James M. Buchanan

de Condorcet (1785), remonte véritablement aux années 1940 avec les premières analyses de Duncan Black, puis aux années 1950, avec Antony Downs, et se développe dans les années 1960 après la publication de The Calculus of Consent, en 1962, de James Buchanan et Gordon Tullock, de The Theory of Political Coalition de William H. Riker, en 1962, et de The Logic of Collective Action de Mancur Olson, en 1965. Si le développement de l’économie politique s’émancipe relativement vite du courant du Public

certain nombre d’écoles néo-libérales qui vont exprimer l’intérêt pour les idées libérales. Trois grandes écoles américaines. Ecole de Chicago : Courant monétariste. Milton Friedman vaut montrer le rôle de la monnaie. Ecole de Virginie : James Buchanan, Gordon Turlock, école des choix publics qui optimiseraient l’efficacité des transferts sociaux. Ecole de l’éco de l’impôt. Arthur Laffer, le rendement de l’impôt tue l’impôt, c’est à dire qu’il y a des seuils où les industriels préfèreront

meilleure, plus riche et plus satisfaisante pour tous, avec des possibilités pour chacun en fonction de ses capacités ou de ses réussites. »[footnoteRef:1] Ainsi est définie cette notion de « rêve américain », née dans les années 30, par l’historien James Truslow Adams pendant la période de la Grande Dépression qui a vu le jour deux ans après le krach boursier de New York en 1929, plongeant ainsi le monde dans une crise économique sans précédent. Je propose aussi de définir le rêve américain de la manière

constaté dans le passé. Ce comportement est évidemment irrationnel, car le prix futur sur un marché dépend en général non pas du prix passé mais de l’offre et de la demande futures. 3) L’école des « choix publics » et l’économie de l’offre James Buchanan (prix Nobel en 1986) et Gordon Tullock remettent en cause le bien fondé de la production de biens publics pas l’Etat. La critique est double : à la fois critique de la procédure de choix démocratique et critique de la bureaucratie. Laffer

deuxième chapitre de Lepage 1978, 61 et s.. Voir aussi Mackaay 1986, 2000a et b. Downs 1957. 20 21 22 23 10 L’ANALYSE ECONOMIQUE DU DROIT - FONDEMENTS même année, une thèse portant sur l’économie de la discrimination24. En 1962, Buchanan et Tullock poursuivaient la lignée d’études de la politique par une analyse économique de la façon dont le parlement prend des décisions, mettant en évidence comment on arrive à voter des programmes qui ne favorisent qu’une minorité25. En 1965, Mancur

expliquons pourquoi nous vivons des situations économiques différentes, le bon et le mauvais, avant de discuter des aspects normatifs de la politique commerciale…comme ce qui doit être fait. Pour paraphraser l’économiste Frank Ward (mentor de James Buchanan lauréat de prix Nobel en économie…) « Une connaissance de la théorie commerciale ne peut pas vous tenir du chômage, mais au moins vous saurez pourquoi vous êtes en chômage ». D'une autre perspective, les membres de société qui sont informées de

une hausse des impôts et des taux d’intérêt, ce qui a conduit à un effet d’éviction : ie qu’elles ont empêché des capitaux de s’investir dans le système productif car ils étaient drainés par l’Etat. 2) L’école de la public Choice * James M. BUCHANAN de l’école du Public Choice (prix Nobel de l’économie pour avoir développé cette théorie) explique que l’Etat est systématiquement responsable de la crise dès lors qu’on ne limite pas strictement son champ d’action car les agents qui le composent

davantage keynésiens ou proches du social-libéralisme et ceux qui sont plus proches du libéralisme classique dont l'influence grandira dans les années soixante-dix avec notamment : les néo-walrasiens (Kenneth Arrow,Gérard Debreu), l'École des choix publics (James M. Buchanan, Gordon Tullock), les Nouveaux classiques (Robert Lucas Jr, Finn E. Kydland et Edward C. Prescott), l'École de Chicago (George Stigler, Gary Becker) ou encore les monétaristes (Milton Friedman). Les néoclassiques sont parfois appelés « néolibéraux »

parfaite ⋅ 2.2.2.1 Les conditions ⋅ 2.2.2.2 Le principe de la tarification au coût marginal • 3 Bibliographie Courants néoclassiques contemporains et représentants • Néo-walrasiens : Kenneth Arrow, Gérard Debreu • École des choix publics : James Buchanan, Gordon Tullock • Nouvelle macroéconomie classique : Robert E. Lucas, Paul Romer • École de Chicago : Frank Knight, Jacob Viner, George Stigler, Gary Becker ♦ Monétarisme : Milton Friedman Les idées néoclassiques Les mathématiques comme nouvelle

le rôle de l'État et le comportement des électeurs, hommes politiques et fonctionnaires. Elle entend ainsi appliquer la théorie économique à la science politique. Le texte fondateur de ce courant est The Calculus of Consent publié en 1962 par James M. Buchanan (« Prix Nobel » d'économie 1986) etGordon Tullock. La politique y est expliquée à l'aide des outils développés par la microéconomie. Les hommes politiques et fonctionnaires se conduisent comme le feraient les consommateurs et producteurs de