Imagination Du Spectateur Au Théâtre

spectacle et le spectateur, afin de développer l'esprit critique de celui-ci, par le choix du sujet, par certaines techniques de mise en scène ou encore par le jeu des acteurs. Le principe même de ce mouvement est la faculté à délivrer le spectateur de ses problèmes sociaux et politiques à travers une distance critique et une distance libératrice. C'est Bertolt Brecht le premier qui théorisa ce mouvement, bien qu'il ne l'est pas inventé pour autant car il faut remonter jusqu'à l'époque du théâtre grec antique

découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. » En vous appuyant sur votre lecture de Badine, sur vos connaissances des textes et de l'histoire, ainsi que sur votre expérience de spectateur, vous direz si la représentation est indispensable pour apprécier et comprendre pleinement une pièce de théâtre. | Molière, de son vrai nom Jean Baptiste Poquelin est un célèbre dramaturge, auteur de comédies français mais aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français du XVII ème siècle. Sa

Depuis des siècles, le théâtre est un genre littéraire dont le but est de divertir son interlocuteur, que ce soit visuel ou oral elle a le même but, le principe de catharsis, ou purgation des passions. Mais du fait qu’il y est différentes façons de découvrir un texte théâtral, nous sommes en droit de nous poser une question cruciale : Le théâtre est-il fait pour être lu ou pour être vu ? Pour y répondre nous verrons dans un premier

Dissertation Francis Huster a dit: « Un texte de théâtre est à voir. Un texte de théâtre est à écouter. Est-ce qu’un texte de théâtre est à lire ? » Le théâtre assure en fait une double fonction: un texte à lire, un texte à jouer. Son origine provient de la Grèce antique où apparaît le theatron qui signifie contempler et qui désigne alors l’hémicycle destiné aux spectateurs: un théâtre est donc à l’origine un lieu d’où le public observe un spectacle. De ce fait, la distinction entre une pièce

Introduction Issu d'un rite religieux lié au culte de Dionysos, le théâtre a quitté la sphère sacrée à la chute des civilisations antiques. Mais il a toujours gardé une dimension rituelle qui incite à considérer cet art avec un respect parfois disproportionné ou, au contraire, à le remettre en question par provocation ou par désir d'en faire ressortir l'intemporalité. Au XIXe siècle, les romantiques s'en sont emparés pour y exprimer leur quête d'absolu ; mais les contraintes techniques et morales

mise en accusation en tant que forme « figée, muséale, impropre à assurer le relais, le va-et-vient entre la scène et la salle » (Jean-Pierre Sarrazac). « Le chœur frustré comme toujours » indique Peter Weiss dans Marat/Sade : voix consacrée du spectateur, est-elle vouée désormais à l'attestation navrée d'une intrigue sur laquelle elle n'a pas prise, dernière instance encore viable selon Jean-Marie Thomasseau du tragique dans des pièces qui ne sont plus qualifiées de tragédies ? La frustration se

Les pièces de théâtre sont-elles écrites uniquement pour être représentées ? De tout temps, le théâtre a été un lieu symbolique et grandiose. Les décors sont, selon les époques, plus ou moins recherchés, les intrigues plus ou moins complexes. Les genres théâtraux existants sont très variés et les possibilités de représentation sont quasiment infinies. Encore de nos jours, de nouvelles pièces sont écrites. Ces mêmes pièces sont ensuite mises en scène puis représentées devant un public aussi enthousiaste

jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre ». Nous nous demanderons si, au théâtre, la représentation est indispensable. Introduction : La pratique scolaire : découverte du théâtre dans les livres, au mieux avec une vidéo en complément ; peu de possibilités d’aller voir des pièces au théâtre. Pourtant Molière affirme, dans la préface de L'Amour médecin : « Tout le monde sait que les comédies sont faites

Dans quelle mesure le spectateur est-il partie prenante de la représentation théâtrale ? A travers ce corpus de textes nous ont été donnés à étudier quatre extraits de représentations théâtrales, à savoir, la scène 5 de La critique de l’école des femmes de Molière (1663), La scène 3 de l’acte 1 de Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand (1897), la scène 1 de Le soulier de satin de Paul Claudel (1929) et le prologue du Antigone de Jean Anouilh (1944). Nous avons pu constater, à travers

Proposition de correction pour l’épreuve de Français 2009 S et ES  Question 1 :    Texte A : spectateur populaire : il vit la pièce, la ressent, se laisse prendre par le rythme et l’histoire.  Spectateur aristocratique : attitude hautaine, maniérée, regarde la pièce avec une sensibilité  maniérée.  Texte B : Attitude moqueuse. La pièce veut ridiculiser l’aristocratie en prenant la défense de la classe  populaire. C’est l’attitude qu’adoptera le public : celui du parterre sera pris par la pièce et en accord