J'ai deux amours

prendray mon repos : Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie. Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels

est un défi à la divinité - Les gratte-ciel éclipsent le soleil - Ils foudroient le ciel - Ils défient les cyclones Ce poème met bien en évidence la dualité des sentiments du poète envers l’Occident : attraction et défiance 2. Ses deux lieux emblématiques soulignent aussi l’irréductible antagonisme Afrique / Occident : A. Quant au respect dû à la nature : a) Alors que dans Manhattan, la nature est détruite : - Univers de pierre et d’acier - Aux « trottoirs chauves »

prendray mon repos : Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie. Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels

mœurs, j’ai tout de suite décidé d’orienter mon travail sur la sexualité ; car dans mon esprit c’était ce qui correspondait le plus au concept de mœurs. Bien que je me sois rapidement aperçu que ce terme était en réalité beaucoup plus vaste, et comprenait l’ensemble des usages d’une société, j’ai décidé de rester sur ma première idée. Afin de cerner un peu plus mon sujet, car l’évolution des usages sexuels me semblait être un thème beaucoup trop vaste et trop fastidieux à traiter. J’ai décidé

la montre j'attends la minute prescrite pour l'assaut Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) L'assassin Chaque matin quand je me lève Une femme se dresse devant moi Elle ressemble à tout ce qu'hier J'ai vu de l'univers Le jour d'avant j'ai pénétré Dans cette chevelure Forêt profonde forêt obscure Où poussent et s'entrelacent Les branches de mes pensées Et aux usines de la face Ô mon ennemie matinale On fondait et façonnait hier

s'achevant sur l'affirmation de l'existence de l'amour, cette affirmation ayant sans doute un rôle performatif : "Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne"(Baudelaire) ; "Je t'adore mon Lou et par moi tout t'adore" (Apollinaire) ; "L'aube je t'aime j'ai toute la nuit dans les veines" (Eluard)…Certains poèmes contiennent une invite adressée à la femme aimée, la sollicitant, la suppliant, la tentant de la manière la plus directe qui soit : "aimez-moi donc, Marie" dit Ronsard à une belle Angevine réticente

une lecture, on s’aperçoit rapidement des raisons pour laquelle il l’a d’écrit de la sorte. Cet antiroman a deux aspects qui le rendent si particulier et opposé à un roman traditionnel. La structure du texte est excessivement non-conventionnelle. Elle se précipite dans tous les directions et contient des histoires multiples qui s’enchâssent sans toutes fois suivre le thème principal des amours de Jacques. Il y a aussi le narrateur plutôt particulier qui raconte l`histoire, mais aussi qui discute avec

l’amour ? On se pose souvent cette question mais la réponse n’est jamais parfaitement la même. En effet, il n’y a pas la définition exacte, chacun a une détermination propre à soi-même sur le terme de l’amour. Pour moi, l’amour est une chose qui relie deux personnes, quelque soit leur physique, leur origine, leur langue et leur couleur de peau. Je pense que pour la plupart des personnes, l’amour est quelque chose de merveilleux, de fabuleux et même de féerique. Cependant, je pense que ce n’est pas tout

Anthologie poétique La vieillesse Francisco Goya, deux vieilles La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait fête, à qui tout le monde voulait plaire ; ce joli être, si fragile comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi, sans dents et sans cheveux. Le Désespoir de la vieille, Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869 Melin Gwendoline Table des matières Préface ……………………………………………………………………………………………… p3 « A la Marquise

dimension parfois ambiguë de ce texte. 1 – Une complainte sur l’amour disparu. a) La musicalité du poème Le Pont Mirabeau n'est pas une chanson, mais sa structure en est proche, avec un couplet et un refrain fait d’un distique, puisque nous avons les deux vers "Vienne la nuit sonne l'heure / Les jours s'en vont je demeure" qui se répètent à chaque fin de strophe. Par ailleurs, ce poème a été mis en musique par de nombreux chanteurs, au nombre desquels Léo Ferré ou Serge Reggiani. Comme nous l’avons