Inflation Et Anticipation

Milton Friedman est surtout connu pour sa réhabilitation (nuancée) de la théorie quantitative de la monnaie : à long terme, un accroissement de la quantité de monnaie se traduit par de l’inflation, et uniquement de l’inflation, en raison des « anticipations adaptatives » des agents. En d’autres termes, la politique monétaire peut jouer provisoirement un rôle de relance, mais les gens finissent par s’adapter et l’outil monétaire par s’émousser, si bien qu’il ne reste que l’impact sur les prix. Cette

de 1929. En France, lors de la récession de 1993, l’impact des dépenses publiques fut estimé à 1% de la croissance. D’autre part, selon KEYNES, les dépenses publiques sont une composante de la demande effective. Cette demande effective est une anticipation par les entreprises de la demande globale de biens de consommation et d’investissement à venir. C’est donc sur cette demande anticipée par les chefs d’entreprise que Keynes base ses politiques de relance, ensemble de mesures et de dépenses mises

pente fortement négative : svt associée à des anticipations d’accroissement de l’inflation. Ces anticipations peuvent traduire des projections d’accélération de la croissance soit un manque de confiance de la bqe centrale à maitriser l’inflation,Le + dangereux est que la courbe traduise   soit un dérapage du budget de l’état faisant craindre des emprunts publics massifs soit une combi des 2 • une courbe à pente négative : traduit des anticipations de baisse de l’inflation soit par ralentissement

effets à long terme. La politique monétaire a des effets de surprise sur les agents. Cet effet de surprise est absolument indispensable pour que la politique monétaire ait des effets sur la sphère réelle. Les agents se rappel du passé et forme des anticipations sur la croissance économique et sur l’évolution des prix. A court terme, les agents réagissent à une croissance de la masse monétaire non anticipée. Les agents ont trop de monnaie par rapport à ce qu’il prévoyait et s’en débarrasser en dépensant

targeting). Causes de l'inflation Selon le Pr Raymond Barre 7, s'il y a fréquemment divergence sur le diagnostic d'une situation d'inflation particulière, c'est qu'en effet plusieurs causes peuvent être pointées, séparément ou de manière combinée : Inflation induite par excès de masse monétaire[modifier le code] L'inflation a d'abord été considérée comme un désordre attribué à l'enflure8 de la masse monétaire en circulation9. C'est le point de vue théorique avancé par l'école quantitativiste au xixe siècle

nécessaire de réduire les fluctuations de l’activité économique. (ex: intervention de l’état pour contrecarrer la crise américaine) 24 Que cherche t’on à expliquer ? ‐> Des liens entre différentes variables macro, ou Agrégats Exemple: lien entre inflation et taux de change 2 sens de causalité peuvent être envisagés. Il faut d’abord choisir ce que l’on va laisser en dehors du modèle explicatif: Exogène: variable considérée comme donnée Endogène: variable expliquée 25 Variables Exogènes Modèle

 Les
décisions
sont
des
anticipations
 Les
entreprises
imaginent
ou
essaient
de
prévoir
les
conséquences
des
décisions
qu’elles
 prennent.
 Elles
 disposent
 d’un
 capital
 monétaire
 qu’elles
 souhaitent
 utiliser
 en
 comparant
 les
 rendements
 éventuels
 si
 ce
 capital
 était
 transformé
 en
 moyens
 de
 production
ou
s’il
était
placé
auprès
d’institutions
financières.
  Leur
 comportement
 est
 conventionnel
 (explication
 de
 la
 formation
 des
 anticipations)
 La
convention
renvoie
à


donc la diminution de leur pouvoir d’achat, les ménages demandent une revalorisation de leur salaire, etc. C’est ce qu’on appelle la spirale inflationniste. L’inflation ne doit pas être confondue avec d’autres notions : Hyperinflation : forte inflation (ex : en Allemagne en 1922-1923, lorsqu’il fallait une brouette pleine de billet pour acheter une baguette de pain !) Stagflation : combinaison d’inflation et de chômage (ex : après le premier choc pétrolier) Désinflation : ralentissement durable

consommer (PMC) : globalement stable -↑ salaires => ↓ PMC (pour augmenter la consommation : favoriser les pauvres = PMC + élevé que les riches) Les entreprises -elles achètent des biens et des services + investissent selon les taux d'intérêts / anticipations / politiques menées -Pour Keynes, l'investissement est volatile : plans d'investissement mettent du temps à s'adapter Une économique saine -idéal : les ménages consomment assez et les entreprises investissent assez => ce qui est produit

d’investissement. Cependant, dès qu’une hausse anormale du niveau général des prix apparaît, leur comportement devient irrationnel, en raison d’un niveau d’incertitude élevé. Par exemple pour les entreprises, un environnement caractérisé par une inflation élevée réduit leur compétitivité et diminue par la suite leur marge, ce qui conduit à des flux de capitaux vers l’étranger et à un phénomène de délocalisation. D’autre part, l’inflation génère des perturbations dans la répartition des revenus, des