Ionesco Passé Présent Présent Passé

Rhinocéros EUGENE IONESCO 1959 Pièce en trois actes et quatre tableaux 1 UNE ALLEGORIE L’intrusion de l’insolite dans un monde familier, la prolifération, la métamorphose, le monstre : autant de thèmes qui appartiennent aux registres du fantastique et du merveilleux, mais que Ionesco met au service d’une parabole philosophique et politique. La « rhinocérisation » générale doit se lire comme une allégorie ; elle symbolise l’irrésistible ascension des dictatures du XXième siècle. 2 UNE CRITIQUE DU

Le personnage dans Jacques ou la Soumission Eugène Ionesco nait à Slatina, en Roumanie, d’un père roumain et d’une mère francaise. Il grandit en France, puis retourne à Bucarest où il devient professeur de francais en 1934. En 1938, il s’établit définitivement en France. En 1950, il fait jouer sa première pièce, qui est en fait une >, La chantatrice chauve . Suivent dans la foulée La Lecon ( 1951); Les Chaises ( 1952) ;Victimes de devoirs (1953); Amédée ou comment se débarasser. ( 1954); Jacques

LINEAIRE / Extrait de La Cantatrice chauve de Ionesco (scène 1) INTRODUCTION  : Cette scène est la scène d’exposition de La Cantatrice chauve publiée en 1950 par Eugène Ionesco. Ce théâtre s’inscrit dans le mouvement du théâtre de l’absurde. L’œuvre évoque en particulier la monotonie et le vide de toute existence. Le dramaturge nous présente dans la scène 1 un couple de bourgeois anglais dans son quotidien

Eugène Ionesco, Rhinocéros, 1959 : « Une si jolie petite ville… », Acte Premier, pages 13 à 15 (éditions Folio). A. INTRODUCTION [Introduire l'auteur et la situation du passage] Eugène Ionesco est né en 1909 en Roumanie d'un père roumain et d'une mère d'origine française. Il passe ses premières années en France, puis retourne en Roumanie après le divorce de ses parents, et devient professeur de français à Bucarest, la capitale de la Roumanie. Mais à cette époque c'est, partout en Europe

installés et où se trouvent les personnages les uns par rapport aux autres. Ils permettent enfin de définir clairement la double énonciation propre au texte de théâtre, puisque le spectateur en sait toujours plus qu’au moins l’un des personnages présents. Le deuxième intérêt de ce groupement est de réfléchir sur les conventions théâtrales d’un topos (l’amant ou le mari caché) revisité ici de façon à chaque fois singulière (deux hommes/une femme ou deux femmes /un homme par ex.), et à chaque fois

unité d'action). Dans ce genre, le souci de modernité et de réalisme prévaut ; on délaisse parfois le vers pour la prose et l'on privilégie le pittoresque et l'émotion : on mêle, selon le mot d'Hugo, « le sublime et le grotesque ». Certes l’intrigue présente encore au spectateur de quoi le faire pleurer, mais les personnages ne sont plus issus de la mythologie ou de l’histoire romaine (même si ce sont encore des personnages de haut rang, pour certains). Et puis si quelqu’un meut, ce qui arrive souvent

on peut se demander en quoi cette rencontre permet à l’auteur de faire une satire du comportement libertin de la cour. Pour répondre à cette question nous nous intéresserons à la manipulation, puis nous analyserons les différents types de comiques présents dans cet extrait. L’inconstance amoureuse, reflet de l’instabilité du monde, est un thème du Baroque. En effet, dès le début de l’extrait on s’aperçoit du comportement manipulateur et séducteur de Don juan, il n’hésite pas à promettre à deux paysannes

Dans Notes et Contre-notes, ouvrage de 1966, Ionesco exprime son point de vue sur le fait que le théâtre est une chose tout à fait différente de la littérature. En effet cet auteur est d'autant plus impliqué dans ce débat puisque son théâtre repose sur l'absurde et donc par conséquent ne contient pas particulièrement de nombreuses répliques contenant les plus belles éloquences des mots. Mais pour tenter de prouver et répondre à la citation de Ionesco nous allons premièrement examiner les différences

C- Le désespoir face à la mort -Support : analyse de l’extrait : « Il étouffe […] Je ne veux pas y retourner » p.75-81 Montrer comment, à travers ce passage, Ionesco aborde l’angoisse métaphysique de la mort. 1) Une angoisse désespérante Spectacle d’un persg au seuil de la mort, crie son désespoir. • Se sent seul, injustement abandonné « on ne peut pas ou bien on ne veut pas m’aider » l.21-22. • Impuissant devant son malheur « comment m’y prendre » « Moi-même, je ne puis m’aider

Le thème central de la pièce est annoncé dans le titre : Le Roi se meurt, et le roi c’est chacun d’entre nous. Ionesco nous donne à voir le comportement et les manières de l’individu face à sa fin. On distingue schématiquement trois attitudes successives face à une vérité choquante : - la dénégation, la révolte et la résignation. Dans un premier temps, Bérenger Ier refuse d’admettre qu’il est à l'agonie. - Puis il se révolte, non seulement contre le caractère inéluctable de sa fin, mais aussi contre