Imagination Onirique

nous ne revons pas? Il serait éagalement intéressant de savoir les différences du reve éveillé au reve endormi, afin de pouvoir clore sur ce grand thème : Peut-on savoir qu’on ne reve pas ? Dans un second temps nous allons définir réalité et imagination afin de répondre à la question suivante : Comment peut-on distinguer le reve à la réalité? Dans un second temps, est-il possible d'assurer que la perception n'est pas un reve? Et enfin, quelles sont les différences du reve éveillé au reve endormi 

Gilbert Durand. Ce point de vue s'accentue cependant chez Pierre Sansot dont la poétique onirique maximise l'association que faisait Bachelard entre la rêverie et la matière (Bachelard G. 1942 : 4), rêve qui précède la contemplation, car "avant d'être un spectacle conscient, tout paysage est un espace onirique" (ibidem : 6), images qui procurent un bien être corporel par les traces que laissent les rêves, imagination dont la faculté n'est pas de former mais de déformer les images fournies par la perception

l'évocation des rêves. Pour Freud le rêve exprime la formation de l'inconscient. Il analyse le récit du rêve. Les mots du récit composent la chaîne associative qui va permettre l'interprétation. La suite des chaînes associatives décode ensuite le rébus onirique. Freud part de l'idée que le rêve est l'accomplissement d'un désir, il est la réalisation déguisée d'un désir refoulé. Freud propose l'une des premières descriptions de la méthode propre à l'interprétation analytique. De fait, il décrit la règle

temps que dans l'enfance l'ignorance laisse une place prépondérante aux rêves, puis en quoi à l'âge adulte le rêve n’est plus permis. Les parcs d'attraction, lieux d’insouciance, de satisfaction et de rêves sont des temples du monde onirique de l'enfant. Les parcs d'attractions sont pour la plupart inspirés de dessins animés, eux-mêmes tirés de contes pour enfants. On y retrouve alors les mêmes lieux et les mêmes personnages, mais surtout l'ambiance des contes de fée ; ce monde qui semble

Nous définissons la réalité comme étant le monde que nous percevons. Nous définissons le rêve comme ce qui s’y oppose, ce qui n’existe pas, ne peut être perçu que par l’esprit et qui diffère selon les personnes. Il peut s’agir des rêves au sens onirique du terme, mais aussi d’aspirations, de désirs, on peut rêver d’une vie future, d’une réalité plus ou moins proche. Ces aspirations peuvent aussi prendre la forme d’utopies, on parlera alors d’une troisième définition du rêve: la représentation idéale

sont des endroits magiques ou seul la joie ponctué d’émerveillement ne sont autorisés d’autres fois nous nous retrouvons plongé dans le domaine de la peur, de la colère et du cauchemar. Les poèmes proposés dans cette anthologie forment un voyage onirique au travers des différents sens humains. Bien que les poèmes choisis soient récent nous pouvons aisément imaginer que le rêve et l’imaginaire sont des sujets présents dans toutes les formes d’art depuis la nuit des temps. Notre anthologie commence

demander en quoi « les mains libres » constitue un recueil de rêves ? Pour répondre à cette question, nous verrons tout d’abord que cette œuvre est le travail de deux rêveurs, puis que le rêve est un moyen de libérer la création et enfin les paysages oniriques présents dans l’œuvre. Pour renouveler leur mode de création, les surréalistes tentent de libérer leurs pensées en expérimentant le rêve à travers diverses techniques inspirées des travaux de Freud telles que le sommeil hypnotique (emprunté à la

nous entoure, les surréalistes en constitueront leur rêverie, traduiront une certaine envie d’utiliser l’onirisme par des objets qui n’ont pas de lien entre eux. Les éléments incongrus issus de la nature seront une source de rêves, les éléments oniriques étant le résultat de la somme entre la nature et le rêve : Breton montrera d’ailleurs « que le poète ne s’est-il prononcé nettement encore en faveur de la nature, pleine de sens, de rêves ». La nature, par l’onirisme, sera alors transformée au service

comme un code qui lui est propre. De 1925 à 1927, ses tableaux deviennent oniriques et dépouillés. Miro réalise aussi un ensemble de tableaux-poèmes. C’est à cette période de la vie de Miro que nous allons nous intéresser avec l’étude de ce tableau. Dans un premier temps, nous parlerons de l’œuvre en elle-même. Dans un second temps, nous verrons en quoi l’œuvre peut être qualifiée de tableau-poème et peinture onirique en expliquant ces deux termes et leur place dans l’œuvre de Miro. Pour finir

Mais il a aussi en sa possession une immense imagination, une inspiration qui le différencie des hommes, et en fait sa rareté. C'est aussi cette imagination foisonnante, débordante, qui lui permet de créer une œuvre d'art telle qu'un poème. « Un poète est un monde enfermé dans un homme », dit encore Victor Hugo dans le poème éponyme. Le poète semble ainsi en contact avec des mondes inconnus à l'homme, des mondes oniriques, dans lesquels son imagination se complaît et se perd. Mais pour être poète