Incipit Combray

peintre. La pose qui consiste à représenter le personnage le buste en avant et de trois quarts, la disproportion entre ce même buste rapetissé et le visage épanoui et rieur créent un effet réaliste. VERS LE BAC Question sur un corpus Les deux incipits de Scarron et de Diderot jouent sur une certaine provocation du lecteur. Les premières lignes remettent en question les conventions d’un romanesque qui s’éloignerait de la réalité. Ainsi, Scarron parodie le langage précieux qui use d’un détour

peintre. La pose qui consiste à représenter le personnage le buste en avant et de trois quarts, la disproportion entre ce même buste rapetissé et le visage épanoui et rieur créent un effet réaliste. VERS LE BAC Question sur un corpus Les deux incipits de Scarron et de Diderot jouent sur une certaine provocation du lecteur. Les premières lignes remettent en question les conventions d’un romanesque qui s’éloignerait de la réalité. Ainsi, Scarron parodie le langage précieux qui use d’un détour

celui du petit morceau de madeleine1 que le dimanche matin à Combray (…), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans une infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents ; peut-être parce que

spiritualiste (« âme », « sacrée », « sacrée ») au profit de l’univers social profane. Le style est élevé, voire noble. Son travail est sensible dans le jeu des sonorités (cf. le coulé de la deuxième phrase truffée d’allitérations en l succédant à un incipit marqué par les s), les effets rythmiques produits par les constructions parallèles « sacrée comme la nature [...] nécessaire comme la société même », anaphore (« voyez [...] voyez »), périphrase (« cet art heureux qui... »), amplification de la

irradiant. Cette irradiation peut être évidente comme elle peut être secrète. Le soleil éclatant : l’élément irradiant (étranger) se trouve dans le texte à une place choisie et qui permet une irradiation intense. C’est le cas des épigraphes ou des incipit qui sont souvent en langue étrangère comme si l’auteur se plaisait à des mélanges subtiles et voulait suggérer une universalité du message. L’épigraphe se présente souvent comme une référence à un auteur ou à une culture (littérature). Ex. : dans

du premier volume de la recherche du temps perdu, il est compos de trois parties Combray Un amour de Swann Nom de pays le nom. Combray

éluder une certaine loi, mais aussi refuser une certaine pratique reçue du langage, pour en inventer une autre, qui pourra se nommer, selon le regard qu'on portera sur elle, folie, ou poésie." Microlectures. Paris, éd. Seuil, 1979, p.13-14. 257 - "Incipits" in Du bilinguisme. Paris, éd. Denoël, 1985, p.174. 256 254 sage puisque dédoublé, il est suivi de deux qualificatifs opposés. La deuxième syllabe du prénom Tahar est intégralement la première de Harrouda et tronquée de son r la deuxième

toujours… Ainsi, elle illustre le monde d’aujourd’hui au moyen du jeu et des animaux comme le faisait son prédécesseur. Enfin, Hélé Beji s’inscrit dans la lignée de Proust ou de Baudelaire. En effet, dans l’Œil du jour, on a l’impression de retrouver le Combray d’À la Recherche du temps perdu (1913-1927). Comme Proust, Hélé Beji, petite fille, évoque sa grand-mère, qui, par bien des aspects, rappelle celle de l’écrivain français. Toutes deux sont recluses, elles vivent en marge de la société, enfin, toutes