Jaucourt Article Fanatisme

philosophe, selon Dumarsay, tient à la conception de sa morale : elle est laïque et non religieuse. Il agit au non de la société civile, qui a remplacé toute forme de divinité. Refusant l'obscurantisme de la superstition, entretenue par l'Eglise, du fanatisme, il s'éloigne de la religion. Marivaux, dans son « cabinet du philosophe » se pose en observateur du monde et aborde tous les sujets. Il donne un aperçu représentatif de la définition du « philosophe ». Les limites de cette définition

tolérance, de combattre les fanatismes qui se retournent souvent à cette époque contre les protestants, mais plus largement contre tout ce qui « autre ». La critique philosophique s'exerce contre le pouvoir politique tyrannique, ils luttent contre les despotes et les va-t-en-guerre, contre les lois inéquitables,  les abus du fanatisme religieux, et toutes les formes de barbarie (la torture est dénoncée, par exemple, par Voltaire dans son Dictionnaire Philosophique, article « torture »). Condorcet

--> dépeuplement Voltaire (Candide) - Se moque de la philosophie optimiste. - >< au fatalisme - Candide a un précepteur optimiste : Pangloss (Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes) - 2 maux : naturels (tempêtes) et humains (guerre, fanatisme) - Solution : arrêter les discours et agir (après avoir observé le monde) - Agir d'abord sur soi même pour agir sur le monde (faire ce qu'on fait le mieux et en faire profiter les autres) - Critique de l'esclavagisme et du mauvais traitement réservé

paraissent en 1761 et 72 rédigé avec plusieurs spécialistes de toute les spécialités humaines Montesquieu, Rousseau D’Alembert, Buffon, Helvétius, Holbach, Quesnay, Turgot, et enfin Diderot et son collaborateur le Chevalier de Jaucourt rédigerons ou corrigerons près de 1000 articles. L’ouvrage eu un succès, et devint la référence dans tout les domaines de la science. Un exemplaire de l’encyclopédie a même été embarqué sur l’Astrobale, navire menant une expédition de trois ans dans le pacifique de 1786

absolument d’un homme qui, par libertinage d’esprit, se met au-dessus des devoirs et des obligations ordinaires de la vie civile chrétienne. » (libertinage = libre pensée ; la définition traduit l’hostilité aux libres-penseurs) 2) Article « Philosophe » de l’Encyclopédie (article non signé, écrit par César Dumarsais, d’abord oratorien, puis avocat et ensuite précepteur et grammairien, né en 1676, mort en 1756) a) le philosophe : un homme guidé par la raison Son savoir est fondé sur la raison et l’observation

contes philosophiques de Voltaire , comme l’Ingénu. Voltaire oppose deux postures intellectuelles : d’un côté , l’ingénu, qui voit le monde avec candeur et sans aucun à priori. De l’autre, un individu pétri de préjugés qui ,d’après Jaucourt dans son article , extrait de l’Encyclopédie , « préjugés », est « celui qui est tourmenté par des spectres et des phantomes qu’un mauvais génie envoya sur la terre ». Le procédé de la maïeutique , utilisé par Voltaire est le suivant : technique consistant

parcourir presque tous les genres : la comédie, la tragédie, le pamphlet, le journalisme, le conte philosophique, l'ouvrage historique, le discours, la critique littéraire… Humaniste convaincu, il lutta pour la défense des droits de l’homme et contre le fanatisme religieux. Quelques unes des ses œuvres : -Lettres philosophiques (1734) -Zadig (1747) 
      -Candide (1759) -Traité sur la tolérance (1763) -Dictionnaire philosophique (1764) JEAN LE ROND D’ALEMBERT (1717-1783) A compter de 1746, d'Alembert

« Qu’est-ce que les Lumières ? » LE PHILOSOPHE : au XVIIIème siècle est un écrivain ENGAGE. « C’est un honnête homme qui agit en tout par raison et qui joint à un esprit de réflexion et de justesse les mœurs et les qualité sociales. » (Dumarsais, article Philosophe de L’Encyclopédie) Voici en sept points sa définition : - C’est un HOMME DE CONTESTATION,(il agit sous le contrôle de la raison )dont l’analyse critique s’étend à tous les domaines de la pensée y compris la religion.

dès le départ par un préjugé anti- protestant: la rumeur publique est donc que Marc ait désire se convertir au catholicisme et que ses parents l’ aient tué pour cette raison. Voltaire croit tout d’ abord à la culpabilité des Calas et à un excès de fanatisme huguenot. Mais les contradictions du jugement modifient son opinion. Convaincu de l’innocence du père supplicié, il prend l’ affaire en main: il écrit son Traité sur la Tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas (en 1763). L’ arrêt du Parlement

de la liberté, de la libération de l'homme. Une autre particularité du philosophe, selon Dumarsay, tient à la conception de sa morale : elle est laïque et non religieuse. Refusant l'obscurantisme de la superstition, entretenue par l'Eglise, du fanatisme, il s'éloigne de la religion. Cela s’applique pour la plupart des philosophes même si cela n’est pas vérifié à chaque fois comme Rousseau. Chaque philosophe que ce soit Voltaire, Diderot, Rousseau a permis au cours de ce siècle de changer nos mœurs