Infirmiers Intimité Pudeur

Direction Générale de la Santé (DGS). Dr Louis LEVY Collège des Enseignants de Médecine Générale, Unaformec (MG Form). Dr Alain LION URML Alsace, membre du Collège Professionnel des Gériatres Français (CPGF). Mme Sylvie MROZECH Cadre infirmier, Bonneuil. Dr Geneviève RUAULT Déléguée Générale de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG). Dr Michel SALOM Gériatre, Magnanville. 6 Société Française de Gériatrie et Gérontologie RÉDACTION DES FICHES Pr Gilles

privilégier au maximum la sécurité des enfants. Ce qui m'a semblé important pour respecter l'enfant c'est qu’ils aient leurs propres espaces pour acquérir et développer leur autonomie au niveau de l’hygiène et de garder également une certaine intimité. Avez-vous essayé de développer les capacités et l’autonomie de l’enfant ? Donner des exemples détaillés de ce que vous avez mis en œuvre pour cela. Sinon, pourquoi ? J'ai développé les capacités et l'autonomie des enfants

acceptent de me les rendre. Je vois débarquer dans ma chambre, en blouse blanche, l’officier de sécurité qui m’accompagne depuis l’élection du Président. Pour plus de discrétion, il est installé sur une chaise à l’entrée de ma chambre, déguisé en infirmier. C’est lui qui veille sur les visites autorisées ou non. Elles sont rares. J’ignore encore que tout est sous contrôle. Et pas sous le mien. Cette affaire personnelle est traitée comme une affaire d’État. Je ne suis plus qu’un dossier. Je confirme

elles devaient me livrer celle à qui allait incomber le rôle d’épouse et de femme au foyer. Enveloppée dans une djellaba blanche, elle avait les yeux baissés; et, même si elle avait osé lever haut son regard, les deux femmes l’en auraient empêche. La pudeur, c’est cela ! Ne pas regarder l’homme en face; ne pus soutenir son regard par soumission, par devoir, rarement par respect ou à cause de l’émotion. Les deux femmes lui tenaient chacune un bras, elles le lui serraient et lui faisaient mal. Elles

accordés. Enfant, elle se sentait « de trop ». L’éducation qu’elle avait reçue était de l’ordre du dressage. Des miettes sous la table pouvaient justifier des punitions excessives. Le père, très intrusif, ne permettait pas le développement d’une intimité. Tout était contrôlé. Aucun ami n’était accepté à la maison. En dehors des murs de la maison, il n’y avait rien. Aujourd’hui, elle occupe un poste à responsabilité, fait peur à ses collègues et se trouve dans une exigence de performance sans égal

susceptible d’en contenir les débordements. Il gagne la confiance de la ou des victimes et de leur entourage d’autant plus facilement qu’il est courtois, attentif et posé. Il veille au respect de la victime tout en préservant sa vie privée, sa pudeur et son intimité. La relation entre la victime et l’équipier est un élément essentiel de sa prise en charge. L’équipier s’adresse toujours directement à la victime. Il a intégré que la personne est un tout, doit ne pas négliger les dimensions psychiques et

prévenir et dépasser les conflits. C. Curchod, 2009, 224 pages. Infirmier en milieu carcéral. R.-E. Migliorino, 2009, 88 pages. Quand les soignants témoignent. P. Gaurier, 2009, 216 pages. Dictionnaire médical de l’infirmière : encyclopédie pratique. J. Quevauvilliers, G. Perlemuter, L. Perlemuter, 8e édition, 2009, 1136 pages. Guide pratique de l’infirmière. G. Perlemuter, L. Perlemuter, 2e édition, 2008, 1600 pages. Fiches de soins infirmiers. P. Hallouët, J. Eggers, E. Malaquin-Pavan, 3e édition, 2008

qualités et de ses défauts est irrésistible : « Si ma mère savait lire et avait connaissance de cette confession, elle me conseillerait de m’arrêter, de brûler ces feuilles et d’en semer les cendres au vent. Ce n’est pas seulement affaire de pudeur et de bienséance. Les péchés magiques doivent demeurer blottis dans leur écrin. Dès qu’on les en sort pour les exhiber, leur parfum se dissipe à jamais. Mais plus je vois les gens passer dans la rue, moins j’ai honte d’être montré du doigt.»87

et la richesse de la famille. Le garçon sera protégé par sa mère et vivra une relation presque fusionnelle avec elle. La fille est davantage dressée dans un bain social. On lui inculque très tôt les normes et les valeurs (la décence, la retenue, la pudeur,…). Elle est le symbole de la pureté et est porteuse de l’honneur de sa famille notamment à travers sa virginité. Les garçons sont les gardiens de la virginité de la fille d’où l’autorité des frères. La femme a un statut ambiguë ; à travers elle

n’aiment pas spécialement côtoyer ce monde tout en paillettes et auraient préféré m’avoir à leur table autour d’un bon dîner. Et puis, il y avait ma mère. Depuis quelques années, nos rapports étaient très tendus. Même si nous nous aimions, une sorte de pudeur mal placée s’était installée entre nous. On ne communiquait plus, et nos rares discussions se soldaient souvent par des cris ; on ne se comprenait pas. Pourtant, il ne faisait aucun doute qu’elle était la personne la plus chère à mon cœur. Sur scène