Ionesco Scene 8

l'argent et la morale. Cette œuvre reprend un thème traité au 18 ième par Le Sage dans Turcadet (1709). Il est intéressant de la rapprocher également de Knock de Jules Romain (1924) pour le thème de la corruption. Un rapprochement avec Rhinocéros de Ionesco (1963) est intéressant pour le thème de l'assimilation. Elle est dédicacée à "André Antoine, mon maître, en signe de reconnaissance". - Cette pièce est une comédie : Pagnol à l'intention de faire rire mais elle a aussi une fonction éducative : Pagnol

Fourberies de Scapin trouvent un écho dans le théâtre des foires du XVIIe siècle ou les farces contemporaines de Jarry, Ionesco, Arrabal. De grands acteurs interpèteront le role de Scapin au XXe siècle. C’est en 1980 que Robert Coggio adapte la piéce au cinèma. Les Fourberies de Scapin est une farce des plus étudiées et des plus jouées de Molière. ANALYSE DE LA PIÈCE ACTE 1 Scène 1 : Annonce du retour du père d’Octave qui veut faire épouser à son fils la fille de Géronte. Octave et son valet Sylvestre

representation semble faire du spectateur un témoin de la scène. La magie des pièces réside dans la façon dont elles sont présentées aux yeux des spectateurs, ainsi, un auteur qui met en scène sa propre pièce l'impregnera du sens exact qu'il veut lui donner. Durant les premiers temps lors que l'apparition du théâtre, les auteurs étaient également metteurs en scène, ce qui facilitait la transmission d'un certain message aux spectateurs. Tandis qu'un metteur en scène actuel tel que Jean Anouilh qui reprend Antigone

pièce n’en n’était pas une, réaliste et qui sans communication ou gestuelle, à l’exemple de la Comédie de Samuel Beckett dans la mise en scène de Christian Rist, dans laquelle les personnages sont inertes, disposés dans des cocons, est invraisemblable. De plus l’élémentaire d’une pièce est une scène avec l’absence d’un quatrième mur et surtout, un jeu de scène propice au texte de l’auteur. C’est alors que l’imagination entre en vigueur. En quoi le théâtre est-il le lieu de la plus grande liberté

représenter son texte ? Lectures analytiques (Corpus) : Texte 8 : Acte I, scène 4 : La tirade des nez : «  Ah ! Non ! C’est un peu court, jeune homme ! » à «  Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve » Texte 9 : Acte II, scène 6 :L’aveu de Roxane Texte 10 : Acte III, scène 10 : La scène du balcon Document complémentaire : film : Cyrano de Bergerac de J-P Rappeneau : Visionnage de quelques séquences – étude de la mise en scène. Lectures cursives conseillées : Molière, L’Avare (1668) Y. Réza

topos de la relation maître-esclave - rupture de la tradition théâtrale - détournement des modèles et conventions - disparition de l'intrigue - combattre les illusions - refus du „réalisme“ des personnages et de l'intrigue - absurdité mise en scène - refus du théâtre cô miroir du réel Repères: - lieu et temps imprécis, incohérents - effacement du cadre spacio-temporel Personnages: -effacement du personnage - crise du personnage - personnages sans profondeur psychologique et privé

Corpus : Acte I, scène 1 Acte I, scène 4 Acte III, scène 3 (« Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre […] le tribunal de ma volonté ») Acte IV, scène 9 Lectures cursives : Ionesco : Le roi se meurt (ed. 1963) Racine : Phèdre (1677) Projections video : Lorenzaccio de Musset, mis en scène par Zeffirelli à la Comédie française (1976) Lorenzaccio de Musset, mis en scène par Dusan Jovanovic à la Comédie de Saint-Etienne (1998) Phèdre de Racine mis en scène par Patrice Chéreau

soutenu (avec du plus que parfait, par exemple) côtoie langage argotique. Enfin, le théâtre et les romans dits « de l’absurde » d’un Beckett ou d’un Ionesco témoignent de ce sombre éclatement du sens. Ionesco qualifie La cantatrice chauve de « tragédie du langage » : ce dernier est en effet le lieu de d'une confusion et d'une ambiguïté permanente. Ionesco parodie le principe de non-contradiction aristotélicien, par exemple. Ses mots ne réfèrent plus à rien et le rire devient une réaction de défense

soutenait sur ses pieds ») → marche et émet des sons comme tout les autres enfants. C. description monstrueuse M évoque de manière rationnelle la difformité de l'enfant. Mot « monstre » pas utilisé mais voc. précis « tétins » (l.17), « tête », « dos » (L.8). M → « un autre enfant » pour désigner l'excroissance. Anticipation des accusations d'anomalies en insistant sur leurs causes « s'il avait un bras plus court que l'autre, c'est que... ». Comparaison finale « comme si un pus petit enfant voulait en embrasser

●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●● 10 janvier – 10 février 2013 / Odéon 6e Fin de partie mise en scène Alain Françon _____ © Odéon-Théâtre de l’Europe / 2012-2013 / dossier d’accompagnement / Fin de partie / 10 janvier – 10 février 2013 / Odéon 6e DOSSIER D’ACCOMPAGNEMENT Fin de partie ●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●● Fin de partie de Samuel Beckett mise en scène de Alain Françon durée : 1h40 Décors et costumes Jacques Gabel Lumière Joël Hourbeigt Avec Serge Merlin