Jacques Le Fataliste

Marrakech-Safi1ère année CPA de français 2021-2022Matière : DidactiqueCours assuré par: Pr. M. El HoussainiTravail réalisé par : Z. CHIHABLa nature de l'exercice : Séquence didactique Les supports :Texte1 : Denis Diderot, Jacques le fataliste (1796) (suspensif)Texte 2 : Jean-Marie-Gustave Le Clézio, Désert (1983) (progressif) (confrontation)Texte 3 : Scarron, Le Roman comique (1651-1657) (progressif) (confrontation)Texte 4 : Flaubert, Madame Bovary (1857) (réalisme, incipit statique)GT-

amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait. Qu'est-ce qui m'empêcherait de marier le maître et de le faire cocu ? d'embarquer Jacques pour les îles ? d'y conduire son maître ? de les ramener tous les deux en France sur le même vaisseau ? Qu'il est facile de faire des contes ! Mais ils en seront quittes l'un et l'autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai. » Par cette liberté, Jacques le Fataliste devait rencontrer

critique et éclairé capable de prendre ses distance par rapport à ce qu'il lit, car si le roman d'aventure permettait une immersion au cœur de la fiction, le roman réaliste lui invite au regard critique, à la remise en question. Par exemple dans Jacques le Fataliste et son maître de Diderot, le lecteur et invité à douter de la parole du narrateur. Dans un deuxième temps, on assiste à une évolution des techniques de la fiction, qui sont l'objet d'un questionnement sur la théorie romanesque. Il en résulte

1789 à la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. [J acques Le Fataliste, Diderot / Manon Lescaut, Abbé Prevost] → Réalisme, naturalisme (XIXème siècle) → Vise à reproduire objectivement ou en caricaturant la réalité. (Naturalisme) → Vise à représenter le monde et les Hommes tels qu'ils sont. (Réalisme) [Le père Goriot & Les Chouans de Balzac / L'Assomoir de Zola] Jacques Le Fataliste de Diderot Manon Lescaut de l'Abbé Prévost Le père Goriot de Balzac

œuvres du XVIIIème siècle : Jacques le Fataliste de Diderot écrit en 1771, Candide de Voltaire datant de 1759, les Lettres Persanes de Montesquieu rédigé en 1721 et l’Ile des esclaves de Marivaux de 1725. Ces quatre œuvres ont des genres et des registres différents mais ont toutes la même volonté : proposer une réflexion sur le monde. Nous allons voir comment ces quatre incipits amènent à la même réflexion mais de façon différente. Dans son roman Jacques le Fataliste, Diderot mélange les genres

Texte LE COMMENTAIRE DE TEXTE Le commentaire de texte, en histoire, est un des exercices essentiels et des plus délicats. Le document est par excellence celui à l... Premium Commentaire De Texte " De La Démocratie" Jean Jacques Rousseau, "Du Contrat Social" Un gouverne­ment si parfait ne convient pas à des hommes. Commentaire de texte juridique Introduction Le terme de « Lumières » désigne le mouvement... Premium Commentaire De Texte : Article 1105

précurseur des Lumières définit en ces termes la critique : ''[C'] est un examen et non pas une satire, qui a de la liberté mais sans le fiel et sans aigreur[...]'' Dans quelle mesure les deux romans, les Lettres Persanes de Montesquieu et Jacques le Fataliste de Diderot, illustrent-ils ce propos ? Vous répondrez à cette question par une argumentation organisée et illustrée d'exemples précis. » Bernard Le Bouyer de Fontenelle, écrivain et philosophe né en 1657, définit, dans la Réflexion sur

Commentaire Diderot : 2ème partie Jacques est un fataliste : il s’abandonne sans raison aux évènements et considère que ceux-ci sont irrévocablement fixés par une cause unique et surnaturelle. Selon lui, le sort est responsable de notre destin et seul Dieu peut décider de ce qui nous arrive (l. 4-5 : « Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là haut. »). Il pense que chaque maladresse est puni d’une façon ou d’une autre (l. 13-14-15 :

L'originalité de Jacques le Fataliste tient, nous l'avons dit, au statut du narrateur. Bien loin, comme il le devrait, d'entretenir l'illusion romanesque, celui-ci ne cesse de révéler sa présence. Ses commentaires peuvent prendre la forme de remarques évasives ou de jugements sur ses personnages, mais on peut plus fréquemment y distinguer deux sujets essentiels : C'est d'abord le fatalisme, qui donne son surnom à Jacques et constitue pour les philosophes des Lumières, et pour Diderot en particulier

des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait. Qu'est-ce qui m'empêcherait de marier le maître et de le faire cocu? d'embarquer Jacques pour les îles? d'y conduire son maître? de les ramener tous les deux en France sur le même vaisseau? Qu'il est facile de faire des contes! Mais ils en seront quittes l'un et l'autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai." "Jacques le fataliste", Diderot. Jacques et son maitre