Instruire En Amusant

Fontaine quant à lui écrit qu'  « Une morale nue apporte de l'ennuie » alors que « Le conte fait passer le précepte avec lui » c'est à dire qu'un texte purement argumentatif ou moralisateur est ennuyeux alors qu'un conte ou une fable permet d' « instruire et plaire » à la fois. Quelle est donc la place de ces formes indirectes d'argumentation dans le débat d'idées ? Sont-elles plus appropriées à susciter l'adhésion d'autrui à ses thèses ? Nous verrons qu'il est vrai que les formes implicites de

décalage entre le Moucheron qui énerve le Lion, on retrouve « Du Lion, qu'il rend presque fou » (v14). Ce décalage burlesque, entre la réalité et la guerre, donne une dimension parodique à la fable. Le ton parodique de cette fable rend ce récit amusant ainsi que le décalage entre la situation grotesque (insecte contre lion) et l'imitation du registre épique. Ce sont les personnages et leurs rapports, qui permettent la parodie. Dans ce second axe, nous allons voir l'aspect symbolique des deux

certaine mesure le genre dramatique s'avère une tribune efficace en quoi peut-il en effet « reprendre les défauts des hommes » ? ​Qui par des leçons agréables reprend les défauts des hommes.​ renvoie en effet au précepte des Classiques « Instruire et Plaire » L’histoire littéraire montre en effet que depuis ses origines la comédie et le théâtre ont dénoncé les défauts des hommes et de la société, et ce avec différents objectifs :(mais attention ce n'est pas là sa seule vocation !)

L’abstraction ne convenant guère à cet âge, on fonde l’éducation sur l’observation directe de la nature et les leçons de choses. Ainsi, pour la première leçon d’astronomie, le maître est, en fait, un meneur de jeu qui stimule la curiosité, qui instruit en amusant, qui rend l’élève actif et l’invite à raisonner sur ses observations. Émile apprend ainsi la physique, la cosmographie et la géographie. «Je hais les livres ; ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on ne sait pas. Point d’autre livre que le monde,

Fontaine – toujours attentif aux événements importants de son époque – se servait des animaux pour décrire les rélations sociales, la politique, et d’autres sujets qui concernaient la vie en société. À travers la connotation du monde imaginaire et amusant créé par ces personnages, l’auteur jugeait sévèrement les hommes de son temps en critiquant surtout le roi – figure très présente dans ses fables. Il tire dans ses fables une morale qui est valable aussi bien au 17ème siècle qu’à notre époque. D’après

employé dans nos deux vers. En effet, une comédie se développe généralement dans le registre de l’humour même si cela n’est pas systématique. On peut aller un peu plus loin en ajoutant qu’une comédie fonctionne ordinairement dans un aspect plaisant, amusant et divertissant. Et Les Fables sont construites selon ce schéma. En effet, on peut tout d’abord noter qu’elles ont un aspect très naïf de ritournelle et utilisent une forme poétique iconoclaste, très imagée. Ceci ainsi que les nombreux jeux de mots

et sont imaginatifs. Il s’agit pour vous d’appliquer librement ─ et peut-être avec humour ─ les notions d’espace sacré, de temps cyclique, d’origine, de mythe et de rituels, et même d’âme ou de magie à votre entourage et votre quotidien. Un essai amusant ou critique. Des exemples ? Il existe des rituels quotidiens, des espaces et des temps «sacrés», chaque culture, chaque milieu de vie possède des mythes. La mode pourrait être envisagée comme une forme de magie qui vous transforme en prince ou princesse

morale mais pour le plaisir de la lecture. Ne retrouve-t-on pas ici l’ancienne condamnation chrétienne du rire et du plaisir ?] III) Vouloir faire choisir entre instruire et amuser n’est pas innocent 1) Dans le langage courant, la défiance face au plaisir est toujours de mise Préjugé favorable à la notion d’effort, de peine. L’opposition amusant / sérieux se charge de connotations important / important cf. C’est « pour de rire » / « Passons aux choses sérieuses » 2) N’y a-t-il pas une volonté de donner

transmettre des connaissances et non à laisser l’élève « construire son propre savoir » en intervenant le moins possible. Il y un temps pour jouer et un temps pour travailler et on ne doit pas mélanger les deux séquences en prétendant « instruire en amusant ». On retrouve cette critique de la pédagogie ludique chez Alain, dans ses Propos sur l’Education : "Au contraire, dit cette grande Ombre (Hegel), je veux qu’il y ait comme un fossé entre le jeu et l’étude. Quoi ? Apprendre à lire et à écrire

l'art ne peut être beau ou moral sans être divertissant, car c'est cette qualité même qui donne à l'œuvre sa portée. On peut penser aux fables de La Fontaine, dont la dimension morale ne va pas sans ses qualités amusantes : c'est le docere et placere repris depuis l'Antiquité. Instruire et plaire sont étroitement liés et permettent à l'œuvre de gagner en beauté. Dans les Fables, et plus particulièrement dans « Les Animaux malades de la peste », La Fontaine fait une satire de l'hypocrisie de la Cour