Ironie De Beaumarchais

sa disgrâce – la séduction, hors des liens du mariage, d’une jeune fille de basse condition, par un homme plus puissant et plus âgé – pourrait constituer un argument de comédie, qui rappelle le Dom Juan de Molière ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Le décor enfin, décrit de manière précise dans la didascalie initiale, ne correspond ni à l’esthétique de la tragédie classique, qui impose des lieux plus neutres, ni à celle de la comédie, qui se déroule 279832BWY_FicheGF_2017_Ruys_Blas_fm9

L’art sans la propagande Avec les succès énormes de La Grande illusion et de La Bête humaine, Renoir, couvert de récompenses, est au faîte de sa gloire. Il choisit alors de tourner un film de son cru, très librement inspiré de Marivaux et de Beaumarchais, qu’il produit avec quelques amis, La Règle du jeu (1939). Conscient de l’échec du Front populaire, de l’imminence de la guerre et de l’aveuglement des classes dirigeantes qui « dansent sur un volcan », il veut réaliser « un drame gai », mais personne

surtout, mais pas uniquement ; par exemple une distance que l'on peut prendre par rapport au message brut qu'on délivre. Dans un texte littéraire, on pourra analyser les relations des personnages entre eux, mais aussi la position de l'auteur (son ironie par exemple). C - Enfin, plus particulièrement, nous étudierons la communication rapportée, le discours rapporté : c'est-à-dire ce que devient l'énonciation d'origine quand un second énonciateur rapporte les paroles. Là aussi, cela peut être riche

chronologie par Jean Goldzinck. GF Flammarion, 1989. Marivaux, un homme secret et un « honnête homme » Marivaux n'a pas défrayé la chronique du 18e siècle. Il n'a pas eu l'existence aventureuse d'un Beaumarchais. Il n'a pas défié les puissants comme Voltaire ou Diderot. Il n'a jamais été, comme Rousseau, l'historien de sa propre vie. Comment, dès lors, saisir cet homme secret ? Son oeuvre, ses romans, son théâtre, ses journaux nous paraissent le meilleur

170 ES/S et Techno / p. 172 L/ES/S) • Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard (p. 172 ES/S et Techno / p. 174 L/ES/S) • Victor Hugo, Ruy Blas (p.  182 ES/S et Techno / p. 184 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – L’aveu sur scène du XVIIe au XXe siècle • Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (p.  190 ES/S et Techno / p. 192 L/ES/S) • Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour (p. 194 ES/S et Techno / p. 196 L/ES/S) Une vidéo permet de réfléchir à la mise en scène de Rhinocéros d’Eugène Ionesco (p.  203

rien ». Les filles sont dans l’ignorance. Humour chez Tolstoï : p.380 : moquerie sur le mari d’Anna. p.416 : opérette de La Belle Hélène d’Offenbach. Trois actants : épouse/mari/amant. Pour l’épouse, la société est un obstacle à ses désirs. Chez Beaumarchais : schéma de vaudeville (comédie populaire légère pleine de rebondissements) et du mélodrame : exemple de La Mère coupable faisant référence à la dernière partie de La Femme de 30 ans, de Balzac. Les romans sont des drames qui tendent au tragique

et La Désenchantée (Benoît Jacquot, 1990) qui la révèlent. Elle joue pour Olivier Assayas dans Paris s’éveille (1991) et Une nouvelle vie (1993). Patrice Leconte lui donne un rôle dans Tango (1992) avant Ridicule (1996). Elle reste costumée dans Beaumarchais l’insolent (É. Molinaro, 1996) et L’Homme au masque de fer (de R. Wallace avec L. DiCaprio, 1998). Elle participe à la réussite de comédies comme L’Auberge espagnole (Cédric Klapisch, 2002) ou France-Boutique (Tonie Marshall, 2003) . Elle réalise

pas mais le désigne par le pronom indéfini « quelqu’un », comme pour mieux souligner son doute. Au mieux, le Dieu qu’il imagine est une divinité lointaine (« là-haut »), cynique, qui « doit bien rire de nous tous ». Son scepticisme se double d’une ironie cruelle : « cela est très comique, très comique, vraiment » (l. 17-18). [2.3.3. Une expression contrastée pour rendre compte de sa désillusion] Ainsi on retrouve dans l’expression de sa « philosophie » les mêmes contrastes que dans le personnage même

une bonne chose, d'autant plus que les artistes par nature rebelle peuvent se permettre certaines critiques que les médias traditionnels n'osent pas ou ne peuvent pas faire. Pour souligner l'importance de ce moyen d'expression nous pouvons citer Beaumarchais qui disait "sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs." Ainsi, Guernica fut une critique poignante du fascisme espagnol et de sa collaboration avec le nazisme allemand. Malheureusement, notre époque connaît une dépréciation de

26 28 28 29 30 31 32 34 Le mythe de Don Juan, du théâtre au cinéma 4 S O M M A I R E Lecture de La Leçon E. Ionesco, Rhinocéros Exercices d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur