Indulgence

| | |À la fin du Moyen Âge, la crainte de la mort témoigne d'une inquiétude religieuse. Les Chrétiens redoutent l'enfer et, pour l'éviter, | | |accumulent des dévotions (prières) et achètent des indulgences (grâce accordée par l'Eglise aux pêcheurs afin d'abréger les souffrances dans | | |l'au-delà). Les humanistes dénoncent ces superstitions d'un peuple ignorant. Ils préconisent le retour au vrai message du Christ par une foi | | |solide

ces derniers de sauver les âmes charitables. Ils se tournent aussi vers les œuvres (les pèlerinages, les processions, les confréries religieuses et la fondation de Messe). À la fin du Moyen-âge, l'église propose à ses croyants le recours aux indulgences : système très moderne et pratique qui permet de réduire le temps de purgatoire (ceci permet d'effacer les pêchés). Cette angoisse se voit aussi dans les livres imprimés : on vend beaucoup l'Ars moriendi (l'art de bien mourir). Dans cette œuvre

ménageant son auditoire en s'adressant à eux avec des termes plutôt flatteurs « mes chers amis » ( V.15). Il vas aussi parler à la première personne du pluriel pour se mettre au même niveau que le peuple : « ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence » Et va organiser son discours avec de nombreux connecteurs logiques « donc » « mais » « car » et des modélisateurs qui marquent le doute comme « peut être », « je crois », « je pense » qu'il utilise seulement pour se donner une meilleure image

des diplômes....... mais pas la culture; On peut acheter des gardes du corps mais pas la sécurité; On peut acheter des livres......... mais pas l'intelligence; On peut acheter des tranquillisants mais pas la paix; On peut acheter des indulgences.... mais pas le pardon; On peut acheter la terre........... mais pas le ciel.

qu’une hypothèse. b. une autocritique qui pardonne ses crimes Le Lion est enclin à la sincérité car il sait d’avance que les courtisans le "blanchiront". Il n’y a que le Roi qui peut parler de ses fautes "sans indulgence" (v. 23), parce qu’il sait qu’il peut compter sur ladite indulgence des autres. Il ne précise pas comment sera reconnu "le plus coupable" (v. 33) : tout se passe comme si le Lion savait d’avance qu’il ne serait pas question de juger "selon toute justice" (v.32). Il y a donc dans

partie de ce texte, Hume s’attache à faire une critique du dogmatisme, il en explicite les côtés négatifs. Cela s’inscrit, bien sûr, dans sa stratégie qui vise à se légitimer en dénigrant la thèse adverse. Il explique que les dogmatiques n’ont aucune indulgence pour ceux qui ont des « sentiments opposés ». Commençons par définir le concept « sentiment ». Le sentiment relève de l’affectivité, soient, par exemple, le plaisir, la peine ou l’agréable et le désagréable. Il est à différencier de l’émotion qui

| | |On fait de pareils dévouements[2] : | | |Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence | | |L'état de notre conscience. | | |Pour moi, satisfaisant

moine Savonarole , précurseur de Luther, dénonce le luxe, la débauche des religieux ainsi que la mise en place des Indulgences. Cette remise en cause se poursuit avec Luther , qui lance la Réforme en 1517 avec ces 95 thèses (comprenant notamment le souhait d’en revenir aux Saintes Ecritures, à l’arrêt des Indulgences[footnoteRef:2]), puis Calvin en France. Charles-Quint , empereur du Saint-Empire Germanique

professeur à l’université. Assiste au trafique des indulgences. Indulgences : C’est une somme versée par un fidèle qui devait lui permettre de remplacer les pénitences matérielles nécessaires au rachat de son pêché. Pape Léon X : veut achever les travaux de la basilique saint Pierre (à Rome) et donc il va sur multiplier les ventes des indulgences dénonce Martin Lutter : affiche à la veille du passage du Pape. Il affiche les 95 thèses contre les indulgences : c’est le manifeste du protestantisme et cela

commence en 1492 avec la chute de Grenade et la découverte des Amériques par Colomb. Elle se termine en 1789. Cette première modernité s’ouvre sur une querelle strictement théologique, la contestation par Luther de la doctrine et de la pratique des indulgences concédées par la papauté. 1648 correspond à la paix de Westphalie qui a pour objectif premier, à côté des aspects purement territoriaux, d’empêcher à jamais toute nouvelle guerre de religion. Deux théories sont mises en avant pour expliquer ces