Ironie De Flaubert Dans Madame Bovary

PINÇON-CHARLOT "Sociologie de la bourgeoisie" (1991) […] L’air du bal était lourd ; les lampes pâlissaient. On refluait dans la salle de billard. Un domestique monta sur une chaise et cassa deux vitres ; au bruit des éclats de verre, Mme Bovary tourna la tête et aperçut dans le jardin, contre les carreaux, des faces de paysans qui regardaient. Alors le souvenir des Bertaux lui arriva. Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers, et elle se revit elle-même

sur Flaubert, Auteur : nom, année de naissance et de décès, siècle : Gustave Flaubert née en 1821 mort en 1880. Auteur du 17 siècle Brève biographie: Il a écrit de grandes œuvres comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877). Éventuellement, rattachement de l’auteur à une école (l’auteur est-il un « nouveau romancier », un surréaliste, etc. ?), ses influences : C’est un auteur réaliste. Gustave Flaubert a marqué

problème est souvent du à une mauvaise interprétation de l écrit dont la subtilité n est pas saisie. L ironie en est l exemple le plus frappant. En effet, l auteur feint de prendre le parti d une idée qu il dénigre à l origine et donc une mauvaise lecture pourrait amener le destinataire à des conclusions diamétralement opposées à celles visées par l auteur. Par exemple, si le lecteur ne saisit pas l ironie de Montesquieu lorsqu il critique l esclavage dans son fameux De l Esprit des Lois, il pourrait être

prince de Clèves, ébloui par sa beauté, la demande en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte ce mariage de raison. Trop tard, la Princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours. Naît entre eux une passion immédiate et partagée, à laquelle sa mère, Madame de Chartres la conjure de renoncer : « ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu’ils vous paraissent d’abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d’une galanterie ». Le roman décrit

tirade vient d’ailleurs du fait que, sous le ton solennel et le langage froid et distant du discours, affleure une ardeur amoureuse irrépressible. De ce point de vue, les vers les plus pathétiques sont ceux où la reine masque son émotion sous une ironie déchirante et la litote :« Bérénice, Seigneur, ne vaut point tant d’alarmes » Si le sacrifice de Bérénice n’était cependant que celui d’une amoureuse, contrainte de s’effacer devant un Titus délices du genre humain, (voir en annexe les sources historiques

hyperbole utilisé pour les attitudes et la douleur d’Eugène  regard à la fois tendre, protecteur et moqueur sur son personnage. - Compromission d’un coeur pur qui semble choisir le Prétexte ( ?) de la vengeance pour se disculper. Exagération et ironie : les dires et les faits La force de l’arrivisme et les ‘’mains sales’’ Dernières paroles avant la plongé dans la fange. Terme révélant le cynisme, le refus du sentiment. - Le dîner au jour de deuil, l’appellation révélatrice de Mme de Nucingen

suit pas-à-pas le destin du personnage et découvre ses pensées. Il peut s’identifier à lui. – La compassion que le lecteur peut éprouver à l’égard d’un personnage lui permet d’expérimenter le sentiment de fraternité.Exemple :– Madame Bovary, Flaubert : Emma Bovary est une jeune femme ordinaire, rêveuse, qui croit au Prince Charmant des romans historiques et sentimentaux. Incapable de s’adapter à la vie plate et prosaïque que lui offre son mari Charles, elle souffre, prend des amants et s’endette

l’homme et le monde et est porte-parole de l’auteur. De plus, un « beau personnage » est aussi quelqu’un qui se confronte avec les faits et dont le destin se veut singulier mais aussi intense et exceptionnel. Flaubert nous l’a démontré avec son personnage Emma Bovary. En effet, Madame Bovary est un très « beau personnage » car elle est magnifiquement composée et qu’elle offre une profondeur de champ exceptionnelle. Bien qu’elle soit plutôt médiocre d’un point de vue psychologique à cause de la province

conjugue la fantaisie, l'humour, les exagérations et qui utilisent ces éléments pour mieux faire passer une critique politique, sociale et religieuse. L'humour quand il se fait ironie est un registre qui relève du comique et qui a une portée argumentative. Chez Voltaire, l'ironie fait sourire et en même temps, cette ironie est féroce et fait réfléchir (cf chapitre 3 de Candide, « la boucherie héroïque » B. L'humour peut faire réfléchir. Dans le théâtre de l'absurde, le comique est absurde. (Par

idéaliste. Malgré ce refus quelque brides des point de vue des auteurs nous parviennent du fait des limites de l'objectivité tel que Flaubert dans Madame Bovary qui se moque avec ironie de ses discours. Pour faire vivre leur personnages les auteurs puisent leur inspiration dans les sujets les plus banales de la vie quotidienne et de leur propres expérience ainsi Flaubert toujours dans la même œuvre décrit l'ennuie de la vie provinciale. Ils impriment leur personnages de leur tempérament en livrant leur