Ionesco Fonctions Didascalies

lexicaux, figures rhétoriques, mise en abîme, clin d’oeils, utopie, apartés (texte C), monologues, tirades, et aussi règles théâtrales (surprise, vraisemblance, bienséance pour Aristote)...., les recours textuels sont multiples, tous ont une seule fonction : lier le fond au champ des émotions. Néanmoins, il ne faut jamais oublier que le théâtre, outre un texte littéraire, est aussi représentation (« tout est représentation »), comme l’indique sa racine « théômai », "regarder"

règles d’unité de temps et lieu, mélange des genres comique et tragique. - une écriture en quête de naturel : lexique plus simple, alexandrin assoupli ou prose. L’absurde  Il se développe après la seconde guerre mondiale. Cf : Ionesco et Beckett. Les principaux thèmes sont : - l’angoisse existentielle : l’homme, privé de tout repère, est seul dans un monde déshumanisé, envahi par les objets. - l’ennui : existence insignifiante et absence d’évènements. - l’incapacité

Une scène : Partie d'un acte ou d'un tableau au cours de laquelle le plateau est occupé par les mêmes personnages. Un tableau : Partie d'un acte caractérisée par un changement de décor, donc de lieu. Dans l'acte II de Rhinocéros de Ionesco, par exemple : 1° tableau = le bureau d'une administration ; 2° tableau = la chambre du personnage principal. L'épilogue : Tout texte ajouté à la fin d'une œuvre littéraire et qui apporte, de manière indépendante, des éléments nouveaux postérieurs

ne répond pas aux attentes de la scène d’exposition classique. Fin de partie semble redéfinir « la règle du jeu » d’un autre théâtre. La longue didascalie inaugurale fixe et fige un univers aux gestes arrêtés ou mécaniques, un monde clos et gris. Exposition paradoxale « La règle du jeu » Les questions : où ? quand ? qui ? sont caduques ici : la fonction informative de la scène d’exposition est niée : nulle indication de lieu, de temps, d’identité des personnages. Début « in medias res », dans le

attendant Godot, Melone Meurt). Il a traduit en français ses œuvres et en a écrit en fr pour s’imposer des contraintes de langage et s’interroger sur le sens des mots. A la fin il réécrit en anglais. Cherche à simplifier le langage. 1/ Étude de la didascalie initial. => parodie du théâtre à l’italienne. *disposition jardin/cour n’a pas d’utilité, pas d’issus vers l’ext. *Clov avec l’escabeau: travail de décorateur, montre que c’est faux. *d’habitude nous sommes dans un lieu de transition mais

passer du texte (littéraire) au jeu théâtral ? A) Les didascalies Du grec « didascalia » = enseignement Elles font partie du texte théâtral, elles donnent des indications aux lecteurs ou aux metteurs en scènes sur ce qui n’est pas dit ou joué par les personnages. A la période classique, elles sont peu nombreuses (17ème s.). A partir du drame romantique (19èmes.) avec entre autres Victor HUGO, par exemple Hernani en 1830, les didascalies se multiplient jusqu'à atteindre la caricature avec « Actes

son but est vain. Il fait rouler la pierre jusqu’au sommet en sachant pertinemment qu’elle redescendra dès qu’il sera au-dessus. Théâtre Sous le nom de théâtre de l'absurde, on regroupe les œuvres de certains dramaturges célèbres : Eugène Ionesco, Samuel Beckett,.. Dans les années 1950,ces auteurs dramatiques dénoncent l'absurdité de la condition humaine et de la vie en général:quel est l'intérêt de la vie puisqu'elle mène elle-même à la mort ?L'intrigue est désintégrée,les personnages ne

"La leçon" est une pièce de théâtre de Ionesco, paru en 1951, qui est un auteur et dramaturge du XXème siècle. Il met en scène un professeur qui tente d'enseigner son savoir à une jeune élève. Très patient et doux au début, il perd peu à peu son calme et va finir par la tuer comme toutes ses élèves précédentes. Dans l'extrait qui se situe à la fin de la pièce que nous allons étudier, alors que le professeur vient de tuer son élève il est pris de panique et appelle à l'aide à sa bonne qui était au

arrière-scène, balcon. Deux théâtres connus à Londres : le Globe (Shakespeare) et Le Cygne. Un site est consacré au Nouveau Théâtre du Globe reconstruit à l'identique. Théâtre à l'italienne XVIIIe-XIXe siècles Voir et être vu, telle est la fonction de ce dispositif. Les spectateurs pauvres sont relégués aux étages supérieurs avec parfois des escaliers séparés. L'idée de base est que le spectateur doit être transporté dans un monde totalement différent : dépaysement, transfert. Une rampe éclaire

idées du pouvoir. Ce dernier se rangera tour à tour du côté de la dictature, du fascisme, puis du communisme. Ionesco refuse l’expression « théâtre de l’absurde » qu’il juge trop réductrice : « Je préfère à l’expression absurde celle d’insolite. » Il considère que l’insolite suggère l’émerveillement ou l’effroi face à l’étrangeté en opposition au non-sens et à l’incompréhension Ionesco refuse de reconnaître son engagement dans ses pièces : « Je n'aime pas Brecht, justement parce qu'il est didactique