Injustice Sociale Candide

Lecture autonome : La Place, Annie Ernaux (travaillé aussi par le professeur de SES) Documents complémentaires : • A l’origine de la fable de La Fontaine : Esope et Tite-Live • La critique des fables : Rousseau L’Emile • Sur l’utopie sociale : Voltaire, Candide, chapitre XXX • Sur l’exploitation de l’homme par l’homme : Diderot, Montesquieu, Flora Tristan Histoire des arts : utopies et contre-utopie urbaines Document cinématographique : L’enfant sauvage, François Truffaut Séance 1 : Introduction

travers des textes de Bayle et Fontenelle. C’est le début d’une prise de conscience qui s’élargira avec les réflexions sociologiques qu’approfondiront les philosophes des Lumières comme Montesquieu, Voltaire, Diderot.  Contexte politique et social : A la mort de Louis XIV en 1715, le roi Louis XV (le Bien aimé) est trop jeune pour régner, c’est Le duc d’Orléans qui assure la régence avec un relâchement des mœurs et de l’autorité. Louis XV n’accède au trône qu’ en 1723. La France fait face

Naissance 21 novembre 1694 Paris (Royal Standard of the King of France.svg Royaume de France) Décès 30 mai 1778 (à 83 ans) Paris Langue d'écriture Français Mouvement Philosophie des Lumières Genres Roman, conte, théâtre, essai Œuvres principales Candide ou l’Optimisme (1759) L’Ingénu (1767) Zadig ou la Destinée (1748) Lettres philosophiques (1734) Dictionnaire philosophique (1764) Compléments Intervenu dans différentes affaires judiciaires dont l’affaire Calas (1762), l’affaire Sirven (1764)

Dieu crée selon sa raison : Pour Leibniz, Dieu a créé le meilleur des mondes possibles après avoir comparé l’infinité des suites possibles d’événements. Se pose alors la question du mal. L’homme constate les injustices, les malheurs, les tremblements de terre comme l’évoque Voltaire dans Candide. Dieu ne peut être tenu pour responsable du mal. Le mal est attribué à la liberté humaine. Or pour Leibniz un monde dans lequel l’homme est libre et peut choisir le mal est meilleur qu’un monde où l’homme n’aurait

INTRODUCTION : Le 18ème siècle est à l’opposé du 17ème. Le 17ème siècle était un siècle de stabilité politique avec Louis XIV qui régnait en monarque absolue et de stabilité sociale avec l’Eglise qui était puissante : Elle contrôlait les pensés et imposait que Dieu soit le centre de celles-ci. Mais c’était un siècle où le peuple vivait dans la misère et le pessimisme. Le 18ème siècle va quant à lui être un siècle d’instabilité politique avec les nombreuses défaites militaires, de troubles et de remise

qui aime la sagesse ». 3- Les trois verbes qui indiquent dans quel but le philosophe exerce sa raison sont : « analyser le monde (...), le comprendre et le critiquer ». 4- Ils s’attaquent à l’intolérance et aux préjugés, dans les domaines politique, social et religieux. Ils remettent en cause la monarchie absolue et les privilèges de la noblesse. 5- La censure est l’interdiction de rendre public des textes qui critiquent la religion ou l’autorité du roi. Ce sont les philosophes ou les écrivains « engagés

meilleur[1] et rejoint ainsi la signification du néologisme forgé par Thomas More en 1516. L'utopie désigne un non-lieu plus heureux, conçu par l'esprit humain, susceptible de pallier les déficiences de la réalité, le plus souvent dans l’ordre politique ou social. La littérature ne fait que confirmer l’équivalence qui existe entre  l’utopie et la conception d’une société idéale. Souvent bibliques ou religieuses, les sources de l'utopie occidentale se trouvent au jardin d'Eden, puis dans la quête du Paradis

[masquer] 1 Révolution dans les sciences et programme de la philosophie des Lumières 1.1 Les précurseurs 1.2 Fondements de la pensée des Lumières 1.3 Religion naturelle et déisme 1.4 Critique de l’organisation sociale 1.5 Triomphe de Lumières 2 L’influence de la Philosophie des Lumières dans les changements politiques 2.1 Les Lumières, source de la Révolution américaine ? 2.2 Les Lumières, source de la Révolution française ?

Quatrième objet d’étude : L’argumentation : convaincre, persuader, délibérer Les formes de l’apologue, de l’essai, du dialogue, du conte et de l’utopie. 1) Un groupement de texte, œuvre 2) Candide, Voltaire Problématique : Comment le roman, le théâtre ou la poésie permettent également d’argumenter ? Extrait 1 : L’homme qui rit, V. Hugo. Extrait 2 : Le père Goriot, H. Balzac Extrait 3 : Ruy Blas, V. Hugo Extrait 4 : Dialogue entre Armande et Henriette, Les Femmes Savantes, Molière

là encore, le contraste entre le futile "perruquiers, cuisiniers, tailleurs") et le sérieux "les lois". Jusqu'à la faiblesse lexicale de la phrase ""donc, nos lois sont bonnes". Le raisonnement ici est caricatural et rappelle certaines pages de Candide (chap 1) et les syllogismes absurdes de Pangloss. Cette phrase fait suite immédiate à un passage au ton de réquisitoire et presque imprécateur "Malheur...atroces". Une fois encore, effets de contraste. 2.2 La visée de Voltaire : persuader le lecteur