant la faculté de l ‘imagination. S´il est vrai que Breton voit dans le déploiement de l´imagination le moyen de parvenir à une nouvelle vision du monde et par la suite à l´accès de la « surréalité » qu´il prône dans le mouvement surréaliste, il est aussi vrai qu´il doit faire face à toute une tradition littéraire et philosophique qui réduisent l´imagination à son caractère « reproducteur » la faisant de cette sorte porteuse de mensonge

Camenae n° 8 - décembre 2010 Christophe BOURIAU DIGNITÉ HUMAINE ET IMAGINATION SELON MONTAIGNE La présente étude ne traitera pas de l’imagination pour elle-même, mais en la rattachant au thème de l’humanisme, c’est-à-dire à la question du critère de la dignité humaine. Je souhaite manifester que l’imagination reçoit une fonction spécifique et particulièrement positive dans un certain courant de l’humanisme, celui développé exemplairement par Montaigne. Je me propose : 1) de présenter ce

Rousseau, extrait de La Nouvelle Héloïse, aborde le sujet du désir, et comment l’homme ressent cette attente, cet espoir d’un bonheur à venir. Selon Rousseau le désir procure plus de bonheur que la possession. Lorsque l’on désire un objet, notre imagination crée le charme d’une illusion qui procure plus de plaisirs que l’objet de ce désir. C’est pour cela que pour Rousseau explique que le monde de l’illusion vaut mieux que la réalité car nous y trouvons plus de plaisirs. Le désir vise-t-il vraiment

pour se créer un univers créatif qui va lui permettre de former sa personnalité. Par la suite, l’adolescent « s’imaginera adulte » pour tracer le chemin qui l’y conduira. Il s’imagine la vie qu’il voudrait vivre. L’adulte, lui, fera appel à son imagination soit pour forger ses projets d’avenir comme se choisir un métier, fonder une famille ou encore se construire r des conditions matérielles d’existence, soit pour exercer sa capacité créative dans les arts, la recherche ou le sens de sa vie. L’imagination

« Le monde réel a ses bornes, le monde imaginaire est infini » écrivait Rousseau dans l’Emile. La quête de la sagesse et de la vérité est intemporelle chez les philosophes et l’une des interrogations fondamentales concerne la dualité entre imagination et raison En effet, l’imagination, capacité humaine à créer des images diverses, relève d’un domaine auquel les connaissances scientifiques actuelles ne peuvent donner de métabolisme concret, l’étude poussée des représentations qu’elle livre n’ayant

réalité et la manière dont le monde fonctionne. On l’aura compris, subversif c’est ce qui est de nature à renverser l’ordre social ou politique, mais plus généralement aussi ce qui est perturbateur et révolutionnaire. Par ailleurs on appelle imagination (ou imaginative : faculté d'imaginer) la faculté de se représenter mentalement des choses absentes. C'est la propriété de l'esprit qui permet le rappel de l'image et la capacité de dissocier les éléments des sensations conservées pour échafauder

rendre compte que l’on ne peut risquer la vie de l’humanité, qui est vulnérable. - Tout forme de vie a une limite (sa propre mort) - L’euristique de la peur = Contrepoids à notre pouvoir technique excessif. Il faut avoir peur pour éviter des catastrophes. C’est le principe de prudence. On ne doit pas voire la peur comme un frein à notre vie, c’est un type d’intuition sur l’avenir. On fait appel à l’imagination et à notre sensibilité