Intrigue De Phèdre

pour la première fois à Paris en 1663 avec la pièce « La Thébaïde » par la troupe de Molière. Il quitte rapidement la troupe pour celle de L’hôtel de Bourgogne où il reste 10 ans environ. En 1677, il abandonne la scène, après la représentation de « Phèdre » pour devenir membre de l’Académie Française et historiographe du Roi dont il est également « Gentilhomme ordinaire de la Chambre ». Il revient au théâtre en 1689 en écrivant des tragédies bibliques comme « Esther » et « Athalie ». Il meurt dix

reprendront des mythes antiques en respectant ces règles à l’image de la tragédie de Jean Racine Phèdre, s’appuie sur le mythe de Thésée, et le sort de son royaume lorsqu’il est confié à sa femme Phèdre, amoureuse de son beau fils Hippolyte lui même épris d’Aricie. La pièce comporte cinq actes, se déroulent en une seule journée, et met en scène une seule intrigue, le triangle amoureux que constituent Hippolyte, Phèdre et Aricie, et s’achèvera par le retour de Thésée, dans un dénouement deus ex machina et

et la société. Comédie légère : Le vaudeville = comédie de boulevards, Georges Feydeau. Comédie « romantique » : XIXe siècle, Musset avec On ne badine pas avec l’amour, 1834, fin tragique, p.125. 2) Tragédie et drame Tragédie classique : Racine, Phèdre, 1677 Drame romantique : XIXe siècle, Lorenzaccio de Musset, 1834 ou Victor Hugo, Ruy Blas, 1838, p.162. Tragédie (dans les pièces modernes) : cf ; théâtre existentiel, de l’absurde. Beckett = dramaturge irlandais mais amoureux de la langue française

Naissance: 21/12/1639 à la Ferté Milon (Aisnes, Picardie) Orphelin à 4 ans 1660 : recueil de poésie “les Odes” => Louis XIV 1664 : “La Thébaïde” 1665: “ Alexandre le Grand” 1667: “ Andromaque” 1673: Académie Française 1677: histographe de Louis XIV, “Phèdre”, et mariage avec Catherine de Remanet 1689 : “Esther” et “Athalie” Mort: 21/04/1699, à 59 ans, à Paris. II) Présentation de l’oeuvre 1- L’oeuvre, en elle-même * Probablement créée le 01/01/1672 à l'hôtel de Bourgogne C’est une tragédie en 5 actes

Boileau dans son Art poétique. Que dès les premiers vers, l'action préparée Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, De ce qu'il veut, d'abord, ne sait pas m'informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D'un divertissement me fait une fatigue. J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom, Et dît : « Je suis Oreste1, ou bien Agamemnon », Que d'aller, par un tas de confuses merveilles, Sans rien dire à l'esprit, étourdir les oreilles. Le sujet n'est

Bérénice de Racine Une pièce typiquement tragique Le titre lui-même, «Bérénice», est typiquement un titre de tragédie. En effet comme l’a remarqué Bergson dans le rire, les tragédies ont souvent pour titre un nom propre (on peut citer Antigone, Phèdre, Othello...) parce que les caractères qui sont incarnés par les personnages sont entièrement absorbés et éclipsés par eux - alors qu’au contraire dans la comédie, qui a souvent pour titre un nom commun (l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, les précieuses

dans le théâtre occidental. Depuis le XVIIe siècle, il existe des règles du théâtre classique dont celles des trois unités qui exige qu’une pièce se déroule dans un lieu unique avec un décor unique, pendant une journée et qu’il n’y ait qu’une seule intrigue. Les auteurs ont ainsi exploité deux types de décors soit un décor réaliste, fidèle à la réalité, le spectateur peut alors s’identifier aux personnages, c’est le mimésis. Ou alors le décor est rigoureusement choisit et chacun des éléments présents

Boileau dans son Art poétique. Que dès les premiers vers, l'action préparée Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, De ce qu'il veut, d'abord, ne sait pas m'informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D'un divertissement me fait une fatigue. J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom, Et dît : « Je suis Oreste1, ou bien Agamemnon », Que d'aller, par un tas de confuses merveilles, Sans rien dire à l'esprit, étourdir les oreilles. Le sujet n'est

Proposition de lecture analytique pour l'exposition de Ruy Blas (acte I, scène 1) ✔ La fonction d'une exposition est d'abord d'informer (mise en place de l'intrigue, présentation des personnages, ancrage dans un lieu et une époque), mais aussi de séduire : il faudra étudier comment cette première scène s'articule autour de ce double objectif d'information et de séduction. ✔ Notons qu'en réalité l'exposition à proprement parler s'étend sur tout le premier acte : mise en place du motif de la vengeance

de proposer au spectateur un décor simplifié, voire inexistant. De plus, nous pouvons dire que la pièce peut être modernisée. En effet, des œuvres considérées comme classiques sont parfois modernisées. On peut citer par exemple la mise en scène de Phèdre de Racine par Jean-Luc Martinelli qui présente l’héroïne de la pièce avec des cigarettes et de l’alcool, et qui place sur scène une radio. Cette représentation moderne est une création à part entière dans le sens où elle profondément différente du